CHAP 21 : C'est de ma faute

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PDV IVY

-Je répète ma question, qui es tu vraiment Ivy Dester ?

-C'est a moi de te poser la question tu ne crois pas ? Qui es tu pour vouloir tant savoir qui je suis ? Pour me déstabiliser a ce point et même pour posséder une arme ?Vas y champion, t'attends quoi ? Tu en ais  capable, j'en suis sur, vas y fait le.

-Ne me pousse pas a bout.

-J'attends de voir, vas-y, fait-le, puisque tu doutes tellement de moi, mets-y fin, je t'att-

Je n'ai pas le temps de réagir plus que ça.

Le dernier song que j'entendis,

Était celui du tir.

PDV IVAN

Elle tombe par terre. Du sang commence a s'écouler de partout . Pris par une poussée d'adrénaline je l'avais fait, sans aucun remords.

Mais maintenant, la panique monte un peu plus chaque seconde.

J'avais tiré, je l'ai fait , j'ai tiré sur la personne que je veux protéger. Qu'est-ce que j'ai fait.

Je plonge mon regard dur dans le sien encore conscient un moment.

-Voila ce qui ce passe quand on me pousse trop a bout.

Je lâche un juron et la transporte vers la voiture.

Je me dirige vers notre base secrète. J'accélère un peu plus car le sang coulait toujours.

Je grille tous les feus rouges, en 2 min j'étais déjà arrivé. Je la soulève et descends les escaliers a toute vitesse.

-Qu'est ce qui c'est passer ?

Alex arrive vers moi dans une marche rapide, étonné de la situation.

-On a besoin d'un médecin . Dis je le plus calmement possible

Il n'attend pas une minute de plus et par a la recherche d'un de nos medecin.

Apres un petit moment le médecin l'emmène vers la salle d'opération.

Je ne regrette pas ce que je fait, elle m'a poussé a bout et je déteste ça .

Mais j'ai quand même ce pincement au cœur de la voir comme ça .

Abi arrive et s'assoit prés de moi sans un mot. Elle respecte le fait que j'ai besoin de silence, c'est ce que j'adore chez Abi, elle pense comme moi .

Apres un bon bout de temps, elle décide de parler.

-Ivan.

-Non Abi s'il te plait.

-Explique moi, doucement, depuis le début.

-MAIS JUSTEMENT..je n y arrive pas . Finis je par un murmure.

Elle me prend dans ces bras et applique quelque geste réconfortant sur mon dos.

-Doucement, depuis le début.

Je commence mon monologue en lui expliquant tout depuis le début. Elle m'écoute attentivement et en aucun cas ne m'a interrompue.

-Est ce que tu l'aimes ?

-Non bien sur que non.

Elle me fit un regard que seul elle peut me faire.

-Tu sais ? ça te ferait du bien d'aimer. De sentir le bonheur que ça procure, la joie, l'envie, la tentation .

-Je n'aime personne, je n'ai pas le temps pour ces gamineries.

-Tu m'as dit qu'elle te cache quelque chose. Qu'a un moment tu as cru que c'est la personne qui nous ridiculise a chaque fois et si en fait...C'est elle le problème et pas toi ?

Je n'ai pas le temps de penser a ce qu'elle vient de me dire, Alison débarque et nous jauge du regard, puis s'arrête sur moi.

Alex a du tout lui expliquer . Elle qui est toujours gentille et drôle, pleine de vie, me jette un regard lourd de sens .

Croyant qu'elle allait me ridiculiser et m'en vouloir, elle me prend dans ces bras.

Ali' : T'es vraiment un connard...Ne t'en fais pas, tout va s'arranger.

Abi : Venez on va prendre l'air.

Je secoue ma tête négativement.

Moi : Je dois rester ici.

Ali : Tu veux qu'on te tienne compagnie?

Moi : Non merci, je veux rester seul.

Abi : D'accord, si t'as besoin de quelque chose, appelle nous.

Je leur fis oui de la tête et replonge dans mes pensées.

Je dois rester ici et savoir ce qui va lui arriver.

******

3h s'étaient écoulées.

Toujours aucune nouvelle .

Le médecin sort de la chambre, je me lève et lui jette un regard pour l'inciter a parler.

-La blessure était très profonde, on a faillit la perdre a plusieurs reprise. Si vous n'étiez pas venu si rapidement ça aurait été fatale. Pour le moment elle a besoin de beaucoup de repos et éviter les sensations fortes. Elle est dans un commas artificielle pour le moment vous pouvez aller la voir .

J'hésite un instant puis decide d'y aller. Toujours ce regard impassible vers la chambre en question.

Elle était couchée sur se lit, pleins de machines autour d'elle, des dizaines de câbles l'entourant pour la maintenir en vie.
J'apporte une chaise du fond de la salle et m'assois prés d'elle .

En même temps elle t'a  bien saoulé me souffle ma conscience. Tu peux pas la fermer des fois ?
Ok je sors
C'est ça
La phrase d'Abi me revient en tête  "et si c était elle le problème " ? Non ça ne colle pas en fait.

Je regarde son corps, essayant de me convaincre moi même que ça ne me fait rien.

je suis le baron du marché de la drogue. Ce n'est pas ça qui va m'atteindre même si dans le fond...Je suis désolé.

Je prends sa main pour la prendre dans la mienne, mais au moment de bouger son bras, un bout de papier tombe de sa poche.

Un papier qui m'ai d'ailleurs familier.

Je serre le papier dans ma main, regarde ce visage blême et fini par réaliser...

..C'est de ma faute.

When the stars shineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant