Harry à toujours était différent. Il le sait, il l'a comprit mais s'il ne sait pas pourquoi il l'est. On le lui répète. On le dénigre et on le rabaisse. Ses parents n'ont aucune considération pour lui.
Et pourtant. Il y à toujours une petite étoile...
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- Tu as compris ? Tu essayes de le refaire ? lui demanda Johannah en lui tendant le poupon et la couche.
- Oui ! Je vais essayer, lui répondit Harry.
Le jeune homme s'exécuta, la pointe de sa langue se frottant sur ses lèvres, signe de grande concentration.
- Et voilàa !! Regarde ! lui fit-il en lui montrant le poupon.
- Bravo Harry ! Bon travail ! s'exclama la mère de Louis.
- Merci ! On peut le refaire ? Encore une fois ? lui demanda-t-il en pointant son index en l'air.
- Oui, vas-y, dit-elle en lui caressant le dos.
Harry se remit à sa tache avec concentration.
Louis, appuyé contre le chambranle de la porte, regardait son amant avec amour et admiration.
- Tu crois que j'arriverais à changer Malone ? demanda Harry à Johannah.
- J'en suis sûre mon grand. Et tu as encore du temps pour t'entraîner. Mais je suis sûre que tu vas assurer. Par contre... je n'en suis pas aussi sûre pour Louis, rigola-t-elle.
- Moi je veux être un bon papa. Je veux que Louis soit fier de moi et qu'il ai pas peur de me laisser seul avec bébé, lui avoua Harry, je veux que Malone soit le bébé le plus heureux de monde !
- Mais évidemment qu'il sera le bébé le plus heureux du monde ! Avec deux papas comme toi et mon fils !
- Et il aura la meilleure mamie de tous les temps !
- Ah bon ? Qui ça ?
- Bah toi ! lui répondit Harry comme si c'était une évidence, t'es gentille, toute douce et tu sens bon ! T'es un peu comme ma maman...
- Ta maman ne sait pas la chance qu'elle a d'avoir un enfant aussi merveilleux que toi.
Harry stoppa ses mouvements et se tourna vers elle avant de se blottir contre sa poitrine et de fermer les yeux.
- Louis m'a dit qu'il te prêtait. Que j'avais le droit de t'avoir un peu pour moi...
- Et j'en suis ravie, dit-elle en le serrant contre lui.
- Je t'aime beaucoup Johannah.
- Moi aussi je t'aime beaucoup mon grand. Et je suis contente que ce soit toi que Louis ait choisi. Tu l'as rendu meilleur.
- Pourquoi ? lui demanda-t-il en se reculant, la tête sur le côté, Louis il a toujours été comme ça.
- Oh non ! Ce gamin se moquait de ce qu'il faisait. Tu lui as mis du plomb dans la tête, crois-moi.
