Chapitre 5

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Quand j’ouvris les yeux j’aperçus une lumière aveuglante, je plaçais ma main au dessus de mon visage pour cacher cette luminosité affreuse mais l’effort fut douloureux. Je m’étais évanouie et j’avais un terrible mal à la tête, j’essayais de me relever en vint mais je réussis à entendre des voix près de ma chambre qui discuter.

 ** Début de la conversation **

Inconnu : Je suis désolé madame mais nous devons la garder en observation pendant minimum quatre jours, elle a subit plusieurs fractures et elle a une entorse à sa cheville gauche ; il y a des hématomes un peu partout sur son corps et son œil droit et au beurre noir.

La voix qui répondit était celle d’une femme…ma tante !

- Je comprends mais avez-vous une idée de qui lui a fait ça ?

Inconnu : He bien il y a plusieurs théories compte tenu du fait que votre nièce soit une adolescente : peut-être fait-elle partie d’une bande de rue et peut-être qu’un de leur projet a mal tourné ou elle s’est faite simplement agressée dans la rue, dans tous les cas la situation est grave et vous devez avertir la police mais avant essayer de savoir qui lui a fait ça.

- Très bien docteur. Que dois-je dire pour justifier cette absence au lycée ?

Docteur : Vous direz juste que Nora a fait un malaise et qu’il y a eut des complications et qu’elle ne reviendra en cours que dans quatre jours. Pour l’instant il ne faut pas que la vérité sur l’agression de votre nièce éclate au grand jour car l’agresseur en question ne se gênerait pas pour revenir et terminer le travail, vous savez dans se genre de cas je crains que le silence soit la meilleure des solutions.

- Entendu.

Docteur : Je ne vous retiens pas plus, retournez au près de votre nièce et si possible surveiller avec qui elle traine au lycée comme dans la rue.

- D’accord merci.

** Fin de la conversation **

Je fermais les yeux comme une petite fille qui a peur qu’on voit qu’elle est réveillée et j’entendis la porte s’ouvrir sur sans aucun doute ma tante et des bruit de chaise se rapprochant de moi me laissèrent penser qu’elle se tenait à présent à mon chevet, elle me caressa délicatement les cheveux comme si je pouvais me brisée d’un instant à l’autre et disparaître comme ce fut le cas pour mes parents et mon oncle. Je rouvris les yeux pour qu’elle voit que je ne l’abandonnerais jamais et que quoi qu’il arrive je resterais à ses côtés mais elle pleurait et ma poitrine me fit mal, comme si le cœur à l’intérieur qui pomper mon sang pour pouvoir me faire vivre se serrer face à la douleur de la scène. En me voyant, elle essuya ses larmes et me sourit du mieux qu’elle le put mais son chagrin faisait de ce sourire une preuve de ma cruauté envers cette femme qui m’élève depuis neuf ans, je restais là, figeais, comme paralysé par la peur de lui faire à nouveau du mal mais chaque silence pesant et remplit de peine a une fin et ce fut elle qui rompit le silence :

- Qui t’a fait ça ?

Le ton de sa voix était à la fois brut et doux mais son visage autrefois bouffi et rouge par les pleures incessants était à présent refermer et ses traits physiques étaient fermes comme si la réponse que je devais lui donner était déjà toute prête et construite dans sa tête. Je restais tout d’abord muette car si j’osais prononcer ne serait-ce qu’un seul mot, je me mettrais à pleurer moi aussi non pas à cause de la douleur des coups mais plutôt à cause de toutes les souffrances que j’impose à ma tant qui ne m’a jamais rien fait ! Je suis un monstre et je pourries sa vie, je m’en veux tellement que je détourne le regard préférant voir une poche remplit d’un liquide transparent m’alimentant que d’affronter sa détresse qui m’implore de lui livrer mon agresseur. Mais voilà le problème…je n’ai pas l’identité de cet individu !

Steven and MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant