Chapitre 11 : Les sept péchés capitaux et ses sentences

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 Les yeux fermé, assommé, un liquide coula sur son front, il ouvrit les yeux, il était dans le noir, Axel, 17 ans, ne voyait plus rien. Il commençait à paniquer. À gémir. Ses mains étaient liées à une chaise, il essayait de crier mais rien à faire, que des étouffements sortait de sa bouche, peut-être dû à la peur. Il s'attendait à une réponse, mais rien, juste le bruit de multiples respirations, faibles. Alex réfléchissait, s'il avait été kidnappé, il ne fallait pas montrer qu'il était réveillé, il se tut. Au bout de quelques minutes, une personne se réveilla.

C'est quoi ce bordel... EH OH ? Il y a quelqu'un ? Où suis-je ? Que quelqu'un m'explique s'il vous plaît...

Axel essaya de répondre, mais ces seules paroles furent des bruits, des onomatopées. Cette voix il la reconnaissait, Cindy, l'amie de feu Lisa Tercat, accro à la coque et autres drogues dures.

Si c'est une blague, c'est pas drôle. Parles avant que je te défonce connard.

Ses cris aigus commençait à réveiller les autres pensionnaires, certains étaient bâillonnés, d'autres non. Un vent de panique s'installa et un brouhaha démarrait. Sept personnes étaient retenues au piège, certaines allaient survivre, d'autres non. Une lumière s'alluma, très cru, vous obligeant à fermer les yeux tellement qu'elle est forte. Sept personnes étaient attachés sur une chaise et tous avaient un support devant eux. Silence. Tout le monde se regardaient, plus personne n'osait parler. Ils admiraient ce qui se tenait devant eux.

Axel, garçon assez corpulent, avait une tablette, avec dessus un paquet de chips, une barre de chocolat au caramel et trois muffins.

Pierre, apparence négligée, connu pour sa paresse absolu, n'était pas attaché à chaise, mais avait, attaché à ses bras, ses jambes et son cou, des sacs de briques de dix kilos chacun.

Ludivine avait à ses pieds un couteau, une batte de baseball parsemé de clous et une caméra.

Séverine, avait des objets emballés dans un petit sac en plastique sur sa tablette.

Hannah, connu pour sa débauche sexuelle, comme son ancienne acolyte décédé Marie, avait une tablette aussi mais celle-ci était vide. Elle était en sous-vêtements sexy.

Matthieu, quant à lui, avait devant lui un mécanisme assez étrange, il ne savait pas à quoi servait cette machine, un bouton rouge était devant lui.

Et enfin Cindy, elle avait une tablette très proche du visage, avec dessus, une substance blanche, ressemblant à de la coque.

Sept personnes. Sept chances de survie, sept chances de mourir. Perplexité. Ce mot correspondait à la situation actuelle. Perdu, apeuré, seul, ces sentiments étaient enfoui au fond de chaque personne présente. Une odeur de mort régnait dans la salle. Une salle ordinaire mais sale, carrelé sur les murs et le sol, d'un blanc passé, jaunâtre à certains endroits, noirs à d'autres, à un tel point qu'une odeur de moisissures régné dans la pièce. À chaque coin du plafonds, à côté des multiples et épaisses toiles d'araignées, se trouver des haut-parleurs. De vieux néons éclairait la salle, il y en avait quatre, le troisième pendait dans le vide, on ne comprend toujours pas comment il fait pour encore éclairer.

Un crépitement survint du haut-parleur. Un crépitement long et pénible. Tout le monde se regardaient, sans bouger sans parler. Ils attendaient, voir ce qui allait se passer. Un murmure commença à sortir des haut-parleurs :

"Seven,

Seven,

Seven,

Seven..."

Ce murmure continué sans cesse, il y eut plusieurs étapes avant la compréhension. Premièrement, la surprise d'un son, ensuite comprendre que ce n'est pas un mot français, ensuite le trouver et le traduire, puis se demander quel est son importance. Ce cheminement à la compréhension fut le même pour chacun.

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