Chap 17 : demasquer ?

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PDV IVY

il ne répond toujours pas.

Son silence ne fait qu'augmenter mes doutes.

Mon cœur attends patiemment sa réponse, espérant que tout ça ne soit qu'une blague de mauvais goût.

Ivan : ne me regarde pas comme ça ce n'est qu'un flingue.

Moi : ce n'est qu'un flingue ?

Ivan : toi aussi tu en avais hein hier je te rappelle.

Moi : mais... Je... Non... Enfin laisse tomber.

Ivan : ne t'inquiète pas... ce n'est qu'un flingue Que je garde au cas où il se passerait quelque chose rien d'autre.

Ce qu'il vient de dire me rassure quelque peu.

Heureusement il ne cherche pas plus à savoir.

Quoi que, une petite voix me pousse à ne pas le croire.

Je me contente d'un mouvement de tête positif.

Durant notre dialogue nous nous étions rapprocher, même un peu trop.

Quelques centimètres séparaient nos deux corps et son souffle percute contre ma joue. Mon regard dévie entre ses yeux et ses lèvres tellement tentante.

J'arrive à distinguer dans son regard une lueur différente que d'habitude.

Ivan : Pourquoi tu fais ça ?

Ses lèvres ont frôlé les miennes après ce chuchotement, et sa question me laisse perplexe.

Moi : Pourquoi pas ?

Ivan : Qu'est-ce que tu es en train de me faire...

Cette question résonne dans un ton mélancolique.

Je ne comprends pas qu'est-ce qui lui prend.

Il recule et me tourne le dos. Il avance vers la porte et avant de sortir me lache une dernière phrase.

Ivan : laisse ton cœur te dire la vérité, lors ce que tes yeux ne voient que mensonge...c'est niais hein ? Mais quand on n'y pense c'est tellement vrai.

Je me raidis un instant encore chamboulée par ce qu'il vient de dire. Serait-il bipolaire ?

Après quelques minutes de réflexion j'en juge qu'il est temps pour moi de partir.

Je cherche mes vêtements de la veille mais n'étant pas assez confortable pour moi je décide de lui piquer un T-shirt et un jogging.

Une fois habillé je me dirige vers la porte d'entrée et le croise dans le salon. Je le regarde quelques secondes puis m'en vais en claquant la porte pour signaler mon départ.

Une fois dehors je me sens déjà un petit peu mieux et je n'ai aucune envie de retourner à la maison.

Je décide de marcher un peu et longer les rues de cette ville. En marchant dans la rue je vois des tas de gens au grand sourire et aux rires rayonnants.

Comment aurait été la mienne si je n'étais pas agent secret ? Si je ne l'avais pas perdu...manan ? Si papa n'était jamais parti ?

Je prends le temps de m'imaginer une petite vie comme ça. Simple, avec dés hauts et des bas. Même si je n'ai que quelques vagues souvenirs de ma mère, le visage de papa est remplacé par une lueur blanche dans mon esprit .

When the stars shineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant