Il était allongé dans l'herbe fraîche du soir et contemplait la magnifique étendue bleue nuit parsemée de milliers de paillettes scintillantes. Une douce brise d'été porteuse du parfum enjôleur de la mer vint le bercer. Il ferma les yeux et goûta la saveur de la liberté. Le vent souffla plus fort et l'odeur des pins se mêla à celle de l'air marin. Il se sentait bien. Euphorique.
Étendue sur son côté droit, les genoux repliés, son bras derrière la nuque, elle écoutait le silence. Le craquement caractéristique du vieux bois. La maison était vivante. Elle sentait son sternum se gonfler puis s'affaisser au rythme de sa respiration. Les quelques cheveux qui sortaient de son chignon lui chatouillaient la nuque. Intimement. Elle se sentait seule dans cette immense pièce vide, mais c'était mieux ainsi.
