Chapitre 6

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Steven : Ta gueule Chris !

Chris : C’est bizarre, je ne me souviens pas t’avoir déjà vu protéger une fille comme tu le fais maintenant. Hum…je vois, c’est la bonne c’est ça, vous sortez ensemble depuis quand ?

Steven : Je t’ai dis de la fermer !

Chris : Du calme, j’ai juste posé une question.

Moi : On sort pas ensemble crétin.

Chris : Même à terre t’a du répondant, j’adore ça.

Il rigola et Steven se jeta sur lui le rouant de coups de poings, mes larmes coulèrent d’elles mêmes et je me relevais pour stopper Steven qui allait finir par le tué.

Moi : Arrête Steven s’il te plait !

Il releva la tête et me regarda et je pus lire dans ses yeux de la colère, il attrapa le corps de Chris qui se débattait comme un beau diable et le balança par la fenêtre, il revint vers moi et prit mon visage en me caressant les joues avec ses pouces et il me serra dans ses bras. J’avais mal certes mais je ne dis rien. Au loin, j’entendis des sirènes de voitures de polices et celles-ci se rapprochées de plus en plus jusqu’à que j’entendes un :

: Il y a quelqu’un ?

Moi : Oui à l’étage !

Puis je murmurais à Steven :

Moi : Caches toi sous mon lit.

Lui : Ok.

La police débarqua dans ma chambre et un des officiers retira son chapeau le plaquant contre sa poitrine comme quand on annonce une mauvaise nouvelle à quelqu’un…attendez une seconde, pourquoi ma tante n’est toujours pas rentrée ? Pourquoi je ne m’en aperçois que maintenant ?

Officier : Je suis désolé Mlle Peter mais votre tante a eut un accident de voiture, un camion l’a percuté et elle est morte sur le coup, elle n’a pas souffert.

Je ne répondis rien car si j’osais bougé ma bouche ne serait-ce que d’un millimètre elle se décrocherait, je regardais l’officier qui semblait vraiment peiné de ce qui m’arrivais et là, un torrent de larmes se mit à recouler sur mes joues déjà mouiller et j’eus envie de tout détruire et de disparaître.

Officier : Nous savons que c’était le dernier membre de votre famille et que maintenant que votre tante est décédée vous n’avez plus personne et vu que vous n’êtes pas encore majeur vous devez être placée en famille d’accueil, je suis désolé.

: Elle habitera chez moi.

La voix venait de sous le lit et Steven sortit de là-dessus en marmonnant quelque chose d’inaudible.

 Officier : Cela ne dérange pas vos parents ?

Steven : Mes parents, ils ne sont presque jamais là et toujours en voyage d’affaire alors sur que ça les dérange pas !

Officier : Très bien…les funérailles de votre tante se feront…

Moi : Non !

L’officier me regarda interloqué.

Moi : Je ne veux pas qu’il y ait de funérailles, pas de pape ni d’église, personne…ma tante voulait être incinérée et que je sois présente, voilà ce qu’elle souhaitait.

Officier : D’accord et bien venez à cette adresse dans deux semaines s’il vous plait.

Et il me tendit un papier qui ne dépasser pas les cinq centimètres que je pris rapidement en m’essuyant les yeux avec la manche de mon tee-shirt. Ils repartirent aussi vite qu’ils étaient venus et je demeurais debout, immobile, désirant plus que tout entendre ma tante entrer dans la maison en cirant qu’elle avait été prise dans les embouteillages mais rien ne se passa et la porte resta fermé ; je compris que ce n’était pas une blague. Je tombais au sol, le dos courbé comme si le monde s’écroulait sur moi, je sentis le souffle chaud de Steven dans mon cou et j’arrêtais les larmes furtives qui tombées pour me remémorer ses paroles : « Elle habitera chez moi. ». Avait-il rigolé ? Disait-il la vérité ? Sincèrement je n’en savais rien. Son souffle se rapprochait de plus en plus et je pus sentir à quel point il était près, un frisson parcourut mon échine, il était vraiment très près.

Steven and MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant