THE AFFAIR

Chapitre 7

Je m'enferme dans mon bureau de peur de ne plus me contrôler. Jamais je n'avais ressenti ce genre de sentiments devant un garçon, ce genre de pulsions. J'adore ça mais ça me fait aussi un peu peur de ne pas savoir si je vais réussir à me contrôler. Je m'assois derrière ma table et m'enfonce dans mon siège. J'allume distraitement mon ordinateur en espérant arriver à me concentrer sur la compta du restaurant en sachant pertinemment que je n'y arriverais pas. Je n'arrive pas à chasser Peeta de ma tête. Quand je regarde mon écran d'ordinateur, je pense à lui, quand je regarde un stylo, je pense à lui, même quand je regarde par la fenêtre, c'est son visage que je vois. Je soupire en plaçant mes jambes sur la table avant de regarder le plafond. Je ne sais pas combien de temps je reste comme ça à regarder dans le vague quand on tapote à la porte. Je sursaute et manque de tomber. J'ai à peine le temps de me redresser que la porte s'ouvre pour laisser apparaître un sourire radieux qui provoque des soubresauts dans le creux de mon ventre.

_ Salut ! Je te dérange ?, sourit Peeta en passant la tête.

Je sens ma bouche s'étirer instinctivement pour lui rendre ce sourire. Et bien entendu, par la même occasion, mes joues s'enflamment. Il doit prendre ma réaction pour un non car il entre et referme aussitôt la porte derrière lui. Je me mords la lèvre inférieure tandis que ses yeux scintillent et qu'il ne me lâche pas en s'approchant doucement. Je place mes deux mains à plat sur la table et inspire profondément.

_ Que me vaut cette visite ?, je lui demande innocemment en me tendant vers lui.

Son sourire me rend nerveuse, mais une nervosité incroyablement agréable. Il ne répond pas de suite et s'assoit sur mon bureau, à quelques centimètres de mes mains. Ses doigts s'approchent doucement de ces dernières et se met à les caresser du bout des ongles. Je frissonne et ferme les yeux.

_ Peeta..., je gémis, sans pour autant retirer ma main.

_ Quoi ?, minaude-t-il alors que ses doigts remontent sur mes avant-bras et que mes poils se hérissent. Je n'ai pas le droit de venir voir ma patronne pour discuter ?

Je déglutis avec difficulté, me retenant à grand peine de lui sauter dessus. Je secoue la tête et retire prestement mes mains de la table afin de croiser les bras. Peeta hausse un sourcil.

_ Que puis-je pour toi ?, je fais en essayant de me ressaisir.

Peeta soupire en tournant ses jambes vers moi pour me faire parfaitement face.

_ Oh, mais tu peux beaucoup de choses pour moi !

Mon cœur rate un battement et remonte dans ma gorge. La nervosité gagne toutes les parties de mon être, je secoue frénétiquement la jambe sous la table pour espérer rester maîtresse de moi-même. Je ne trouve pas de réponses adéquates et Peeta semble prendre mon silence pour une invitation puisqu'il se penche vers moi et remonte délicatement mon menton vers son visage. Je retiens mon souffle quand je sens le sien qui me caresse le visage. Oh mon Dieu, que j'aime ce que nous faisons ! Je sens ses lèvres se poser sur les miennes avec cette indicible douceur qui me fait tressaillir. Son baiser se fait d'abord tendre avant de devenir de plus en plus passionné. Instinctivement, je me lève et me plaque contre lui. Il place ses deux mains sur mes fesses et me porte de façon à inverser nos positions. Me voilà assise sur mon bureau, mes jambes encerclant son buste. Nos langues dansent frénétiquement, nos souffles se mélangent tandis que je sens ses mains se glisser sous mon chemisier.

_ La... la porte..., je souffle contre sa bouche.

_ Fermée à clés, me répond-t-il malicieusement en se mettant à frotter son nez contre ma nuque.

La chaleur de sa respiration contre ma nuque provoque en moi des frissons incontrôlables et je l'attire encore plus contre moi. Je sens son cœur qui bat à l'unisson du mien et de l'électricité se propage à travers tous les pores de ma peau. Ses doigts dégrafent en une fraction de seconde mon soutien-gorge, j'hoquète de plaisir quand je sens ensuite ses mains venir titiller mes tétons qui se durcissent aussitôt. Peeta retire aussitôt ses mains pour venir déboutonner un à un les boutons de ma chemise. Je sens ma respiration qui s'accélère au fur et à mesure que l'air caresse ma peau nue. Quand ses mains reprennent possession de ma poitrine, je trésaille.