IV.Coup de foudre

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Mardi 1er septembre                                                                                                                                                          (23h32)

PDV DAMIEN: "Et merde, il est repartit ce con ! Où est-ce que je suis ?!" Je sortis mon portable de ma poche pour regarder l'heure. "Merde ! Plus de batterie..." J'ouvris ma valise et en sortit une lampe torche. Je commença à éclairé tout ce qui se trouvais dans les alentours, à l'affût du moindre indice qui pourrait m'indiquer ma position. Je finis par repérer un grand panneau qui indiquait : "UNIVERSITÉ DE FORMATION INFORMATIQUE DE PARIS". "Mais... c'est l'école de Paris dans laquelle je me suis inscrite." Je pris ma valise et commença à faire le tours de tout les bâtiments devant lesquelles j'étais afin de trouver mon interna. 

Ça fait un quart d'heure que j'erre seule dehors dans la froid, il y a tellement de bâtiments différents et j'ai du mal à suivre les indications qu'il y a sur certains panneaux. Encore plus tard, je repéra de plus grands bâtiments que tous que j'ai vu jusqu'à maintenant, certaines fenêtre de ces bâtiments laissaient encore apparaître de la lumière malgré l'heure tardive qu'il était. J'éclaira le nouveaux grillages qui se trouvait devant moi et je pus clairement lire sur la portail : "INTERNA ÉLÈVES (UNIVERSITÉ INFORMATIQUE DE PARIS)". "Enfin trouvé." J'essaya tant bien que mal d'ouvrir le portail mais il est était bien évidemment fermé. "MERDE... Les élèves doivent avoir une clé ou quelque chose comme ça pour pouvoir rentrer, j'aurais du l'avoir moi aussi, si je ne m'étais pas endormi dans mon putain de train, j'aurais été à l'heure à mon rendez-vous avec le proviseur et j'aurais pu rentrer PUTAIN !" Dans mon excès de colère et de fatigue, je lança rageusement ma lampe torche par terre qui s'explosa contre le sol dans un vacarme assourdissant. "MERDE, MERDE, MERDE PUTAIN !"

... : Hey, vous en-bas !

"Et merde, c'est surement quelqu'un qui a été alerté par le bouquant provoqué par ma lampe."

DAMIEN : Je suis désolé, je n'ai pas fait exprès... Je suis nouveau... je n'ai pas eu le temps de voir le proviseur pour récupérer ma clé alors que je devais dormir ici ce soir !

... : Bon, je comprends ta situation, attends moi là, j'arrive... Oh et nettoies ce que tu as cassé aussi s'il te plaît ! 

J'écouta mon interlocuteur et commença à ramasser les débris que ma lampe torche avait étendue au sol lors de son explosion. Je les mis dans la poubelle qui était la plus proche puis retourna devant le portail. Je n'avais pas pu voir avec qui j'avais discuté à cause de l'obscurité. Mais je pouvais deviner à sa voix, que c'était une fille et qu'elle devais avoir à peu près notre âge. Elle avait un voix douce et rassurante, je fus sortis de ma pensée par un claquement de porte qui se refermait. C'étais surement la fille à qui je parlais, je voyais une silhouette sortir du bâtiments dont le grillage me séparait. Des pas légers se laissaient entendre sur le béton froid de la nuit, je voyais la masse noir se rapprocher de moi mais je ne pouvais encore pas la discerner. Enfin la silhouette réussit à se détacher de la nuit pour qu'enfin mes yeux puissent la distinguer, elle avait de longs cheveux longs bouclés, des yeux bleus, elle était aussi bien plus petite que moi. Elle portait un leggins noir et un gros sweat rose pâle, qu'elle portais surement pour échapper au froid au quel nous étions confronté en ce moment.

PDV CLÉMENCE: Le calme, la mer... Ce sont les premiers mots qui me sont venus à l'esprit une fois que mon regard c'était planté dans le sien, dans ces yeux si pur qui me prêtaient tant d'attention. Je ne pouvais briser cet échange de regard avec ce garçon, j'avais l'impression d'être hypnotiser par ses yeux. 

... : Salut... Je... Je m'appelle Damien, Damien Laguionie.

CLÉMENCE: Euh enchantée moi c'est Clémence...

J'avais enfin réussi à me détacher de son regard envoûtant, je regarda donc entièrement l'homme avec lequel je dialoguais, il était grand, avec des cheveux châtains courts qui était mis en arrière surement fixer par du gel, une légère pilosité faciale, une corpulence très correcte, enfin de ce que je pouvais voir vu que je ne pouvais pas très bien voir à cause de sa veste qui le protégeait du froid. C'est alors que je réalisa que ça faisait au moins deux longues minutes que j'examinais son corps et son visage tout entier dans un silence de mort alors que je suis censé être là pour le faire rentrer dans le bâtiment. 

CLÉMENCE: Euh Excuse moi je suis un peu fatiguée...

Je sortis la clé du portail de ma poche et lui ouvris, il avait simplement une valise avec lui. Il entra puis je referma le portail, il ne bougeait pas et n'osait pas parler, je crois que nous étions tout les deux terriblement gênés. 

CLÉMENCE: Tu sais tu n'as pas besoin d'être gêné, je ne vais pas te manger... est-ce que tu sais déjà dans quelle chambre tu es ?

DAMIEN: Euh nan je suis désolée, je n'ai eu aucune information à ce sujet, je devais voir tout ça avec le proviseur aujourd'hui mais comme tu le vois, je suis en retard.

Je laissa entendre un petit rire à sa remarque, "Il n'as pas de chambre mais je ne peux quand même pas le faire dormir dans le couloir... Et... Et si il dormais dans ma chambre ? En même temps, je n'ais pas beaucoup d'autres solutions." 

CLÉMENCE: Ecoute Damien, si tu ne sait pas quelle chambre tu as ça va être compliqué à trouver parce qu'on à plus de 400 chambres... Et je crois que le seule solution serait que tu dormes dans ma chambre... MAIS NE T'EN FAIT PAS, quand je dis chambre, je veux dire petit studio, je dormirais sur le canapé et je te laisserais mon lit pour la nuit... ça te va ?

Je me sentais rougir à une vitesse folle mais il y avait une chance qu'il n'ai pas remarqué ma gêne à cause de l'obscurité. Puis il replongea son regard dans le mien.

DAMIEN: Moi ça me va, c'est plutôt qu'il ne faudrait pas que ça dérange et ne t'en fais pas je dormirais sur le canapé, c'est déjà super gentil de ta part de proposer de m'héberger. 

Tout en me disant il me fit un magnifique sourire, qui me fit presque chavirer, je sentais les battements de mon cœur accélérer, il avait un visage si doux, presque enfantin... "Oh mon dieu Clémence qu'est-ce qu'il t'arrive ?"

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Saluuuuuut, j'aurais voulu vous sortir ce chapitre plus tôt mais, je ne sais pas pourquoi, j'ai vraiment eu la flemme cette semaine, en tout cas je suis vraiment heureuse, d'enfin vous le partager et j'hallucine de voir que vous êtes déjà plus de 200 à lire ma petite fanfiction alors que la semaine dernière on en était à 100... Je sais pas quoi dire, c'est incroyable, merci vraiment bcp pour vos lectures, vos votes et vos commentaires qui me font toujours extrêmement plaisir alors continuez parce que c'est ça qui me donne envie par dessus tout de continuer... TROO DE LOVE à bientôt !!!

NOTRE HISTOIRE...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant