Chapitre 14 : Surprise !

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Chapitre 14 : Surprise !

Lorsque je me réveille, il n'est plus là. Le lit est froid à l'endroit où il se trouvait cette nuit. Je décide de le chercher dans la maison, ce qui me donnera l'occasion de découvrir son chez lui. Je m'enroule dans la couverture et me lève. J'ouvre une armoire, y prend un Tee-shirt et l'enfile. Il m'arrive aux genoux. Je descends à la cuisine. Il n'est pas là. Je fais le tour du rez-de-chaussée sans apercevoir un signe de vie. Je remonte à l'étage. Je fais le tour des chambres - il y en a 3 -, il ne se trouve nulle par. Je ne sais plus où le chercher quand je me rappelle que je n'ai pas encore visité de salle de bain. J'arpente les couloirs et arrive devant une porte, juste en face de la chambre où j'ai dormis. Je ne me rappelle pas être entré dans cette pièce. Je pose ma main sur la poignée et l'actionne. Elle s'ouvre sans un bruit. J'entre et tombe nez-à-nez avec Aiden. Il est en train de se laver les mains. L'évier est plein de sang.

- Qu'est-ce que c'est ? demandais-je, horrifiée. Tu es blessé ?!

- Non, tout va bien ne t'en fais pas. Jai juste Réglé une affaire urgente. il dit cela avec un petit sourire sadique.

- Comment ça ? Qua tu fais Aiden ?

- Jai cassé le nez plus deux ou trois côtes à cet enfoiré de Josh. Ce n'était que justice.

- Mais tu es fou ! Il risque de porter plainte

- Après ce qu'il ta fais il na pas intérêt !!

- Ok ok ! dis-je en levant les mains devant moi en signe d'abandon.

- Tu ne veux pas mettre Quelque chose ? me dit-il, remarquant enfin ma tenue.

- Oui je veux bien, sauf que je te ferrais remarquer que je n'ai pas de vêtements chez toi. je réponds, ironiquement.

- Ah Oui, c'est vrai Je vais t'en chercher.

Il disparaît. Quand il revient, 5 minutes après, il me tend des sous-vêtements, un Tee-shirt à ma taille et un jean simple. Il me conseille de me laver puis sors de la salle de bain pour me laisser me préparer. Je prends une longue douche brûlante et me détends. Une fois propre, sèche et vêtue, je sors de la salle de bain. Une délicieuse odeur de petit déjeuner me chatouille les narines et me donne l'eau à la bouche. Je me rends à la cuisine, courant presque. Je dérape sur le carrelage et manque de tomber jusqu'à ce qu'Aiden me retienne. Il me tourne vers lui et profite de la situation pour déposer un doux baisé sur ma bouche ; auquel je ne réponds pas, trop marquée par les évènements de la veille. Il n'insiste pas et me fais asseoir sur une chaise, devant une belle assiette remplie de nourriture appétissante. Il s'assoit en face de moi et commence à manger. Je limite, et, en moins de 5 minutes, je fini mon assiette. Aiden m'observe en riant :

- Tu avais faim dis donc !

- Ouais. C'était trop bon, merci.

- Content que ça tai plu. C'est le weekend, on va en ville ?

- Avec plaisir. On ira faire les magasins !

- Ah il pousse un énorme soupir et je ris bêtement.

On se lève, il attrape ses clés sur le comptoir et ouvre la porte. Il fait chaud dehors, et même si nous sommes début octobre, nous n'avons pas besoin de prendre de veste. On prend la voiture et allons au centre ville. Nous nous promenons main dans la main. Sans prévenir, je le tire vers une librairie ancienne que je viens de voir. Il se laisse faire sans rien dire et m'ouvre même la porte. Pendant plus d'une demi-heure je fais le tour des rayons, ce qui na pas l'air d'incommoder Aiden ; on dirait qu'il est dans son élément, tout comme moi. J'achète un ou deux livres puis on sort du magasin. Nous continuons notre chemin pendant quelques minutes, en silence. Aiden s'arrête devant un magasin de vêtements mixtes, il m'emmène a l'intérieur. On en fait le tour rapidement, sans rien trouvé ; nous nous dirigeons vers la porte. Nous sommes à quelques mètres des portes vitrées quand quelqu'un nous barre le passage. Je lève la tête, et, instantanément, mon sentiment de bonheur s'envole. Victoria. Cette peste de Victoria. Elle me détaille de hait en bas et esquisse une moue de dédains. Je ne sais pas ce qui me retient de la gifler. Elle dirige son regard vers mon petit ami et fais des mouvements de hanches.

- Salut, beau gosse. lui dit-elle, aguicheuse.

- Salut, Victoria.

- Tu fais quoi ici ? elle se retient de dire "avec elle", je le vois dans sa tête.

- Je fais les magasins, comme tu peux t'en apercevoir.

Victoria n'a pas l'air de le déranger plus que ça... Il lui fais même un clin d'il. Ca me dégoûte, je m'éloigne d'eux, vexée. Je m'enfonce dans le magasin, me promenant dans les allées quand j'entend qu'on m'appelle. Je cherche des yeux le propriétaire de la voix, et, quand mon regard rencontre le sien, mon coeur manque un battement.

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