"De l'autre côté... ©" première version

Chapitre 19 ©

Gwendolyne et Lucas profitaient de leur bain en amoureux. Ils étaient enlacés dans la baignoire, Lucas multipliant les bisous dans le cou de sa petite amie. Ses mains se baladaient lentement sur son ventre, savourant chaque contact. Gwendolyne profitait de ce moment de tendresse, car en ce moment ils se faisaient rares.

-Quand j'aurais fait la moitié de mes études, j'aimerais qu'on soit trois..., murmura-t-il.

-Tu envisages d'avoir un bébé ?

-Pas qu'un...

-Combien ?

-Deux, trois voire quatre si c'est possible !

-Tu es fou ! Comment ferions nous pour élever quatre enfants ? Tu vas être médecin, tu n'auras pas beaucoup de temps libre.

-Non, mais je profiterai de chaque moment de liberté pour profiter au maximum de ma petite famille.

-On a encore le temps, dit Gwendolyne, avec un sourire.

-Je sais, c'est juste une idée qui est présente dans mon esprit depuis quelques temps.

Gwendolyne se tourna vers lui pour avoir un baiser.

-Tes hormones paternelles commencent à fonctionner ?, le taquina-t-elle.

-Peut-être bien, qui sait ?

-J'attendrais d'avoir fini mes études avant de faire des enfants si ça ne te gêne pas.

-Je serais patient ne t'en fais pas.

Les amoureux prirent le temps de s'embrasser langoureusement pendant de longues minutes. L'eau refroidissait peu à peu. Quand Gwendolyne eut des frissons, Lucas la prit dans ses bras, décrétant ainsi que le bain était terminé. Ils se séchèrent délicatement, chacun faisant attention à ne faire aucun geste brusque. Lucas remis son pantalon en lin, pendant que Gwendolyne se rhabillait aussi. Ils allèrent dans le salon pour regarder la télé. Cependant, un sujet plus grave les attendait.

-Qu'est-ce qu'on fait pour Léa ?, demanda Gwendolyne.

-Je ne vois qu'une seule chose à faire...

-Laquelle ?

-Il faut qu'on en parle à ma mère.

-C'est un peu violent comme solution non ?

-On a pas vraiment le choix. Il faut à tout prix que Léa arrête.

-Mais ta mère est flic. Elle pourrait la mettre en prison.

-Je ne pense pas.

-Elle prendrait le risque de mettre sa carrière en péril pour Léa ?, s'étonna Gwendolyne.

-La connaissant je pense que oui. Léa est droguée, mais c'est sa fille. Ma mère l'aidera. Il faut juste trouver le bon moment pour lui en parler.

-Si tu penses que c'est la meilleure solution...

-J'en suis certain, affirma Lucas.

-J'espère qu'elle s'en sortira...

-Elle est forte ma petite sœur. Je ne m'en fais pas pour elle. Mais en attendant, j'ai d'autres projets...

-Lesquels ?

-Ma petite amie est là, j'aimerais en profiter.

-Tu penses à ce que je pense ?, le taquina Gwendolyne.

-Peut-être bien, mon lit est très confortable.

-Il faut qu'on le teste alors.

Lucas se mit à chatouiller la jeune fille. Cette dernière se leva d'un bond pour échapper à ce doux supplice et courut dans la chambre du garçon. Lucas claqua la porte quand elle retira son t-shirt.