Chapitre VII

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Gavin

J'ai passé toute cette putain de journée à me dire que c'était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Bordel, c'est la sœur de mon meilleur pote, la fille de mon mentor et c'est mon numéro vingt-deux. Quand elle s'est présentée, quand j'ai su qui elle était, c'était Bagdad dans ma tête. Et même là, putain, je voulais la baiser aussi brutalement que possible. Je voulais qu'elle sache qu'on ne joue pas avec moi. Parce que c'est de sa faute. C'est elle qui agite son petit cul sous mon nez, et puis son air innocent là. Elle croit quoi ? Elle n'est pas innocente, c'est un démon cette nana.

Moi qui croyais qu'Alison était un boudin, Angus s'est bien foutu de ma gueule, l'enfoiré de merde. J'ai envie de la culbuter dans tous les sens, sa chère petite sœur. Putain, quelle merde ! Elle est intouchable. Je la hais cette conne. Elle n'est rien. Et je ne vais pas risquer ma vie et ma carrière, pour la baiser. Elle n'en vaut pas la peine. Sauf que cette garce me lance des signaux. J'aurai dû la baiser dans mon bureau. Oh putain, j'aurai pris un pied d'enfer à lui couper l'envie de marcher pendant une semaine. Cet après-midi on a répété, j'ai pu penser à autre chose qu'à mon envie irrépressible de la souiller de ma semence. Si Bart et Angus savaient ce qui se passe dans ma tête quand je pense à elle, ils me feraient bouffer mes couilles et ma bite avant de m'enterrer vivant. Parce qu'elle n'est pas comme Joan. Oh non. Joan sait ce qu'elle veut, baise avec qui elle veut et emmerde le monde. Et c'est une sacrée baiseuse.

L'eau chaude me détend au possible. Ce soir, je dors chez Bart. J'ai besoin d'une nuit de sommeil réparatrice après le week-end de flippe que j'ai passé. J'ai appelé l’hôpital, elle dort encore. Si je veux être un soutien infaillible, il faut que je sois reposé. C'est vital. Elle a besoin de moi. Et je serai là, comme toujours. Je suis à plat. Et penser à Alison n'aide en rien. Elle me dégoûte autant que je veux la voir sur mon ventre à hurler comme une chienne. Je ne peux pas la toucher, c'est impossible. Alors tire un trait sur elle, mon gars.

Une fois lavé, j'enfile une serviette autour de ma taille. J'aime bien venir ici quand il n'y a plus personne, c'est reposant. Mes cheveux dégouline dans mon dos mais je m'en fous. Je vais me fringuer et rentrer de toute façon. Et, bordel, qu'est ce qu'elle fout là ? Ah oui, son iPod de merde. Faut dire qu'elle a bon goût cette conne, j'ai pris le temps d'écouter quelques morceaux. Je pensais pas qu'elle aurait eu les couilles de venir de son plein grès. Elle m'impressionne la petite. Je l'observe en silence, ce qu'elle est bandante ! Elle se retourne et sursaute. Surprise, connasse. Le loup est dans la bergerie. Et il a très envie de te sauter, tout de suite. Je ne peux pas me la faire, putain. Pourquoi est-elle « Alison » ? je la déteste cette pauvre fille.

Elle a eu le cran ou la connerie de se pointer dans mon bureau. Putain, mais regardez-la sérieusement. Son visage effrayé et surpris par ma présence, sa main sur son cœur et cette façon de me regarder. Comme si j'étais un psychopathe. J'ai laissé son iPod sur la station. Elle a de très bon goût en matière de musique, c'est indéniable. Elle détourne le regard, le rouge lui monte aux joues. Je suis en train de livrer un combat mental. La haine que j'éprouve à son égard est aussi puissante que l'envie que j'ai de la voir empaler sur le bout de ma queue. Elle finit par me regarder, et même si la frayeur est encore dessinée sur ses traits, son regard coule timidement sur mon torse encore trempé de ma douche.

Tu parles d'un ange. Je vois la bassesse et la luxure en elle. Un pur produit de dépravation. Elle déglutit, je m'imagine bien la voir avaler absolument autre chose. Oh bordel, comme je te hais. Elle me détraque, sans le savoir. Ou alors, elle sait pertinemment ce qu'elle fait. Elle n'est pas si innocente qu'elle le paraît. Et son regard se détourne encore une fois, les joues encore rougies. Je t'ai vu me reluquer comme si j'étais une sucette. Pauvre petite chose.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 20, 2017 ⏰

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