On est allongées sur mon lit depuis déjà quelques temps. On a aucune idée de l'heure qu'il est. Tout ce que l'on sait c'est que la lune est haute dans le ciel et que les étoiles nous éclairent. Je suis collée contre son dos et je sens la peau de ses cuisses réchauffer les miennes. Elle tient mon carnet entre ses mains et continue de le lire, phrases après phrases, paragraphe après paragraphes. Mes mots prennent une tout autre tournure et deviennent plus doux que tout ce que j'aurai pu rêver. La voix d'Avalon caresse mes mots et mon cœur s'accélère. Mon ventre se tord d'une sensation nouvelle et j'ai l'impression de tomber encore plus folle amoureuse d'elle. Elle embrasse l'un de mes doigts à chaque textes qu'elle fini de lire.
- 26 Novembre : J'ai des étoiles dans la tête et des ténèbres dans le cœur. J'ai la mélancolie de mon enfance et l'envie de mon futur. Mes mains glacées tiennent le stylo difficilement et je sais que je vais bientôt lâcher. Peut-être que ce soir je dormirais, après que mon sang se soit tourné en alcool. Les gens me laissent, ils partent. Sans moi. Je n'ai jamais eu de meilleur(e) ami(e) en 19 ans. Je me réfugie dans le livres, je vole la vie des personnages. Je m'évade. Les meilleures histoires sont celles qui ne se terminent jamais. Écrivez fort et clair à propos de ce qui fait mal. -Ernest Hemingway.
Elle tourne sa tête vers moi et pose délicatement ses lèvres chaudes contre les miennes. Elle descend doucement jusqu'à la peau de mon cou et l'embrasse. Ma tête tourne sous son attaque suave. Je n'arrive plus à me concentrer sur autre chose que ses lèvres qui appuient sur ma peau. Son souffle chaud me fait frissonner. J'ai l'impression de brûler au contact de ses lèvres. La température de la pièce est étouffante et son corps contre le mien ne m'aide pas à me rafraîchir. S'en est trop pour moi, j'explose. Je la repousse doucement avant de ne céder à mes envies.
- Avalon, non.
Elle se colle bien plus à mon corps et m'embrasse. Laissant une ligne de baiser de mon cou et remontant vers mes lèvres.
- Tes mots me donnent envie de toi. Ils me donnent envie de t'aimer comme tu ne l'a jamais été, elle soupire.
Mon souffle se bloque dans mes poumons et les battements de son cœur résonnent dans mon corps. Ma main est posé contre son ventre et remonte doucement vers sa poitrine. Je sens sa respiration s'interrompre quelques instants et reprendre difficilement avant d'être hachée. Ma main se pose contre son sein et elle balance sa tête en arrière et ferme les yeux, à ma merci. J'embrasse son cou de baiser papillons. Et je réalise ce que je fais, je m'emporte. J'enlève mes mains de son corps et me décolle légèrement d'elle.
- Je ne veux pas profiter de toi, Avalon.
- Tu ne le fais pas, c'est moi qui m'offre à toi.
Elle se retourne complètement vers moi et appuie sur mes épaules pour me forcer à me coucher sur le matelas. Elle m'enjambe et s'assoit sur mon bassin. Une jambe de chaque côté de mon corps. Je pose ma paume contre son ventre, je n'ose pas la déshabiller. Pourtant, j'aimerais connaître sa peau nue. Je caresse sa joue, ses lèvres, son cou, ses clavicules. Elle se penche vers mon visage et je m'arrête de la toucher, mes doigts tremblent. Elle ouvre ses yeux qu'elle avait fermés un peu plus tôt et me sourit. Son sourire me tord le ventre.Avalon appuie presque tout son poids sur mon corps et c'est tellement bon que je ne peux m'empêcher de gémir. Nos pupilles sont comme emprisonnées l'une dans l'autre, nos doigts se lient et nos corps se scellent. On n'est plus que nous deux
- Montre moi comment tu m'aimes, Danielle. Montre moi avec ta bouche, ton souffle, tes mains sur mon corps.
J'avale ma salive avec difficulté. Mon cœur bat si fort dans ma cage thoracique. Je tremble. Avalon radie et illumine mon corps comme une étoile le ferait. J'aime les étoiles, par dessus tout. J'aime leur lumière, j'aime leur diversité. Avalon est mon étoile.
Je tremble encore plus lorsque j'entreprends de la déshabiller. Les bretelles de son soutient-gorge glissent de ses épaules. Elle semble si calme et moi je suis sur le point de m'évanouir. Je passe ma main sur sa poitrine et les fleurs en dentelle de son soutient-gorge noir. Je n'avais jamais pensé que cela puisse être si érotique d'en toucher le tissus et ces fils entremêlés. Je n'avais jamais pensé qu'il puisse me donner autant envie de lui faire l'amour.
Avalon se redresse un peu et je la serre contre moi. J'embrasse son cou puis ses clavicules. Elle se cambre contre moi et je passe ma main libre dans son dos avant de dégrafer son soutien-gorge. On échange de positions et elle se laisse retomber contre le matelas. Ses cheveux chocolat s'étalent autour d'elle et les plus petites mèches collent à ses tempes humides. Je la regarde presque nue, sous moi. Elle est belle. Les étoiles et la lune l'éclairent. Du bout des doigts, je caresse sa poitrine. Je ressens tout avec une force puissante et incroyable. J'ai l'impression que mes sens sont décuplés, que son parfum m'enrobe et que la douceur de sa peau sous mes pulpes de doigt s'étend dans tout mon corps. Il n'y a plus d'autres bruits que nos souffles qui se saccadent à mesure que mes mains englobent ses seins. Je me penche et l'embrasse. Elle halète contre mes lèvres. Je resserre un peu plus ma prise contre sa poitrine. Mes doigts effleurent ses tétons et elle se crispe. Elle gémit mon prénom et je me force à respirer calmement.
Je m'allonge un peu plus contre elle. Ma jambe glisse entre ses cuisses, je sens le tissus de sa jupe contre ma peau, je la sens qui se colle un peu plus à moi. Ma bouche descend le long de son cou et je ferme mes yeux à mon tour. Je la fais languir. Puis, enfin, j'embrasse sa poitrine. Lentement, je l'embrasse et je l'aime. Je l'aime de plus en plus fort, ça me retourne comme une vague. J'ai l'impression de la connaître depuis toujours, c'est peut-être ça l'amour. Rencontrer une personne et se sentir bien avec elle, en sécurité. Se sentir mieux que nulle part ailleurs dans le monde. Je ne me suis jamais sentie aussi bien que dans les bras d'Avalon.
Lentement, je sens son bassin se relever contre le mien. Je ne sens plus le tissus de sa jupe contre moi, c'est plus chaud, presque humide. À mon tour je m'appuie sur sa cuisse, je suis collée à elle, le visage contre son cou. Mes mains englobent ses seins devenus durs contre mes paumes. Ensuite, tout est trop fort.
Elle me retire mon t-shirt et mon skinny. Ses mains agrippent mes fesses par dessus ma culotte. Elle me pousse contre elle. Je souhaiterai me fondre dans sa peau. Je voudrais qu'elle respire encore plus fort, je voudrais qu'elle se frotte à ma cuisse jusqu'à atteindre son plaisir et je voudrais aussi continuer à la déshabiller. La mettre à nue, toucher son corps... Je n'arrive plus à réfléchir. Elle tire mes cheveux et on s'embrasse. Nos corps bougent plus lentement, recherchent plus de contact. Ses doigts glissent le long de mes côtes et de mes hanches. Elle glisse sa main entre sa cuisse et mon sexe et j'arrête de bouger. Elle appuie avec son doigt contre le tissus de ma culotte. Elle me touche tout doucement, timidement et moi je reste collée contre elle. Je respire son cou, de plus en plus fort, il n'y a plus rien d'autre qu'elle tout entière.
On fini par ne plus bouger du tout. Collées l'une contre l'autre, on reprend notre souffle. Je me redresse doucement et embrasse Avalon. On reste un moment comme ça, à s'embrasser. On a repris notre douceur, on ne brûle plus. Je me sens immensément apaisée. Avalon me caresse les cheveux et m'embrasse sur la tempe.
-Je crois qu'on ferait mieux de dormir.
Je regarde par la fenêtre dans son dos. La lune commence à disparaître et les étoiles la suive.
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Endless
RomanceCe n'est pas toujours facile de savoir qui on est. Se remettre en question n'est jamais une mauvaise chose. On ne doit pas avoir peur de ce que l'on va découvrir. On est ce que l'on est. GxG - Dani et Avalon Enchanté, je suis El'