Chapitre 12: Le Lien

3.7K 201 13
                                    


Je suis dans un endroit que je ne connais pas. Je suis dans une de pièce plongé entièrement dans le noir, mais j'arrive à voir mon corps comme s'il ne fessait pas totalement noir ici. Il n'y a rien autour de moi, pas de porte, pas de fenêtre, pas de sortie. Il fait tellement froid. Pourquoi je suis ici ? Je me suis fait kidnapper ? Bizarrement, je n'ai pas peur. Une tache blanche apparaît à 200 mètres de moi, elle devient de plus en plus lumineuse. C'est quelqu'un de dos. Un nom me vient tout de suite en tête :

— Derek ? Me dis-je a moi-même à voix basse ?

Je ne sais pas ce qu'il me prend, mais je commence à courir vers l'inconnu pour vérifier si c'est bien Derek, mais l'individu reste loin de moi. J'essaie de l'appeler, je commence même à crier, mais il reste figé loin de moi. Je m'assis épuise de ma course dans le vide et je le regarde désespéré. Après des secondes qui me parrainent comme des heures, il se tourne vers moi. Il y a une lueur blanche qui l'entoure. Je reste sans voix face à cette lumière éblouissante et je vois... Derek, Derek ? Je remarque qu'il essaye de me dire quelque chose, mais je n'arrive pas à l'entendre de là où je suis. Je me lève et je recommence de toutes mes forces. Cette fois-ci, je me rapproche de lui, de plus en plus près, une excitation mélangée à de la tristesse me prend aux tripes. Des larmes coulent sur mes joues, cela ne m'était encore jamais arrivé. Quand je suis juste en face de lui, nous restons face à face sans rien nous dire. On se regarde, les larmes aux yeux, comme deux amis qui ne se sont plus vus depuis des années... Je ne peux plus m'empêcher. Je me jette dans ses bras et le sers fort contre moi. Je reconnais la pression de son corps contre le mien, son parfum, ses bras autour de moi qui me réconforte, sa chaleur qui m'avait tellement manqué... Je ne veux pas que ce moment s'arrête, je me sens réellement heureux. Je suis amoureux de lui.

— Je t'aime.

— Moi aussi. Me dit-il.

— Pourquoi ? Tu m'as laissé ...? lui dis-je en sanglotant.

— Je ne t'ai jamais laissé Stiles... Tu dois venir m'aider.

Je ne comprends pas la phrase qu'il vient de me dire. Je continue à le serrer dans mes bras de toutes mes forces pour profiter de ce moment. Quand j'ouvre les yeux, je ne le vois plus. Je me retrouve désormais dans une petite pièce sombre. Je suis suspendu à un mur de briques. Mes bras et mes jambes sont attaché à des poutres en fer. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai mal à l'ensemble de mon corps. Je tire de toutes mes forces, j'essaye de me détacher, mais je suis trop fatiguée, je crie pour que quelqu'un vienne m'aider, mais rien... Je me calme et j'observe la pièce pour savoir où je suis. On dirait une cave, il y a une chaudière, il n'y a pas de fenêtre, les murs sont en briques, la pièce n'est pas très éclairée, mais je vois une chaise en face de moi. J'essaie d'assimiler le moindre détail, les choses à l'intérieur de la pièce et la porte, je sens un courant d'air froid qui me frôle le visage et j'entends une voix, celle-ci me dit quelque chose à l'oreille « À toi de jouer ». Je pense que c'est celle de Derek, mais je ne suis pas certain...

Je me réveille en sursaut, mes draps sont trempés de sueur. Un cauchemar, encore une fois, mais celui-ci me paraissait tellement réel, quand je l'ai serré dans mes bras. C'était lui qui était attaché dans une sorte de cave ? J'enlève cette idée de mes pensées et je me lève, me prépare et remarque en me regardant dans le miroir, la marque sur ma nuque qui s'est a grandi comme par magie. Tout au début, la tache ne fessait que la taille d'un pouce et maintenant, elle fait la taille d'une balle de tennis et sa couleur est devenue de plus en plus sombre et noire. Cela commence réellement à me faire peur, je l'effleure avec mes doigts, mais celle-si ne me fait pas mal bizarrement.

Arrivée au parking du Lycée, je sors de ma voiture. Je marche avec la musique à fond dans mes oreilles vers l'entrée de l'établissement, je commence à fredonner la chanson et quand le refrain de la musique arrive. Une personne m'interpelle.

— Est-ce toi Stiles ?

Je regarde l'homme en face de moi, il a l'air d'avoir dans la 30ene

— Et vous êtes qui ?

— Un proche de Derek.

— Désolée, mais je ne le connaissais pas.

Je reprends mon trajet en direction de l'école.

— Si, tu le connais Stiles Stilinski.

— Et alors ?

Mon ton commence à monter.

WHO IS HE ? TOME I [LGBT]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant