Scream Kings And Queens

Chapitre 15 : Révélations et meurtres par passion

"Vous aviez vraiment cru que j'allais me laisser avoir par les flics ? Vraiment ? Ce serait mal me connaître ! 

Après avoir défoncé la porte d'entrée, plusieurs armes étaient braquées sur moi. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que j'avais le doigt sur un bouton qui, à sa pression libéra une fumée épaisse qui cacha mon évasion par une trappe amenant sur plusieurs tunnels dans lesquels on se perdraient si nous ne connaissions pas le chemin. Mais que voulez-vous, ils n'ont même pas trouvé la trappe. Imbéciles.

C'est la fin. Je le sens. Cette bande de petits bâtards vont bientôt connaître la vérité. Que faire ? Les arrêtés ? Ou bien, fuir à jamais ? ..."

***

Ils venaient d'arriver au parc, la police interrogée toutes les victimes du calendrier, tous leur indiquèrent le chemin. Ophélie porté encore à bout de bras Morgan. À peine arriver qu'il fut arraché de son étreinte par des ambulanciers. Ses parents foncèrent sur elle, la serrèrent, mais celle-ci ne bougea pas, elle regardait dans le vide, elle réfléchissait. Il risque de mourir, il s'est sacrifié pour elle, elle s'en veut.

Séverine et Axel s'étaient assis sur un banc, ne bougeaient plus eux non plus, ils regardaient la police, armée, courir sur le chemin de terre menant au hangar où se sont jouées leurs vies. Ils se demandaient si c'était le dernier jeu auquel ils allaient participer ou si le Comédien allait revenir rejouer avec leurs vies, qui sait, une dernière fois.

Séverine n'avait plus d'espoirs, depuis le début, il s'acharnait sur eux. Axel, lui, avait compris quelque chose. Ils vont être le quatuor final, au minimum un d'eux allaient mourir, c'est comme ça. Ils n'ont pas été réinvités pour rien, le Comédien désire expressément leurs morts. Allez savoir pourquoi. Plus les jours avancent, plus il voit la mort, près de lui, le saluer, elle et sa faux. Morgan allait survivre, il en était sûr.

À ce moment-là, les quatre pensés à la même chose : il va falloir débusquer le Comédien avant qu'il nous débusque. Ophélie regarda la camionnette de l'ambulance se dirigeant vers l'hôpital. Ses parents l'assommait de paroles d'amour.

"Il faut que je sois à l'article de la mort pour que vous vous inquiétiez pour moi."

Cette phrase était sortie sans crier garde de sa bouche. Elle tourna sa tête vers Séverine et Axel, tout en étant stoïque. Ignorant ses parents abasourdit par cette micro-rébellion, elle marcha vers eux. Elle savait, eux aussi. Ophélie montra la clef, Séverine, les yeux bouffés par les larmes, la tête posée dans les bras d'Alex, regarda Ophélie. Elle comprit.

"Ce soir, 22 heures, le parc. Ne venez pas seul, soyez toujours accompagné."

Ils savaient tous les trois.

Ils seront le quatuor final.

***

" Pute.

Je n'en reviens toujours pas que tu m'ai berné.

Pute.

Je vais te crever.

Pute.

Tu te crois exceptionnelle ? Intelligente ?

Pute.

Tu crois que tu as la réponse entre tes mains ? Que cela allait être si facile que ça ?

Pute.

Pour qui me prends-tu ! Elle est cryptée. Attends-toi à une belle surprise, tu ne seras pas déçue. Je t'appréciais bien à l'époque, tu sais. Mais je m'attendais pas à autant de triche venant de ta part. Elle ne t'était pas attribué cette clef.