Média : Starset - Monster.
Émotions bouleversées, à trop attendre tu t'es dissipée, au chemin qui t'était destiné.
J'appelle à moi l'élément de l'eau qui semble réticent au départ mais sous ma colère, il commence à faire tomber de l'eau sur les flammes de Jessica. Celles-ci ne mettent pas longtemps à s'éteindre me laissant le libre accès jusqu'à ma proie. Je suis le chasseur et elle est ma cible. Je me dirige vers elle d'un pas assuré, je veux faire durer le plaisir. Je veux la voir me supplier de l'épargner, je veux la voir regretter de m'avoir menacé et de m'avoir traité de stupide. Je suis loin d'être stupide je suis même sûrement plus intelligente qu'elle. Elle ne peut pas me juger personne ne le peut, mais ce que je sais là et maintenant c'est qu'elle est folle de rage et j'aime ça.
Je vois ses yeux briller d'avantage mais je réussis à soutenir son regard, elle ne m'impressionne plus.
Elle me lance des boules de feu que je dévie par un simple mouvement du poignet grâce à l'élément du vent qui est à cent pourcent avec moi, c'est comme s'il avait attendu ce moment aussi longtemps que moi. Il est tellement impatient que je ne remarque pas la tempête qui commence à se lever autour de nous. Jessica n'abandonne toujours pas et tant mieux je veux m'amuser encore un peu. J'ai beau la haïr du plus profond de mon être je dois reconnaître qu'elle est déterminée, pour mon plus grand plaisir. Elle m'envoit une mèche de flammes pour embraser mes pieds mais la terre se lève et s'enfonce avant qu'elles ne m'atteignent. Je dois avouer que je n'ai même pas appelé ce dernier, je suis heureuse de voir qu'il ne me reste plus que le feu et j'aurais enfin contrôlé tous les éléments.
Je me plonge immédiatement dans le jeu, sourire aux lévres et lance une boule de feu que malheureusement Jessica esquive. Ses cheveux ne sont pas aussi chanceux puisqu'ils passent du blond au noirs en quelques secondes. Je vois sa chevelure se raccourcir du côté droit, elle se les
touche comme pour s'assurer qu'une partie était belle et bien partie en cendres.Elle redouble de colère et ses ailes se déploient pour qu'elle puisse plonger sur moi, enragée comme jamais. Dans son élan elle crie et m'attrape les poignets. Réussissant à me faire reculer de quelques mètres mais je retiens aussitôt les siens et lui les tord d'une violence dont je ne me croyais pas capable. Elle hurle. Je vois de la peur traverser ses yeux.
Enfin.
Je peux me délecter de cette peur qui grandis de plus en plus dans son âme. Mais malgré la douleur elle continue d'essayer de me blesser. Avec ses talons elle fait apparaître de grosses flammes noires qui grâce à notre proximité me brûlent les chevilles. Mais je ne ressens aucune douleur contrairement à elle. J'amplifie ma pression sur ses poignets pour la voir s'agenouiller devant moi. Je souris face à sa souffrance et je veux que ça continue jusqu'à ce qu'elle me supplie de la laisser. Elle repensera à deux fois avant de s'en prendre à ma vie ou même de m'énerver. Elle ne me menacera plus. Je m'approche de son visage pour lui souffler les mots qui me brûlent plus les lèvres que ses vulgaires flammèches.
- Alors on fait moins la maline.
C'est ses mots, je l'attaque de tous les côtés aussi bien physiquement que mentalement. Elle grimace. Quel doux visage se crispant de haine et de douleur qu'est le sien. Je ressens des picotements électriques dans mes ongles, trépignants d'impatience. Et si j'essayais de les lui transmettre ? ça risque d'être agréable à voir. Je lui envoie donc de douces décharges et je sens ses doigts ainsi que ses bras se tétaniser devant moi. Ils me sont inutiles maintenant alors je la lâche et la laisse s'effondrer au sol, recroquevillée sur elle-même. Mais je n'en ai pas fini avec elle je l'admire essayer de ne pas pleurer, mais c'est impossible. La peine que je lui inflige force ses larmes à couler le long de ses joues.
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Lullaby Tome 1 : Éveillée
Fantasi"Megan Key, jeune orpheline aux cheveux gris, est assaillie par des regards la jugeant depuis sa dure enfance. Juste par ce qu'elle est « différente » et qu'elle ne rentre pas dans des « normes » imposées par la société. Ils n'auraient jamais cru s...