Chapitre 10 : Le Rêve

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- Ce n'est rien.

En enlevant sa main de ma nuque, je me lève de ma chaise et pars vite chercher mes affaires dans sa chambre. Mon envie de sortir d'ici ne s'est pas vraiment calmée, le couloir me donne des frissons de terreur à chaque fois que je le traverse. Je descends avec rapidité et lorsque je suis sur le point de sortir, pour de bon, Derek surgit devant la porte.

— Je dois aller au lycée, ce sont bientôt les épreuves et je dois retourner chez moi pour prévenir mon père et mes amis que je vais bien... Je dois réellement sortir d'ici et réfléchir à Derek, à ce qu'il m'a dit hier matin et hier soir.

- Tu pourras y aller après, tu n'as pas envie de terminer ton petit-déj ?

Il se rapproche de moi, son regard est rempli de sous-entendus. Il me serre contre lui et dépose ses mains sur mes fesses. Je le repousse pour essayer de m'échapper, d'échapper à cette tension tellement intense et délicieuse, mais je dois vraiment y aller, partir pour réfléchir...

- Je dois vraiment y aller, on se voit après promis.

Je me dégage de son emprise et ouvre la porte. Je prends une bouchée d'air frais et je me sens déjà mieux. Le soleil est resplendissant aujourd'hui, je peux sentir les rayons du soleil sur ma peau et cela est très rare à Beacon Hills. Je marche en direction de mon moyen de locomotion, je fouille mes poches pour trouver les clés de ma voiture, mais... Je me souviens de n'être pas venue en voiture, mais sur le dos de Derek.

- Merde, tu es vraiment un idiot Styles, me dis-je à moi-même.

Je rebrousse le chemin en souriant comme un gamin. Je comprends maintenant pourquoi il m'a laissé partir sans insister davantage... L'immense maison en face de moi me fait encore peur, mais le soleil l'a rend attachante. Je réfléchis à ce que je vais bien pouvoir lui dire lorsque je passerais le seuil de sa demeure. C'est certain, il va se moquer de moi.

Lorsque je suis devant la porte d'entrée, je prends une grande respiration et je l'ouvre sans me poser trop de questions. Je le vois assis sur une marche d'escalier comme s'il m'attendait. On se regarde et on rigole, je m'avance vers lui et m'assis à côté de lui sans rien dire.

Il me regarde, c'est perturbant, j'ai l'impression qu'il arrive à comprendre ce qu'il se passe dans ma tête. Je lui souris et il me prend la main. On continue à se regarde pendant un long moment, je ne suis plus sûre de rien.

Mais notre relation est-elle vraiment faite pour durée ? Moi, un simple humain avec un gars comme lui ? Mon regard se pose une nouvelle fois sur son torse et une envie, la même qu'hier me foudroie. J'essaye de la contrôler, en essayant de penser à autre chose, à réguler ma respiration. Mais quand je le regard d'une nouvelle foi, je remarque que lui aussi dans sa manière de respirer, signifie clairement la même envie. Je pose ma main libre sur sa joue et lui donne un simple baiser pour nous calmer, mais cela à l'effet inverse. Il me soulève et me pose sur ses jambes. Je suis maintenant en califourchon sur lui. On s'embrasse fougueusement. J'aime la manière dont nos lèvres s'entrechoquent. J'aime ses bisous tout simplement. Il m'agrippe les fesses, ce qui me fait gémir. Je sens une de ses mains brûlantes rentrer dans mon t-shirt et monter progressivement dans mon dos. J'aime tout chez lui, la sensation que me procure sa peau contre la mienne. Je rapproche mes fesses de lui et je sens quelque chose de dur en dessous de mes fesses, j'en ai envie aussi, mais pas maintenant, je me relève.

— Je suis déboussolé, j'ai besoin de réfléchir de tout cela. J'ai envie de toi, mais je ne te connais pas vraiment...

- D'accord, on va remédier à cela...

Il me tire contre lui et nous empruntons le chemin vers sa chambre. On est assis sur le lit face à face et j'ai vraiment très envie de lui, mais je me retiens. Je pense qu'il le sait, car il me regarde avec un sourire en coin.

— Dis-moi tout ce que je devrais savoir ? Pour me changer les idées.

— D'accord, nous ne sommes pas les seules créatures surnaturelles, il existe aussi les vampires. Nous sommes très différents, presque tout nous oppose à part la force. Ils sont de glace, ils se nourrissent de sang humain et rarement d'animal, ils sont morts en quelque sorte comparés à nous. Il me prend la main et la place sur son cœur, sa peau est brûlante. Je sens son cœur battre à la chamade. Mon regard reste bloquer sur ses lèvres que j'ai envie d'embrasser depuis le premier jour.

- Il y en a ici ? À Beacon Hills ? Je retire ma main.

- Oui, et ce ne sont pas les plus gentils...

— Et ton Oncle ?

— Il est quelque part, je le cherche, mais rien... Les vampires se mêlent souvent de nos affaires. Ses mains sont devenues des poings et tout son corps s'est tendu tout d'un coup. Je me rapproche de lui et je le pousse délicatement pour qu'il se couche, je me retrouve assis sur lui.

- Ne t'inquiète pas. Je n'arrive plus à me retenir, j'ai trop envie d'embrasser ses lèvres. Je me penche et frôle sa bouche pendant une fraction de second puis je me redresse en frôlant avec mes doigts sa musculature, il a des frissons de plaisirs.

— Mais vous vous entendez bien ?

- Pas vraiment, on ne peut pas se fréquenter.

Il se redresse, nous avons nos visages face à face. Il m'embrasse. Il me serre contre lui et met ses mains à l'intérieur de mon t-shirt et me caresse le dos comme s'il avait compris que c'est mon point faible.

— J'ai des sentiments pour toi... sincèrement.

— Moi aussi.

WHO IS HE ? TOME I [LGBT]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant