Chap 18 : six pied sous terre

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Si je le laisse par terre il va mourrir .
Rappelez-moi de me donner une claque monumentale après ce que je vais faire.

Je suis venu en voiture, je le transporte avec beaucoup de difficulté et le place sur la banquette arrière.

J'ai deux choix soit l'hôpital soit à l'hôtel et non ce n'est pas ce que vous croyez.

je conduis jusqu'à un petit hôtel un peu délaissé de la société. pourquoi l'hôtel et non pas l'hôpital ? Et bien qu'est-ce que je vais dire au docteur ?

J'ai cru que c'était un gros macho qui snif de la cocaïne avant de m'apercevoir que c'est apparemment un mec que je connais...ou peut-être pas.

Ouais là c'est sûr c'est moi qu'ils vont prendre pour une malade. Je gare la voiture, on est enfin arrivé. Je me dirige rapidement vers la réception.

Elle me donne les clés et je transporte cet inconnu vers la chambre. Il pèse son poids le con.

Je le pose sur le lit et sors de mon sac tout ce dont j'ai besoin bandage, paumade , pilule, désinfectant.

Je commence à lui désinfecter les plaies et je vois ses yeux se plisser de douleur... Bien fait tête de bite.

Je lui mets les bandages là où il faut et de la pommade sur ses hématomes.

Dès que j'ai terminé je lache un soupir de soulagement.

je n'ai toujours pas enlevé sa cagoule, je ne sais  toujours pas si c'est lui. Et si c'était vraiment lui ?

Je vais m'approcher pour essayer de voir mais c'est à ce moment qu'il se décide de se réveiller en cognant sa tête dans le lampadaire accroché au mur.

-putain aiiie...t'es qui toi.

J'ai oublié de préciser que je porte toujours ma cagoule moi aussi ? Peu importe

Sa voix m'est familière

-Ça me revient. La connasse qui n'arrête pas de foutre en l'air tous mes plans.

Il a quoi lui ? Il sniffe du sable ?

Moi : et oh un peu de respect je viens de te sauver la vie.

??? : En principe c'est toi Qui m'a agressé.

Je n'arrive toujours pas à distinguer si c'est Ivan ou pas, d'un côté il lui ressemble est d'un autre pas du tout.

??? :  tu vas me dire qui t'es ou pas ?

Moi : ça ne te regarde pas.

Il se lève et s'approche.

il boite légèrement et affiche quelques fois des grimaces de douleur.

J'étais un peu trop concentré sur ses expressions faciales que je n'avais pas remarqué qu'il vient de sortir son arme et de la pointer en ma direction.

Je viens quand même de lui sauver la vie, bon OK c'est a un dealer psychopathe à qui je parle.

? ? ? : Tu vas me dire qui t'es ?

Moi:....

???: Soit tu me réponds maintenant et clairement soit dans 10 secondes tu seras 6 pieds sous terre.

il s'approche et tend sa main pour me retirer la cagoule.

Moi : Je te préviens si tu enlèves cette cagoule, si tu es vraiment la personne à qui je pense, tu t'en voudras toute ta vie de l'avoir fait.

Il stoppe son action et après quelques secondes de réflexion retire sa main

Moi : laisse ton cœur te dire la vérité quand tes yeux ne voient que mensonge

PDV IVAN

Ces mots me figèrent instantanément, ces mots que j'ai dit à Ivy...

Moi : Si tu me dis pas qui t'es je te bute.

Elle : Si tu le voulais tu l'aurais déjà fait.

Je baisse mon arme, elle a raison.

Moi :  Part, casse toi.

Elle me regarde quelques instants, puis s'en va sans laisser de traces. Je l'ai laissé partir...

Qu'est-ce que je viens de faire ? Une petite voix dans ma tête me pousse a croire Que cette fille pourrait très bien être Ivy.

Je m'assois sur le lit et me laisses tomber en arrière.

Quelqu'un frappe à la porte et m'interrompt dans mes pensées. Je me lève pour ouvrir.

???: monsieur quelqu'un vous a envoyé un colis.

Il me tend le paquet, je le remercie et ferme la porte.

J'ouvre le colis et regarde son contenu. C'est une petite boîte noire, je l'ouvre et y trouve une lettre.

« Cher Ivan Brewen , c'est bizarre n'est-ce pas ? À croire que le traître se cache dans ton entourage? à croire que la personne que tu veux protéger est capable de te tuer ? Mais non, le traître est loin, beaucoup plus loin. Je suis là prêt de toi. Mais un conseil ne cherche pas. La réponse tu ne la trouveras pas avant que je ne le décide. Je t'observe, te menaces, te sui comme l'ombre que je suis. Ne cherche pas tu trouveras la réponse. Elle est là à quelque pas mais n'y va pas tu te détruiras et c'est à moi de faire ça. Je veux ma vengeance. Je veux ce qui m'appartient. Ce que je n'ai pas eu alors qu'il est mien. Tu me connais, je suis là, mais l'heure venue on se verra. J'aurais ce que je veux et toi ta mort sera a moi. Profite bien des étoiles et ce qui est sous tes yeux. Ne cherche pas a voire mieux. Le moment venu on rejoindra Dieu. »

When the stars shineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant