« Bonjour toi, j'avais décidé de ne plus t'écrire mais aujourd'hui c'est trop dur. J'ai pris une décision pour mon bien et ma propre mère n'accepte pas mon choix. Les seuls mots qu'elle a prononcé correctement était : Va t-en. D'une manière ferme et froide j'ai emporter mon café crème et je suis partie. J'ai marché jusqu'à tard la nuit. Je ne suis pas rentrée, je ne pouvais pas. Ma mère me détestait, mon père et mon frère aussi je me sentais pas capable de rentrer et de regardait la famille me dénigrer comme si j'étais une mauvais personne. Toi tu l'aurais compris, je le sais mais malheureusement tu ne veux plus m'écouter et maintenant que tu as déménager ça n'aurais plus aucun sensl. Plus de nouvelle, plus de toi, plus de nous, plus rien. Malgré ça, je t'aime. »
Quand j'ai dis à ma mère que je voulais me faire internée à l'hôpital pour soigner mon problème, ma maladie, mon Hathophobie, elle l'a refusé, puis elle a crié et pleuré, tout en bafouillant quelque parole totalement inconpréhensible. Je ne comprenais pas sa réaction. Tout parents devraient vouloir le bonheur de ses enfants n'est-ce pas? Ma mère ne voulait pas que je me soigne. Je le comprenais comme ça et je le prenais mal rien de plus normal.La semaine de cours à était longue et pénible. J'ai dû affronté les regards noirs de mes cohabitants toutes les fois où je passais à côtés d'eux, comme si je n'étais qu'un monstre ou encore un être maléfique leurs voulant du mal. Est-ce si dur à comprendre? Vouloir aller mieux était-elle une mauvaise choses? Je ne savais même pas répondre à toutes mes questions qui malheureusement n'étais pas si compliqué que ça puisse paraître. Durant la semaine je n'ai pas beaucoup vu Camélia, elle a été occupé souvent. Alors je vais chez elle tout le week-end et à cette heure précise je l'attend. Sur un parking.
"-Salut gros, ça va? dit Camélia toute en me faisant la bise
elle reprit
-Non ça va pas pourquoi je demande. On va se faire une bonne pizza et des bons gros joints pour que tu m'expliques tout ça je pense que ta besoin de me parler et de te liberer de tout ça.
J'acquiça"
Sur le chemin, nous n'avons pas beaucoup parler ne serait ce que pour ce plaindre des cours que Camélia ne suit plus depuis le début du trimestre. Elle ne supporte pas les cours et encore moins la foule de notre gigantesque lycée. Aussi merdique qu'il soit, les professeurs étaient de bonnes volontés et essayaient de nous pousser un maximum dans nos projets, quelque que sois celui-ci.
Et sur ce chemin là j'ai décidé de lui dire tout. Dans les moindres détail. Je devais la mettre au courant et je m'en sentais obligée, elle était de confiance et elle était ma moitié même si ça faisait peu de temps que nous nous connaissions. C'était la personne que j'attendais dans ma vie, la vrai personne qui vous comprends qui sera vous entendre.
«- Tu sais je t'en ai jamais vraiment parlé... Et j'aimerais le faire... Aujourd'hui. Maintenant. T'as le droit de savoir comme tout le monde.
Tu sais le "toi" à qui j'écris si souvent? C'est mon ancien meilleur ami, Mathias. On se connaît depuis 8ans, mais malheureusement on ne se parle plus. Pour des broutilles en plus. Je suis sortie avec un garçon, qui s'appelle Oliver, il m'a brisé alors que je l'appréciais énormément. Mathias n'a pas supporté le fait que je me laisse approcher par un autre garçon car avec ma maladie je ne pouvais avoir aucun vrai contact physique sauf avec lui, Mathias, il était le seul que je pouvais prendre dans mes bras, le seul à qui je pouvais autorisé des papouilles, le seul qui arrivé à toucher mon corps. Rien de sexuelle là dedans je te rassure.
Du coup il m'a laissé du jour au lendemain et je m'en suis jamais remise, j'espère encore qu'il revienne. Il est venu me voir. Pour me dire qu'il déménageait. Je me suis effondrée, et lui aussi. On avait mal ça ce voyait. Mais si tu savais comment ça me ronge de plus lui parler, de plus le sentir, de plus le toucher, de plus le regarder, de plus lui parler, de plus le voir. J'en meurs de tout ça, à l'intérieur je suis devenue vide. Vide à cause du manque. Je suis désolée de tout de déballer comme ça Camélia mais fallait que je t'en parle.
Je suis Haptophobe. J'ai peur du toucher des autres. Et ça aussi ça me bouffe la vie, j'ai dis à ma mère que je voulais me faire soigner et devine quoi? Elle n'en avait RIEN À FAIRE. STRICTEMENT RIEN. Elle m'a regardé comme si je l'a décevais. C'est mal de vouloir me faire était Camélia? Est-ce que c'est grave? J'ai vraiment besoin de savoir! Je vais devenir folle si ça continue!
Les sanglots et les cries étaient des appels au secours. Des appels à l'aide. »
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Le bonheur speed.
Teen FictionJour et nuit nous cavalerons. Toute la vie nous nous aimerons.