Brainless

Chapitre VIII

Je me reveillais difficilement. Quand je pu ouvrir les yeux, je vis le plafond légèrement incurvé par la neige au dessus de celui-ci. Je me releva alors, tourna la tête sur ma droite et vis se petit ange dormir à point fermé. Cela m'emplissais d'une poignemand au coeur, vieille émotions que je ne connaissais pas.
Il me traversa l'esprit qu'il fallait que je fasse les courses. Mais je n'avais plus assez d'argent, juste 1 pièce 50.
Je ne pouvais travailler par mon avis de recherche, je ne voulais pas faire la manche. Et puis ce n'était pas trop grave, il me restais un sandwish que je n'avais pas donner à Masha. Moi je n'avais pas faim. Du moins pas trop, je lui donnerais quand elle se reveillera.

Quelques temps plus tard, elle se reveilla, en son regard vitreux du reveil on pouvait voir... absolument rien. Elle se gratta la tête, elle tourna son regard en ma direction et me dit d'un air excité:

- J'ai faim.

Sa petite frimousse s'éclaircit quand je lui tendis le sandwish. Elle me decocha alors un merci d'une sincérité et gentillesse absolu. Que pouvait-on refuse à une telle bouille.

Quand elle fini on plia bagage et on parti.

Dehors, des vrombissements incessants, des klaxons retantissaient et des brouhahas cacophoniques envahissaient l'espace. Tout cela sous un decors d'hiver fabuleux. Cela me faisais bizarre, je n'avais plus vu de neige depuis vingt ans. Masha, pour elle s'était la première fois qu'elle en voyait, elle en avait vu hier mais elle était si fatiguée qu'elle n'y en avait pas prêté attention. Elle était la bouille comme éclairée, ses yeux brillais littéralement d'un rouge parfait.

On marchait sur le troitoire enneigé avec les craquements que cela comportait. On voyait le sourire sur le visage des gens qui s'effaçaient quand on me voyait. En effet, mes avis de recherche jonchaient les murs et les poteaux. On voyait dans la rue des personnes vêtu en Papa Noyel* qui distribuaient des jouets.

* équivalent du père noël dans ce monde.

Alors je decidais de l'ammener à celui-ci. Elle était toute heureuse. Il prenait son travail à cœur et même en me voyant, il ne dit rien. Il me souriait même, il donna alors un ours en peluche à Masha et elle lui bisa la joua gauche.

C'est la première fois que je ressentais une telle émotion, entre le bien être et la sourire aux lèvres serais-ce cela le bonheur?

On repartait alors vers notre but, trouver la mère grand de Masha.
Elle en était encore toute émoustillée.

Mais ce bonheur ne pouvais être gardé éternellement, j'avais le sentiment d'être suivi. J'évitais de me retourner pour ne pas leurs faire comprendre que je les savais cachés. Mais je restais tout de même vigilant. A force de marche, on fini enfin par voir le fond de la ville, on sorti alors de Oui, à son embout on y voyait la gare. Je me disait alors qu'il serait plus rapide d'aller à Ursulia par le train, bien qu'il n'y passait pas, il s'en rapprochait par une gare alentour. On avait malheureusement pas de quoi payer le train. Cepandantje savais par ailleurs que la ville à côté d'Ursulia se nommait Grosseland connu pour ses festivités journalières et n'étais autre que la capitale ainsi que le principale point de transit des train, alors on pouvais prendre un train de marchandises par la gare de Oui, mais il fallait y entrer sans se faire voir.
On passa alors par l'arrière pour aller du côté des trains marchand. Il y en avait un de l'armée, et un de la poste. On pris naturellement le second. On entra alors dans celui-ci quant le chef de cargaisons se retourna. On était alors dans le wagon à colis. On se mis dans un coin et fis un léger tas de carton pour se cacher.

On attendait alors la fin du chargement, quand me train parti, on entendait dans le wagon de devant, sûrement la tête de file, que l'on arriverait à Grosseland dans quatre à quatre heures et demi. Alors j'en profitais pour faire un léger som avec la petite Masha dans les bras qui elle, avait son pouce à la bouche et son nounours de l'autre main.