Moi : Mais… mais qu’est ce que tu fais…
Lui : Ici ?
Je hoche la tête en signe d’approbation, je tremble de froid en attendant sa réponse qui ne vient pas. Il s’aperçoit que je tremble, il enlève sa veste et me la pose sur les épaules toujours avec se sourire qui me déstabilise.
Moi : Merci.
Lui : La prochaine fois, évite d’aller te doucher habillée.
Il rit légèrement et tourne les talons me laissant seule avec sa veste, ce Loïc alors, il est vraiment étrange.
Moi : Je suis mouillée… A qui la faute ! ATCHOUM !
La totale : je parle seule, je suis malade et puis après ? Il va commencer à pleuvoir ?! Bon faut que je déstresse, c’est le week-end et je vais pouvoir m’amuser. Je retourne dans ma chambre et je m’habille plutôt chaudement pour un été caniculaire : un jean noir huilé, un haut de mi-saison avec les manches coupées à la moitié des bras et des ballerines. Je descends dans la hall et je sors dehors, le soleil tape sur la fontaine qui orne le parking. Il fait peut-être chaud mais moi j’ai froid, j’essaie de me placer là où les rayons du soleil chauffent le plus mais impossible pour mon corps de capté cette chaleur. Je sens quelqu’un m’attraper par derrière et me serrer dans ses bras, cette chaleur-là pénètre dans mon corps comme des milliers de rayons de soleils et je me sens tout de suite mieux. L’inconnu qui se tient derrière moi pose sa tête sur l’une de mes épaules et m’embrasse doucement le cou : Steven. Il passe ses bras autour de mon cou et les étirent en resserrant son emprise sur moi, je me retourne pour lui faire face. Il porte un sweet à capuche avec un jean simple et des baskets addidas, le sweet ressemble trait pour trait à celui qu’il portait dans mon rêve mais je ne m’éternise pas dessus. Après tout, ce n’est qu’un rêve.
Moi : Je vais me balader.
Lui : Où ?
Moi : Dans la ville pour voir s’il y a quelque chose qui me plaît, je ne reviendrai pas tard.
Lui : Ok mais fait attention.
Moi : Toujours !
Il m’embrasse et retourne à l’intérieur, je quitte la propriété et je prends le bus qui s’arrête un peu après devant chez Molly. Je décide de lui demander de m’accompagner mais en sonnant chez elle j’apprends qu’elle est aussi sortie et pas toute seule d’après son père : un grand châtain aux yeux marrons. Michael (son père) me dit que Molly a appelé le garçon : Kévin, bon ben je ne vais pas m’incruster dans leur petites histoires d’amoureux donc je pars en saluant son père et je m’en vais en direction de la bibliothèque. Je lis et je repense aux Snakes, cela fait bien longtemps qu’ils n’ont plus donné signe de vie, bien trop longtemps. Soudain je me mets à avoir peur de sortir de cette bibliothèque qui me protège en ce moment, je redoute le moment où je serais forcée de partir. Et si j’appelais Steven ? Je sors mon téléphone et je compose son numéro mais je n’appelle pas, j’ai peur qu’il décroche et ne puisse pas venir. Je me sentirais rejeté même si ce n’est pas le cas et je pleurerais dans un coin, un coin reculé où personne ne pourrait me voir ; parce que je suis comme ça : une petite nature trop sensible. C’est d’ailleurs ça que me reprocher Nicole, ma tante, elle essuyait mes larmes quand je revenais à la maison en pleure parce qu’un ou plusieurs enfants c’étaient mis contre moi. Elle me répétait sans cesse : « Défends-toi ma chérie, ne laisses pas les mauvaises paroles t’atteindre. » Même en grandissant, cette hyper-sensibilité n’est jamais partie me collant à la peau comme la peste. Je suis hyper-sensible et alors ? Allez-y ne vous gênez surtout pas pour m’insulter ou me frapper j’irais pleurer un bon coup dans les toilettes et sa me passera, c’est comme tout. D’après ma tante, je tiendrais ça de mon père qui était aussi une petite nature même s’il était tout aussi viril. Je compare : sensible Steven ? Peut-être bien oui. Viril Steven ? Beaucoup trop. Je regarde l’heure sur ma montre qui m’indique : 11h53 et je décide donc de quitter la bibliothèque le temps de manger. je trouve un snack pas très loin et je commande un panini chèvre, coppa ; mon préféré. Je mange toute seule ce qui me plombe le morale et j’en aurais presque envie de pleurer mais je me retiens, il y a beaucoup trop de monde. Je finis assez rapidement et je retourne à la bibliothèque où je me m’installe confortablement dans un des multiples fauteuils qui orne le 2ème étage. Ah oui je vous explique : la bibliothèque est composée de 4 étages, le premier qui fait office de caisses pour ceux voulant acheter des livres, le deuxième qui est réservé aux mangas, le troisième pour les romans et le quatrième pour les étudiants qui veulent révisés. Comme je viens de le dire je suis au deuxième étage et je lis : Tsubaki Love un manga que je dévore et redévore encore et encore ne m’en lassant plus. Il y a quinze volumes qui retracent la vie d’une lycéenne qui est à fond sur les études et qui ne fait pas attention à l’amour. Une fois la série finit je monte au troisième étage et je prends un roman de Mélissa Marr : Ne Jamais Tomber Amoureuse. La journée passe à une vitesse hallucinante et bientôt la bibliothèque ferme alors je range le roman que je viens de finir et je sors dans la rue. Je regarde ma montre et je vois qu’il est 21h alors je me dirige vers l’arrêt de bus, en marchant j’évite tous les regards qui pourraient m’attirés des ennuies. La nuit est tellement noire que je ne distingue aucune étoile, je vois seulement la Lune et les lampadaires des quartiers qui illuminent mes pas. Je n’étais tellement pas sur mes gardes que je n’ai pas vu cet homme me suivre depuis le début de la journée, je ne l’ai aussi pas vu m’attraper par derrière et me plaqué contre le mur dans une ruelle étroite. Pourtant c’est ce qui s’est passé mais avant qu’il ait pu me toucher d’avantage, il est à terre et quelqu’un avec un sweet à capuche se met à le frapper. Je suis en pleure et je regarde la scène, l’homme avec le sweet à capuche s’approche de moi et plante son regard noir dans le mien. Il essuie les larmes qui perlent sur mes joues et j’ai le pressentiment que cet homme est Steven, il retire sa capuche et j’en ai la confirmation. Il place ses mains sur ma taille et m’embrasse, je me laisse faire. Il me prend par la main et nous rentrons à la maison à pied ce qui nous prend à peu près deux heures, pendant ce temps nous parlons et je me surprends à le remercier une dizaine de fois. Au bout d’un moment, je m’arrête de marcher et je m’affaisse à terre, je n’en peux plus et je suis épuisée. Steven me porte en mode princesse et je m’endors dans ses bras malgré le bruit des voitures qui passent.
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Steven and Me
Novela JuvenilNora Peter, 17 ans et en Terminale. Steven Blood, 17 ans et... ironiquement en Terminale aussi ! Le bad boy le plus riche et égocentrique du quartier..., arrogant, sadique. D'après vous que ce passe-t-il quand deux êtres humains du même âge et de...