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"je déménage Ronnie."
Ses mots sonnèrent comme un écho dans mes oreilles. Mes yeux et mes joues étaient devenus un torrent de larmes salés, quant à mon cerveau lui, il était en cours circuit, plus aucun geste, plus aucun tremblement j'étais comme déconnectés de tout mouvement. Lui? Il ne bougeait pas, il me regardait d'un air désolé et coupable. L'était-il? Non, bien sûre.
Je le pris dans mes bras, le serra fort comme si c'était la dernière fois. Je me leva et tira la poignée du tiroir de mon bureau, je lui tendis un paquet d'une vingtaine de lettre rouge -vingt-sept pour être plus précise- et je lui demanda de partir comme si il n'était jamais venu. Il partit, la tête haute et les idées dévastés. De mon côté j'étais restée là, en tailleur sur mon lit. Les yeux brûlants comme si mes larmes étaient devenues corrosives. Mes oreilles sifflaient, il avait osé m'appelé par mon surnom "Ronnie". Dans les lettres? Il y avait des dessins de lui, que j'avais réalisé pendant un certain laps de temps.
Je regarde par la fenêtre, je le vois assis sur le bord du trottoir en train de regarder les lettres et je vois, ses mains essuyaient ses joues à mainte reprise. Mon cœur se brisa alors en mille morceaux et je fondis en larmes comme si, je ne m'étais pas assez déshydratée.
J'avais besoin d'un soutien moral, alors j'appella Camélia pour qu'elle vienne chez moi, malheureusement elle était avec Dzjack et pour le moment il ne pouvait pas lâcher leur réunion mais, il m'assura qu'il aller faire les choses nécessaires pour que je ne sois pas seule. Alors je posa  mon téléphone pour aller prendre une douche. Une fois sorti de ma douche je décide de vérifier que TU étais bien parti de devant chez moi.
Je souffle longuement, et m'assois sur mon canapé, avec des confiseries, des gâteaux, et autres cochonneries. Je pense être tranquille alors j'allume ma télé pour regarde Gossip Girl or j'entend quelqu'un frapper à ma porte timidement. Je n'ai même pas la force de me lever alors crier "ENTRER" fut ma seule force. Soudain je vu, l'ami de Dzjack autrement dit l'inconnue de l'appel et son discours m'a bouche bée :
"Wesh, commence pas à crier je suis pas venu ici de mon plains grès premièrement, deuxièmement ta de la chance que Dzjack soit mon boss sinon je t'aurais laisser comme une conne comme la dernière fois où je t'ai appelé, troisièmement tu aurais pu faire preuve de gentillesse ce jour là j'suis ap ton toutou pour me parler comme as, quatrièmement faudra que tu m'expliques ce qui t'arrive parce que Dzjack va gueuler si il me demande et que je suis pas au courant, donc je t'écoute et ne te met pas à pleurer je suis pas la bonne épaule."
J'étais brusquée par tant de violence, son ton était sec, froid et mauvais. La haine se remarquait sur son visage. Il était grand et mince, le teint légèrement bronzé. Les yeux noirs.
Il resta là, planté devant moi, en attendant que je parle. Je me retenais de pleurer, mais c'était dur alors mes larmes coulaient à causes de l'accumulation d'eau dans mes yeux. Je l'ai essuyé, rapidement, pour ne pas l'énerver plus qu'il ne l'était déjà. Alors, je partis dans ma chambre, pour aller chercher mon petit coffre, en me levant, il me regarda de haut en bas, et commença à me parler: "Bon écoute tu vas aller bouder dans ta chambre maintenant? J'ai pas que ça à faire meuf j'ai pas ton temps." toujours aussi sèchement mais cette fois je décida de lui répondre, "Toi écoute moi, je vais pas bouder je vais chercher de quoi rouler un joint pour détendre l'atmosphère, primo je suis pas ton toutou non plus donc t'évitera de me parler comme si je l'étais, deuzio, arrête de faire le caïd avec moi j'suis pas ta copine, j'ai pas de tertio mais j'te dirais de bien fermer ta gueule pour bien conclure la lancé de mes mots."

Le bonheur speed.Where stories live. Discover now