Chapitre I

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C'est aujourd'hui. Je devais  être condamné... Ma planche en bois en guise de lit et ses barreaux étroit pour fenêtre, cette cellule est ma dernière demeure. Tournais la tête et ne voyais que du gris grumeleu et de l'ombre, un léger jour se fit ressentir sur ma nuque. Les heures passaient et mes occupations étaient les même... Attendre que la faucheuse viennent faire son travail sur la grand cour.
Je ne comprenais pas pourquoi tout le monde n'était pas indifférent à mon égard. En réalité j'étais conscient de ma nature. Mais je ne me l'avouais pas.
Je le savais mais ne pouvais me le rétorquer.

Mais au final, je ne savais ce qu'était la mort, pour l'avoir fait côtoyer à maintes personnes, ce n'est qu'à ce moment que cela me traversait l'esprit. En cette prison. Mais cela m'importait peu.

Quel ennui. Plus long que l'infini, c'est bizarre, quand les criminels sont sur le point d'être exécuté, un immense stress les envahis. Moi, je ne ressentais rien, si j'avais la fesse droite qui me demangeais.

Au fond du corridor, on pouvait soudainement entendre un léger crissement, quel que chose qui se collait et se décollait vite et par intervalle régulier, il s'agissait d'un garde peu grand, d'où la fréquence de pas. Il avait des bottes neuves. Et tout un uniforme neuf d'ailleurs. Noir avec les cols de manche rouge vif et un pantalon rouge lui aussi. Il s'arretait devant ma case, à quelque mètre, puis s'approchait, non gêné mais stressé, il transpirait à grosse goutte. Il ouvrit la porte de ma cellule et bredouillait une suite de mot incompréhensible.

- Ousdedevnonyallez

Je lui demandais de répéter et recula d'un seul coup les bras en avant, l'air de se cacher. Après quelques secondes, il se mit droit comme un piqué et retorquait en articulant exagérément qu'on devait y aller. Je me riait de lui, il devait être nouveau dans le service.

Me tenait par la manche comme le ferait un enfant avec sa mères, sa changeait du grand de l'autre jour qui m'avais presque arraché le bras. Il m'ammenait au bourreau, je m'enlevais de sa faible étreinte pour rejoindre ce capuchoné. Il était très grand, deux mètre quarante-six environ. Lui me tenait les bras fermement avec ses mitaines démesurés, mais je sentais tout de même un léger tremblement en son corps, la peur peut être. On sortait d'un long couloir, dans un halo lumineux qui me piquait les yeux, quand je pu les réouvrir, un stade immense se dressait face à moi
Presque écrasent, les gens hurlaient, criaient, chantaient, mais ne riaient pas. Quand j'etais à leurs vu, les gens se taisaient progressivement, puis le silence absolu. Je montais alors 12 marche, j'aime conter les marches...
Ensuite on me plaça devant un mur où l'on mis attachais fébrilement. Quatre gardes avaient l'arme à la main appuies sur leurs épaules ainsi que l'autre bras droitement collée au corps, ils portaient le même uniforme que l'autre nouveau. Un garde armé d'un simple pistolet, avec des manches jaune cette fois, Sûrement un officier. Il avait le bras en l'air, il dit les mots d'exécution, enjou, feu. Quelques secondes passaient et je me mis à bailler frénétiquement. Les gardes n'avaient pas tiré. Ils étaient blanchâtres.

- Eh bien alors, qu'attendez-vous? Dit l'officier.

Ils le regardaient et ne disaient rien, Ils étaient tétanisés.

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Bonjour, je suis content que vous soyez arrivés jusque là, ça veut dire que vous avez pris le temps de lire.
Cela me fait plaisir de partager des histoires que j'écrit.
Je tenais à parler car je trouve la proximité lecteur/auteur importante.
En tout cas, j'espère que l'histoire vous plaid et n'hésitez pas à me poser des questions pour des eclairements sur ce feuilleton.
(Car ce sera un chapitre par semaine logiquement, le lundi soir)

Merci et bonne lecture ; )

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