Chronique de Hyendra : Il Était Une Fois au Caire

Entrée Sanglante

Je m'exécute donc et avance lentement vers l'entrée Ouest des cuisines sans courir pour ne pas attirer l'attention des nombreux gardes qui surveillent l'entrée.

Une fois devant celle-ci, je frappe lentement et une servante vient m'ouvrir. Je plaque immédiatement ma main gauche sur sa bouche et lui fais signe de ne dire mot. Le jeune servante m'écoute et obéis puis fait signe à ces collègues de l'imiter.

Je vais vers la salle des gardes et discrètement je prends un sabre affûté dans l'armerie. Une fois en main, je veille à ce que personne ne remarque ma présence et me dirige vers les appartements de la reine Erza, déterminée à la liquider avec rage.

La haine monte en moi, un désir de vengeance m'envahit et je n'ai en tête que les horribles souvenirs qu'elle m'a laissée.

Une vie sans père ... En quelque sorte, un esclavage forcé,et par dessus tout le meurtre de ma chère Sabrina et se son fils Nyam. Je souhaite plus que tout les venger et faire couler le sang de la reine jusqu'à ce qu'aucune goutte ne demeure dans son corps.

J'avance, mes pas et ma respiration s'accélèrent. Je suis à présent devant la porte des appartements de la reine.

Celle-ci est gardée par deux grands hommes corpulents. Ils me voient et me reconnaissent aussitôt. Ni une ni deux je retire mon sabre de son fourreau et je m'approche d'un garde, je lui assène un coup de pied aux parties intimes. Il se tient là où la douleur se fait sentir, et je lui envoie un grand coup de sabre en plein thorax. Il pousse un cri et meurt dans la seconde.

L'autre garde court vers moi et tente de m'attraper mais je me positionne derrière lui et lui tient la tête penchée vers moi. Ni une ni deux je lui tranche la gorge avec hargne et il se vide de son sang sans un cri ni un seul mot.

Je retire mon sabre de sa gorge, encore dégoulinante de sang. Je regarde autour de moi ... Des bruits de pas s'approchent. Il me faut agir, et vite.

Ameutée par le cri du premier garde, maintenant décédé, une servante de la reine vient m'ouvrir la grande porte. Elle me donne sans le savoir, le pouvoir de tuer la reine. Cette jeune servante doit avoir 15 ans, tout au plus. Elle me voit, moi, et mon visage couvert de bleus, mes bras ensanglantés par les cadavres des gardes et mon sabre, encore dégoulinant de sang, prêt à commettre un autre forfait.

Je pousse la servante qui ne dit mot, tant elle est choquée et apeurée de ce qui lui ai donné de voir.

Je me dirige dans la chambre de la reine, elle n'y est pas quand soudain j'entends :

"- Qu'est-ce qui se passe ici ? *Cria la reine*

- Je ne sais pas majesté ! *Répondit une jeune servante*

- Cessez ce raffut enfi... *Elle se stoppe net*

- Bonjour ma reine *Dis-je en passant mon bras autour de son coup et en installant le sabre sur celui-ci*

- Toi, petite esclave. J'aurais du te tuer bien avant ! *Dit-elle avec rage pendant que j'appuie le sabre brillant de sang sur sa gorge, la faisant ainsi ressentir le poids de celui-ci sur sa glotte*

- Eh bien, j'aurais aimée, vous épargner... Je n'ose imaginer la peine que je vais causer à votre fils, Taoh, qui a toujours été bon et loyal envers vous ... Mais il ignore tout de vous. Bref... Vous ne méritez rien, rien de tout ce que vous avez. Fille de bonne famille ? Vous êtes une fille de voleurs, de meurtriers, de menteurs ...

Mais je ne me fais aucun souci, la pesée de votre âme se fera, telle qu'elle doit se faire ... Bonne nuit, vieille traînée ... *Dis-je en lui tranchant la gorge de tout son long. J'appuie sur celle-ci et je sens le sang de la reine couler sur mes doigts...*

La reine lâche prise, elle tombe au sol et je desserre son cou de mon étreinte. Je m'assois auprès d'elle et dégage ses longs et beaux cheveux maintenant couverts de son sang de son visage.

Je caresse son visage et je souris !

"- Alors ... Satisfaite *Bégaye la reine en déglutissant*

- Même pas ! Mais en effet je suis soulagée que justice soit faite désormais ...

- Espèce de ...

Mes mains se couvrent de sang tandis que la reine me fixe de son regard perçant sans pouvoir prononcer une parole.
Elle avait un verre de cidre à la main qui se mêle au sang qui coule de sa trachée sanguinolente.

- Economisez votre salive, il vous en restera de moins en moins *Dis-je en me redressant et en partant en direction de la sortir du palais retrouver Mayre en espérant qu'il ne lui soit rien arrivée* ".

Je cours et cours et parviens à la sortie du royaume. Quand soudain, alors que j'aperçois Mayre, saine et sauve, quelque chose me stoppe dans mon élan ...

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