Chapitre 14 : La mort peut être ton amie.

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"Que le meilleur gagne"

  Mais je n'y crois pas, comment peut-il avoir tant confiance en lui alors qu'un de nous va mourir ? Enfin... Qu'il va mourir. En prenant le paquet rouge, je n'étais pas sûr moi. Pourquoi cette couleur ? Tout d'abord, lui. Le Comédien.

Couleur dominante : le rouge.

Passion n°1 : Tuer.

Prénom : Inconnu.

Passion n°2 : Vous torturez.

Nom de famille : Inconnu.

Passion n°3 : Vous regardez souffrir/mourir.

Sexe : Possibilité masculin.

Passion n°4 : Les jeux.

Caractéristique : Grand.

Passion n°5 : Vous regardez vous vider de votre sang.

Mais ce n'est pas sûr de simples spéculations que je sais que je vais gagner. En piochant mon bout de papier au début du jeu, j'ai pu remarquer un truc, le chiffre 24 était écrit en rouge, alors que tous les autres étaient écrits en noir. Sur le sapin, que des boules rouges, mais surtout une jaune, une verte, une blanche et une bleue, les couleurs des harnais, chaque boule de couleurs différentes du rouge arborait une très belle croix (je vous laisse deviner la couleur) rouge. Et c'est à la vue du choix des couleurs des harnais, qu'en quelques secondes, j'ai pu tout comprendre. Non pas par coup de chance, par déduction. Ce n'est pas pour me vanter, mais j'ai un des plus forts QI. de la région...

J'ai bien fait, en ouvrant le paquet rouge, était inscrit au fond de la boîte : BRAVO.

Il va mourir dans quelques secondes et pourtant, il a l'air tellement en confiance. Je ne peux pas lui dire qu'il va perdre et que je le sais, je n'arrive pas à lui dire de se préparer. J'ai pitié, je crée une sensation de peur et de panique sur mon visage pour éveiller aucun soupçon. Je ne compte pas appuyer devant lui, je ne veux pas qu'il panique.

Il appuie. Me crie dessus, pour savoir pourquoi je n'appuie pas, que j'étais une connasse, etc. Mais j'ignorais, un bip, un clignotement de lumières, un bip, un clignotement, et cela, pendant dix secondes. Je commençais à fermer les yeux, il me criait dessus (la panique avait pris le dessus), regarde-moi dans les yeux connasse, tu vas crever, etc. Je le regardais droit dans les yeux, il allait mourir dans trois secondes, il avait compris. Plus un mot. 

PAF !

Je sentis un liquide m'éclabousser qui me fit fermer mes yeux. Seulement une seconde après, je le réouvrits et en face de moi se tenait un corps sans tête. Il resta deux secondes debout pour s'écrouler à mes pieds, mes cheveux avaient plus cette blondeur que j'avais, ils étaient rouges et noirs, des morceaux de cervelles, de dents, de peaux et autres composants humains, s'entremêlaient sur mon corps et ma tête. Il était mort d'une balle de fusil dans la tête, je levais la tête et vit le Comédien à sa fenêtre, le fusil chaud encore dans les mains. Un lâche.

Dans le haut-parleur, le Comédien me demanda d'actionner mon harnais, je n'étais pas sereine. Une respiration, deux respirations, trois respirations, mon pouce qui presse le bouton.

PAF !

Un cri sortit de ma bouche, j'ai cru mourir, une musique de cirque crachait des haut-parleur, j'ouvris un œil et vis des confettis tombés de plusieurs tubes ayant apparu depuis mon harnais. Un sentiment de plénitude, je me retrouvais seule au milieu de la pièce, ensanglanté, un espèce de remake de Carrie au bal du diable. Je regardais toutes ces personnes mortes autour de moi et même si tous ces procédés de morts étaient atroces, le mécanisme de chaque machine est tellement poussé, peu de personnes peuvent faire ce genre de choses... Je regardé le Comédien dans les yeux, des yeux intenses, verts. Je le connais c'est sûr, cette intelligence, ses yeux sournois et mystérieux. Crois-moi Comédien, je vais trouver qui tu es et t'arrêter sale ordure."  

***

"Quasiment un an que j'étais parti, je suis assez déçu, ils m'ont oublié, du moins essayer pour certains. Tous se sont forcés de ne plus parler de mes œuvres. Jamais dans cette ville quelqu'un d'autres que moi n'a été aussi violent et tout ce que l'on trouve à faire c'est de m'oublier. Meurdeure-sur-Sainkil, tu vas le regrettait, je vais te tuer. Tu croyais que le mes premiers meurtres étaient horribles et sadique ? Détrompe-toi mon amie, je vais te réduire au chaos. Il y aura tellement de sang que l'on pourra repeindre chaque bâtiment de cette chienne de ville.

Et je crois avoir bien marqué le coche avec mon jeu de Noël. Plusieurs personnes se sont démarquées, d'autres ont échoués. Mais Ophélie... Elle m'impressionne, comme toujours. Depuis petit c'était elle ou moi, le concours de l'intelligence. Une version intellectuelle de qui a la plus grosse, mais malgré tout on s'appréciés. Jusqu'au jour où elle nous laissa "les paumés" pour rejoindre l'élite, cette élite que je méprise, cette élite que je veux détruire. Vous êtes sûrement en train de vous demander (depuis le début) pourquoi puis-je commettre ces meurtres. Ce n'est pas encore le bon moment pour vous le dire mais, ce n'est en aucun cas après le départ d'Ophélie. Je veux bien avoir un esprit instable, sanguinaire et pulsionnel, mais jamais je tuerai pour autrui, non, autrui sera tué par moi.

Mais je prends des prises de risques énormes, si Ophélie était tombé sur l'épreuve de la clé USB, je ne donnais que très peu de temps avant d'être démasqué, son intelligence l'a emmené sur l'épreuve finale et chaque indice a été compris à une vitesse, je l'ai vu qu'elle avait compris le système, elle a une manière de réfléchir que seuls ceux qui la connaissent savent qu'elle est sur le point de tout résoudre, mais je suis là pour lui mettre des bâtons dans les roues. Son petit-ami à gagner la clé mais, blessé comme il était, il a oublié la clé au sol, si ce n'est pas un coup de chance. Un sacrifice qui n'a servi a rien, personne n'a osé la toucher, ils avaient peur de la mort. Et pour l'instant je tiens leurs misérables vies entre mes mains."

***

"Nos familles nous attendaient dans le parc où tout à commencer. Après que les confettis soient sorti de mon harnais, la porte d'entrée s'ouvrit tout le monde a fuit en courant, il restait juste Morgan et moi, je m'approchais de lui, à la porte Séverine et Axel nous attendait, ils croyaient qu'il était mort. J'étais devenue la béquille de Morgan, à moitié dans les vapes. On marchaient très doucement, il pencha sa tête pour se blottir dans mon cou et me murmurer : "USB". Je l'avais oublié celle-là, elle n'était plus sur le traîneau, elle a dû tomber... Je regardais Morgan pour lui dire : "Désolé". Il n'eut pas le temps de comprendre, je fis exprès de tomber à terre, il suivi ma chute et eut mal, Axel et Séverine se mirent à courir pour nous relever, en tombant je vis et sentis des morceaux de cervelles tomber de mes cheveux. Couché sur le ventre je tournais la tête en direction du dessous du traîneau, la clé était là, bingo, pendant sa torture il a sûrement dû la faire tomber. Pourquoi avoir fait comme si on tombés me diriez-vous ? Il nous observé, son fusil toujours dans la main et personnellement je n'étais pas encore prête à mourir. Mon plan marchait, Axel, en accourant vers moi pour me relever, me cachait des yeux du tueur. En quelques secondes je tendis le bras pris la clé et la serra fort dans ma main droite. Axel m'aida a transporté Morgan et sans un mot nous rentrions.  "

***

"Ce que je ne supporte pas après la fin d'un jeu c'est le nettoyage. Tout est verrouillé, j'ai très peu de temps pour enlever les preuves avant l'arrivée des flics. Il me manque juste un truc, la clé USB, je ne la trouve pas, dix minutes que je cherche et rien. Petite pute, ce n'était qu'une ruse sa chute pour la prendre. Mais comment a-t-elle pu me berner aussi facilement. Je me sens tellement con et je déteste quand on me prend pour un con. Tu vas mourir crois-moi, je vais te réserver une belle et bonne souffrance. Un Happy End inversé.

PAM ! PAM ! PAM !

Les flics, il est trop tard. C'est l'heure de partir. Ne vous inquiétez pas Meurdeure-Sur-Sainkil, je vais revenir très bientôt et des têtes vont tomber."

Scream Kings And Queens Où les histoires vivent. Découvrez maintenant