Chapitre 4

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Point de vue de Molly

Je l’avais vu sortir et j’étais terrifiée à l’idée qu’il lui fasse du mal mais malgré ça elle m’avait assuré :

- Ne t’inquiète pas, retourne en cours.

Comment ça ne t’inquiète pas ! C’est vrai faut pas s’inquiéter quand votre meilleure amie se fait entrainer par le Bad Boy du lycée. J’entame ma troisième heures de cours et toujours pas de Nora en vue, c’est bientôt l’heure de manger et j’ai envie qu’elle soit là et en plus je dois justifier son absence en disant qu’elle est très malade et qu’elle ne sera donc pas présente ce matin et tous mes « camarades » de classe se retournent vers moi et me regardent comme si j’allais passer un mauvais quart d’heure en leur compagnie. Je m’en moque puisque j’ai pas peur…un tout petit peu…Bon d’accord j’ai carrément la trouille mais c’est plus fort que moi, ils font deux fois ma taille, en particuliers les mecs, je ne suis pas très grande et super courageuse alors j’essaye d’éviter les ennuies le plus possible alors que Nora, elle, saute dedans à pieds joints.

Point de vue de Nora

Il commençait à me serrer de plus en plus fort et j’avais mal, comment l’expliquer ce n’était pas désagréable mais j’aurais préféré qu’il y aille mollo. Je me sentais vraiment mal à l’aise alors j’intervins :

- J’ai faim.

Voilà comment gâcher un moment si précieux aux yeux de n’importe quelle fille qui aime le romantisme, je suis nul en relation amoureuse car je ne suis jamais sortie avec quelqu’un, j’ai tout simplement peur. Il se décolla de moi et me fixa droit dans les yeux, il paraissait déçu mais il me répondit :

- Ok viens.

Il me prit la main et m’entraina dans une pièce immense qui devait surement être sa cuisine et il ouvrit le frigo.

-  Tu veux quoi ?

- Heu…je n’en sais rien…

J’avais dis ça parce que j’étais gênée.

- Tu sais cuisiner ?

- Ouai pourquoi ?

- Non rien, tiens regarde ce qui te fait plaisir.

Il partit s’asseoir sur le comptoir et me regarda, j’examinais le frigo et y pris le plus simple à cuisiner : deux œufs qui étaient devant ; une fois cuit je l’ai déposés dans l’assiette et je lavais la poêle que je mis dans l’égouttoir. Je pris place et je commençais à manger.

- C’est bon ? Me demanda-t-il les yeux rivés sur moi.

- Ben…oui.

- Fais-moi gouter.

- Ok va te chercher une fourchette.

- Bah pas besoin y en a déjà une.

Sans que j’eus le temps de l’en empêcher il prit ma main qui tenait la fourchette, piqua un morceau d’œuf et le mit dans sa bouche.

- Putain, dit-il les yeux grands ouverts, c’est trop bon.

Je repris la fourchette énervée et il me regarda étonné.

- C’est quoi ton problème ? Lui dis-je.

- Hein ?

- Ben ouai ! Un coup tu me gifles et puis l’instant d’après tu me serres dans tes bras et puis là tu ne te gênes pas pour me prendre ma fourchette ! Tu m’insultes au lycée et là t’es tout gentil-gentil, c’est quoi la suite ? Tu vas me demander de t’embrassais ? Décidemment je te hais plus que tout !

Je partis comme ça, la rage forment une boule qui je crus aller me faire exploser ; je lui avais enfin avoué mes sentiments peu romantiques à son égard. Je claquais la porte si fort que j’eus l’impression qu’elle allait se craqueler et s’effondrer, heureusement se ne fut pas le cas. Je marchais dans la rue en direction de l’arrêt de bus le plus proche et je m’assis sur un banc tagué de graffitis tous plus vulgaires les uns que les autres que je ne dirais pas, je commençais à attendre.

** 1 heure après **

Cela faisait à présent une heure que j’attendais et toujours rien, je me levais et marchais en direction de chez moi mais je n’avais vraiment pas envie de faire quoique ce soit, mes pieds étaient solides comme du béton et cette attraction voulait ne pas les faires bougés du sol et celui-ci avait l’air de se moquer de moi. Je ne vis pas arriver cet homme qui mit une main sur mon ventre et l’autre sur ma bouche, je ne l’entendis pas non plus mais je vis une ruelle sombre qui m’engouffra, je sentis encore une boule se formée dans ce même ventre qui était compresser par la main dure et froide de cet inconnu mais là ce n’était pas de la colère…ho non c’était de la peur ! J’étais terrifiée à l’idée qu’il me fasse du mal ou bien qu’il me viole mais j’empêchais toutes larmes de coulées, il me jeta violemment dans une flaque d’eau boueuse et il se mit à me frapper encore et toujours et au bout d’un moment que je crus une éternité, il se pencha sur moi et me murmura :

- Alors c’est toi la nouvelle meuf de notre cher Steven ! Dis lui bien que les Snakes sont de retour et que cette fois-ci on va les buttés, ils sont pas près de s’en sortir vivant.

- Pour…pourqu…pourquoi…moi ?

- A ton avis poupée, t’es sa meuf et même si ce n’est que pour quelques nuits tu dois bien pouvoir lui faire passer le message !

Il me regarda et reprit :

- Putain toi t’es vraiment une bombe même si je t’ai salement amoché !

Puis il partit en rigolant et il fit un signe de main sans se retourné, je n’eus pas la force de me lever alors je restais dans cette flaque d’eau boueuse froide qui me gelée les os et j’essayais de regarder tant bien que mal l’ampleur des dégâts sur mon corps. Des bleus…des bleus partout et mon visage avait une fissure sur ma bouche, mes mains tremblaient et mes yeux se mettaient à pleurer sans que j’en donne l’ordre. Je me relevais peu de temps après et le soleil déclinait, mes jambes menaçaient de s’effondrer et j’avais mal un peu partout. Je me dirigeais en direction de chez moi me jurant de ne plus jamais adresser la parole à Steven.. Pourquoi fallait-il que cela tombe sur moi ? Je ne suis même pas son amie alors encore moins sa « petite » amie !  

 J’hésitais à rentrer à la maison car ma tante aurait une crise cardiaque en me voyant, je ne voulais pas lui infliger une telle peine. Une brise fraîche annonçant le début de l’hiver, m’enveloppa et me glaça le sang et je dus m’arrêter quelques instants ; je repris sans grand enthousiasme et seul la pensée de mes meilleures amies me tint debout.

** 2 heures après **

Je passais le pas de la porte et ma tante déboula dans l’entrée comme une furie, me prenant dans ses bras, elle me serra tellement fort que je poussais un cri de douleur et de rage qui l’a fit se décoller de moi.

- Je…je suis désolée ma chérie !

Je l’a regardé d’un œil sévère et presque imposant puis ce regard s’adoucit au fur et à mesure que Nicole pleurait, s’en fut trop et j’allais exploser. Je voulais lui dire que se n’était rien mais les mots ne sortaient pas, je ne pouvais plus bouger et soudain il fit tout noir et je sentis mon corps chuté et ma tante crié…voilà ce que cela apporte de trainé avec un Bad Boy.

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Voilà pour ce chapitre 4 !!! A votre avis :

- Steven aime-t-il Nora ?

- Qui est ce nouveau personnage qui entre en scène ?

Steven and MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant