Bloody Whisper

- Chapitre VII -

«Le mot «vampire» vient de l'allemand «Vampir», signifiant chauve souris.
Le terme slave «Vampyri» est apparu pour la première fois dans l'ouvrage «De masticatione mortuorum in tumulis» (1728) écrit par l'allemand Michael Ranft, écrivain et spécialiste du mythe vampirique. Cependant, cette croyance s'est propagée dans le monde entier.»

La page suivante était remplie d'apparition du mot vampire dans différents livres, ouvrages, ou même films.

Je survolai rapidement la fin du chapitre, et me rendis au chapitre suivant, qui s'intitulait «Apparition du vampire et grandes familles»

« Le premier vampire porte le nom de Giovanni Buoncore. Il aurait vécu dans le château du Monte San Giovanni Campano à partir de 1197.
Sa date de naissance n'est pas répertoriée, mais en 1212, il serait tombé gravement malade. Il ne sortait plus de sa demeure, supportant tout juste la compagnie d'un sorcier slave nommé Dobrosław. Ce dernier lui aurait conseillé, pour guérir de ses maux, de boire une tisane de verveine mélangée avec quelques gouttes de sang humain, et ce, pendant plusieurs jours.

Les semaines suivantes, de nombreux enfants dont l'âge n'était pas supérieur à 12 ans disparurent mystérieusement. Les villageois, apeurés, commencèrent à accuser le sorcier. Il fut condamné à périr sur le bûcher en 1186.

Avant de s'éteindre, il prononça ces mots d'une voix rauque et inhumaine: «Quiconque subira la morsure du Vampyri deviendra Vampyri».

La malédiction ne s'arrêta pas là, certains villageois affirmèrent avoir aperçu une créature humaine cachée sous une grande cape roder près des maisons. Le lendemain, des personnes furent retrouvé dans leur lit, vidés de leur sang et une grande entaille sur leur cou. Aucune goutte de sang ne se trouvait autour d'eux ou sur leur peau, tout liquide s'était évaporé.

Certains hommes, pensant avoir affaire au Malin en personne, décidèrent de brûler les cadavres.

Les meurtres se calmèrent en 1228 jusqu'en 1235, où l'une des filles de la famille la plus riche rentra chez elle, le cou en sang. Elle tomba brusquement par terre devant ses parents. Lorsqu'elle se réveilla, quelques semaines après, elle qui jadis était douce et gentille, commençait à avoir des réactions pour les moins étranges. Un matin, peu avant l'aube, sa mère, s'apercevant que le lit de sa fille était vide, la retrouva dans la bergerie, assise à même le sol au milieu de mouton. La jeune fille avait arraché le cou d'un agneau, et aspirait goulûment son sang. Le pauvre animal, qui d'abord se débattait pour lui échapper, fini par s'immobilisait tout à fait.

La mère, s'approcha tout de même de son enfant pour tenter de le raisonner. La petite tourna la tête vers elle en grognant et feulant, et la mère hoqueta de stupeur. Les cheveux blonds de sa fille était maintenant tâchés de sang, ses yeux étaient entièrement noirs, et des dents pointues sortait de sa bouche sans lèvre. Elle se jeta sur sa mère, lui lacérant le cou et buvant le liquide vitale qui sortait abondamment de la plaie.

Quelques personnes, attirées par les cris, se dirigèrent vers la bergerie, avant de s'immobiliser en voyant la jeune fille penché sur le corps sans vie de sa mère. Elles reculèrent, effrayées . L'enfant leva les yeux vers eux, grogna, se releva et se dirigea vers elles. Cependant, lorsqu'elle sorti du bâtiment et que sa peau entra en contact avec les rayons timides du soleil, elle s'embrasa instantanément. Quelques secondes plus tard, il ne restait à sa place qu'un petit tas de cendre.