Chapitre I

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Gavin

L'été et ses ressources illimitées. La période de l'année que j'affectionne le plus. Des filles faciles, des coups rapides et un nouveau tableau de chasse à remplir. Je suis de la génération qui consomme avant de parler, de celle qui use et abuse de ses charmes pour arriver à ses fins. Vous pouvez dire que je suis le connard qui va faire jouir ta nana comme personne et qui la jettera sans états d'âmes une fois que mes couilles auront été vidées. Et le pire, c'est que j'adore ça. La luxure et le vice sont mes seuls mantras. Je ne vis que pour ça. Le réconfort d'une chatte humide, une pipe dans des toilettes publiques, ou même un coup vite fait tiré contre un mur dégueulasse dans une ruelle glauque et sombre. Mon physique et ma putain de loquacité son mes armes, et elles sont infaillibles. Je prends un malin plaisir à détruire tous les obstacles qui se lèvent devant moi. J'entends, par obstacle, une culotte, un mec, un mari, un frère ou même un père surprotecteur envers la vertu de sa fille. Tu parles de vertu. Elles s'offrent à moi aussi facilement qu'on se sert dans un self service. A volonté et sans rechigner. Et mes victimes sont toujours plus nombreuses. On se fait des paris à la con avec mes meilleurs potes pour savoir lequel de nous en dépouillera le plus. Les laissant seules et même pas sèches de nos baises sauvages. La jeunesse dorée a ses avantages, ma belle gueule en a encore plus. Exemple tout con, j'ai baisé la sœur de mon meilleur pote. Et elle en redemande à chaque fois qu'elle me voit. Mais non, une chatte trouée par mes soins n'a plus aucun intérêt. Pourtant, elle fait partie de ses nanas qui ont le luxe de faire la couverture des magasines de mode ou qui font des pubs pour du maquillage, elle est sacrément bonne, et c'est une véritable chaudière dans un plumard. Je suis sûr que s'il n'avait pas été frères et sœurs, il l'aurait déjà sauté aussi, ce couillon. Aujourd'hui, il est pas avec moi. Son autre frangine débarque et vu la description qu'il en a faite, je ne la toucherai pas. Je ne fais pas dans la charité non plus. Des moches ça peut passé quand tu les baisent en levrette, mais une grosse. Même la tête recouverte, un corps difforme ne m'excite pas. Je tape dans le haut du panier. Quitte à mettre les bouchées double quand Angus a repéré la même proie que moi. Et là, c'est cinquante-cinquante, une fois il gagne l'autre fois c'est moi. On est bon, très bon. Un conseil, ne laissez pas vos filles traîner quand nous sommes dans les parages. Vous les retrouverez sans jamais les reconnaître. Bafouée, baisée, et surtout, elles n'auront plus de voix tellement elles auront gémies jusqu'à ne plus en pouvoir. J'ai un don avec les femmes, depuis toujours. Et putain, je suis le connard qui en jouit pleinement.

Aujourd'hui est une journée qui commence bien. J'ai sauté l'une des serveuses dans le bar dans lequel je me trouve, il y a pas cinq minutes. C'était même pas un bon coup, juste bonne à écarter les jambes et à se faire empaler sur ma queue sans pudeur. Et je raconte l'affaire à mes potes, qui se marrent comme des gamins.

- Putain, Gavin  ! Elle était facile celle-là, je me la suis faite la semaine dernière  ! Rien d'extraordinaire, mais quand tu as les couilles pleines, c'est pratique  ! Balance Elijah.

On se connaît depuis qu'on est môme et ce type n'est pas le plus dégueulasse d'entre nous. La blondeur de ses cheveux et ses yeux noisettes font leur effet, il est physiquement bien mieux gaulé que moi, mais il manque de charisme. Et moi j'en ai à revendre.

- Ta mère aussi est bien pratique, mec  !

Bien évidemment, on ne touche pas aux mamans. Enfin, aux mamans des potes. C'est impensable, elles nous ont vu grandir et si j'ai un temps soit peu de respect, c'est pour elles que je le donne.

- Petite merde va  !

Il me balance sa paille à la gueule en riant, et je claque mon sourire breveté " beau-gosse" en haussant les sourcils à plusieurs reprises. Ian revient du bar avec un air que je connais bien pour l'avoir vu des centaines de fois. Il vient de se faire refouler. J'aime quand ils se font dégager comme des mal-propres, ça me donne envie de les surpasser.

Délictueux [En Pause] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant