"17 mars 2014
Bonjour TOI, aujourd'hui j'ai fais beaucoup de choses. Tout d'abord j'ai été faire les magasins j'ai acheté cette jupe que tu aimais tant. Voici une photo.
J'étais avec Camélia, elle m'a conseillé le haut que je porte. Du coup j'ai tout acheté, avec la carte de ma mère que j'ai encore une fois emprunter. Je suis désolée, je sais que tu n'aimes pas ça.. Me pardonnerais-tu? Oui, comme tu le faisais avant.
Après notre excursion shopping, on est allé au Minima,le nouveau petit bar dans le milieu de la grand rue derrière le jardin Bao. C'est assez calme, avec des lumières rouges, violettes et magentas très tamisées, très reposantes, j'ai beaucoup appréciés l'ambiance, il y avait des gens de tout types et ils étaient tous d'une humeur chaleureuse, on a parlé avec beaucoup de monde, surtout au coin fumeur , c'est une pièce minuscule derrière le bar, une table, sept chaises et deux cendriers. On s'est assise à la table il y avait deux mecs, un avec les cheveux rouges se nommant Nawan il est métisse avec les yeux très clair, avec vingt trois années derrières lui comme son ami Jim, blanc, les yeux foncés, ils étaient là pour passer le temps. On a parlé de beaucoup de chose en sirotant notre double vodka. De politique, de notre avenir, de nos projets, de sujets extrêmement divers et j'ai adoré parler avec des gens qui ne se préoccupaient pas de qui j'étais. Six ans de différences n'on rien empêchait pour cette conversation, c'était sans tabous, sérieux et à la fois plaisant. On a tous échangé nos numéros et on c'est dit à bientôt. On veut les revoir ils sont super sympa! Après ça, il était déjà 18h45 j'ai pris le bus pour rentrée chez moi, et comme par hasard, je t'ai vu. Dès que je t'ai aperçu j'ai mis ma capuche, et j'ai baissé la tête, ma tête en disait long sur mon après-midi festif, les yeux rouges sang, les cernes noirs à causes des nombreux joints que nous avons fumé et la bouche gonflé et sèche à cause de la vodka que j'ai bu sans trop me soucier du prix que j'allais payer. Tu ne m'as pas vu, bien heureusement pour moi, tu aurais été déçu.
Je t'aime plus que tout."
Ferme ce foutu journal Ruiz! Il ne va pas te reparlé, tu n'es PERSONNE pour lui. Il ne te pardonnera pas et tu resteras triste toute ta pauvre vie.
Pleurer c'est devenu fréquent chez moi, quasiment à chaque fois que je referme mon journal. Mais je reste forte devant les autres. J'ai appris à être comme ça, avec le temps, avec les événements.
YOU ARE READING
Le bonheur speed.
Teen FictionJour et nuit nous cavalerons. Toute la vie nous nous aimerons.