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Je suis de retour chez moi, seule. Je ne pouvais pas rester plus d'une nuit chez Avalon et j'ai du partir pour des raisons encore un peu floues pour moi. Problèmes familiaux. Je ne m'en suis pas trop emmêlée, je sais de toutes manières que ma mère ne l'aurait pas voulue. Mais quand mon portable avait sonné dans la matinée et en voyant le numéro de mon oncle s'afficher, je n'avais pas hésité avant de décrocher même de si tôt. J'avais réveillé Avalon pour la prévenir que je devais partir. Elle m'avait doucement demandé quel était le problème et s'était levée elle aussi avant de descendre à ma suite. Jaimie souriait dans la cuisine mais en voyant mon visage, son sourire avait disparu lentement. Elles m'avaient quand même forcée à manger un peu avant de partir et une fois terminé, Jaimie m'avait déposée devant chez moi. Avalon m'avait embrassée pour la dernière fois avant je ne sais quand.

Ça faisait maintenant trois jours que je traînais des pieds dans mon appartement. J'avais essayé de me divertir mais je ne trouvais rien à faire. J'avais commencé par lire mais je n'étais pas assez concentrée. J'ai voulue peindre mais je tremblais bien trop.Allongée dans mon lit, tout tournait en boucle dans mon esprit.J'avais même essayé de m'abrutir devant de la télé-réalité merdique mais je m'énervais plus qu'autre chose.

En début d'après-midi j'en ai eu marre. Je suis allée chercher mon portable avant de composer le numéro de mon cousin. Ce dernier avait décroché dès la deuxième sonnerie m'invitant à le rejoindre.

J'avais pris ma voiture et me voilà là, dans son garage au nord de Londres, à l'aider sur des moteur de Porsches ou autre marques de luxe. Matt m'a prêté une salopette en jean assez moulante, bizarrement parfaitement adaptée à ma taille, pour éviter de tacher mes vêtements et je n'ai gardé que mon débardeur noir en dessous pour être légèrement plus à l'aise. On travaille sur plusieurs pièces et il ne me parle pas des problèmes qui me tournent autour et j'en suis reconnaissante. Mon portable vibre sur le meuble à roulettes derrière moi et je remarque que c'est un message d'Avalon. Je prends quelques secondes pour lui répondre et lui indique ou je suis.

-Ma copine va venir me voir, ça ne te dérange pas ?

-Absolument pas.

Je retourne visser quelques boulons quand il se racle la gorge.

-Danielle ?

-Mmh ?

-Tu sais que, comparé à tes parents, le fait que tu sois gay ne me gêne pas du tout ?

-Oui, je le sais.

-Tu sais bien que je dis toujours « On tombe amoureux d'une personne et non d'un sexe et ce qui doit arriver arrivera. »

-Oui, je le sais Matt. j'insiste.

Il me sourit et retourne positionner quelques bougies dans le capot de sa Ferrari 488 Spider et je retourne à mon assemblage de boulons et cales.

Penchée dans le capot d'une Porsche 911 Carrera GTS, j'entends des pas légers se rapprocher de moi. Aucun doute, c'est Avalon. Elle se colle à mon dos et enroule ses bras autour de ma taille avant d'embrasser les roses tatouées sur mon épaule dénudée.

-Ça va mieux ?

-Oui, c'est juste un peu compliqué..

-Tu n'étais pas chez toi et je voulais te voir, c'est pour ça mon message. Ça ne gène pas le prorpio que je sois là ?

-Non, c'est mon cousin tu sais, il à pas intérêt.

Elle pouffe et s'assoit sur le tabouret derrière moi. Je sens son regard dans mon dos et ça me fait doucement sourire.

Le temps passe et je referme finalement le capot, me frottant les mains fière de moi. Je me retourne vers Avalon et elle me sourit doucement, me fixant de haut en bas, les yeux pétillants.

-Ça va ? Tu ne t'ennuies pas trop à me voir les mains dans le cambouis ?

-Non, je trouve que c'est un spectacle plutôt agréable.

Elle se relève et s'approche de mon oreille doucement avant de chuchoter.

-Et puis, j'aime énormément ce que je vois depuis toute à l'heure quand tu es penchée sur les moteurs.

Elle se recule et me fais un clin d'œil avant d'aller au fond du garage prendre une bouteille de Coca dans le mini-frigo tandis que, rouge pivoine, je m'étouffe suite à ce qu'elle m'a dit. Elle revient en riant, me voyant encore un peu fébrile et tremblant et je me promets de me venger le plus tôt possible. Matt commence à tout ranger et ferme le coté bureau de son garage. J'organise les outils avant de les ranger dans leurs emplacements. Il s'approche de nous tout sourire.

-Dani, merci pour l'aide et Avalon, je suis ravi de t'avoir rencontrée.

Matt lui tends la main et elle la serre avec un immense sourire.

-De même.

-Cousine, au plaisir de te revoir, et si tu veux te salir les mains à nouveau, n'hésites pas.

-À plus cousin.

Je me dirige vers les vestiaires et me change avant de ressortir et d'attraper la main d'Avalon. Elle grimpe coté passager dans mon 4x4 et je m'installe derrière le volant. Je roule un peu avant de m'arrêter à un feu rouge.

-Je te ramène chez toi ou chez moi ?

-Chez toi.

-Okay !

Une fois à l'intérieur, elle appelle sa mère pour la prévenir, ce soir elle reste à dormir avec moi. On commande des pizzas que nous dévorons devant La Belle et La Bête, enroulées dans une couverture et collées l'une contre l'autre. Elle baille et ses yeux se ferment d'eux mêmes. Je la soulève et la dépose sur mon épaule, tête en bas. Elle rit et s'accroche à ma taille. Une fois dans ma chambre, je la lance sur mon lit et elle rigole encore plus fort, me tordant agréablement le ventre. Je m'allonge doucement sur son corps frêle et elle entoure ses bras autours de ma nuque, me regardant avec des étoiles dans les yeux. Ou bien c'est moi qui la regarde comme ça.

Je me penche doucement et embrasse son front, ses temps, son nez, ses joues, sa mâchoire, son cou et enfin ses lèvres. Ses lèvres si douces et brûlantes. Elle remonte ses mains dans mes boucles et tire légèrement dessus. La température de ma chambre augmente doucement et je sens ses doigts gelés remonter le bas de mon débardeur. Je lève les bras, l'aidant à me l'ôter et elle le lance au sol, plus loin dans la pièce. Elle pose ses mains à plat sur mon ventre et les descend jusqu'à mes hanches avant de les remonter. Toute trace de fatigue semble avoir quittée son corps.

À mon tour je saisit le bas de son pull et le relève, l'enlevant avec son aide avant de le laisser tomber au pieds du lit. Elle appuie ses deux mains à plat dans mon dos pour me coller encore plus à elle.Lorsque nos peau se touchent, Avalon soupire doucement et je l'embrasse à nouveau, certaine de ne plus pouvoir me passer de ses baisers. Ses mains glissent jusqu'à mon skinny noir qu'elle déboutonne et galère à m'enlever. Elle rit lorsqu'elle risque de tomber en le faisant glisser sur mes chevilles et je la rejoint dans ses rires. J'accroche mes doigts à la bordure de son slim bordeaux et je tire doucement dessus attendant son accord. Elle m'embrasse et je prends ça comme en un encouragement. Je défait le bouton et la fermeture avant de lui retirer plus facilement que mon propre pantalon.

On se retrouve toutes les deux en sous-vêtements, moi au dessus d'elle, ses mains agrippés à mes avants-bras, me regardant avec autant d'amour possible. Mais je ne ferais de plus ce soir .Avalon, on ne couche pas comme ça avec elle, il faut plus d'amour, de tendresse, plus de temps. Je ne veux pas précipiter les choses et qu'elle pense que je ne suis avec elle juste pour ça. Je soulève ma couette et nous glisse au chaud en dessous. Elle se colle directement à moi et je passe mon bras autour de ses hanches alors quelle pose sa tête sur ma poitrine.

-Bonne nuit honey.

-Bonne nuit babe.


1358 mots. Vu que je suis maintenant en vacances pour deux semaines, je vais me concentrer pour vous faire le plus de chapitres possibles !

EndlessOù les histoires vivent. Découvrez maintenant