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J'ai retrouvé ce dessin sur cette photo (média), qui m'a fait énormément de mal mais aujourd'hui j'ai décidé de ne pas écrire dans mon journal donc de ne pas lui écrire. J'ai aussi décidé que je ne me gâcherais plus la vie à l'attendre. Qu'il revienne de son pleins grès, je n'ai besoin de personne pour vivre.
Sur cette brève pensée, je pars à la douche pour rejoindre Camélia à côté du lycée, on doit rejoindre quelqu'un.
Bien entendu aujourd'hui je ne délaisse pas mes beaux habits noirs, pantalon noir, tee-shirt noir, chaussures noirs, sous-vêtements noirs, la totale.
En me maquillant j'ai réalisé que je T'aimais comme si tu n'étais plus là. Et tu n'es plus là du moins, c'est l'impression que j'ai.
Une fois prête je pars en direction du lycée, et Camélia mit attend comme prévu. On roule donc un joint chacune et nous partons en direction d'une maison abandonnée à environ 2 kilomètres du lycée. Sur le chemin, nous rigolons et parlons pour tout et pour rien, comme d'habitude, j'ai donc demandé à Camélia qui nous allions voir. Elle a eu pour seule réponse: "Dzjack".
Il était apparement très connu de notre ville, mzis moi je ne voyais pas du tout qui c'était. Elle m'a dit qu'il ce connaissait en temps que dealer et cliente, rien de plus banale mais quelque chose ne fonctionner pas. Il l'a protégé, et c'est trop rare de voir un dealer s'intéresser à une banale clicos. Au lieu de rendez-vous, nous arrivons devant un grand Casino. Des lumières éclatantes devant nos yeux éclatés. On est rentrée, toutes timides, les gens nous regardaient de haut en bas comme si nous n'étions que des bébés sans avenir vu la personne qui nous accompagnait. Dzjack nous a dit avant d'entrer de ne pas faire attention aux gens et de le suivre, il avait prit un ton très sérieux , trop sérieux. Nous entrons dans un long couloir après avoir descendu des escaliers, je me rend vite compte que nous sommes dans les sous-sols du casino et je comprend donc qu'elle est la place réelle de Dzjack dans ce réseau de drogue, il est très haut placer juste derrière le grossiste, c'est à dire que lui il vend TOUTE la marchandise du grossiste. Des armes, du shit, de la beuh et parfois même des drogues dur mais connu tel que la cocaïne. Sans réfléchir je pris la main de Camélia et je la serra fort. Elle aussi, elle me serra la main, elle comprend elle aussi.
Dzjack ce stop, ce retourne car bien évidemment il marche plus vite que nous et les seuls mots qui lui viennent sont : "Conie, calme ta pote, euh comment elle s'appelle déjà? Ruiz? Ahhhh ouais moi j'vais ps retenir ton blaze j'peux t'appeler Ronie?" je lâché un timide "ouais, tranquille" puis il s'arrête, et franchis une porte en nous faisant signe de le suivre. Le rap commence à ce faire entendre nous ne sommes pas loin du lieu où Dzjack veut nous emmener.
Une pièce avec une table, sept chaises l'odeur nauséabonde me donne un mal de crâne violent.
"J'arrive bougez pas." De tout façon on compte pas bouger, mes jambes flageolent, j'essaye de rester calme tant bien que mal, mais je ne peux pas me contrôler alors qu'un des trois mecs qui sont assis à la table me fixe de manière inquiet, je commence à pleurer. J'angoisse vraiment, alors le mec ce lève et essaye de me toucher mais c'est instinctif je l'agresse et lui balance "Ne me touche surtout pas". Il me regarde, incompris. Camélia pose ses mains sur mes épaules, et me regarde fixement en me répétant "ça va, inspire, expire". J'arrive à me calmer et Dzjack revient avec un sac. Nous ne regardons pas dedans et nous portons alors dans le chemin inverse à l'aller et nous allons chez Camélia vu qu'il n'y a personne son père travaille, et ses sœurs sont à l'école.

Le bonheur speed.Where stories live. Discover now