Carnet De Rêves

Nuit du 24 février 2017

Je suis dans un dojo et je m'entraîne (je ne pratique plus de sport de combat depuis sept ans). Je suis aussi affutée qu'avant. Après cela j'échange sur un chat avec FeuFoLex et je me retrouve en cours d'anglais sous le gymnase. L'ambiance est plombante. Je n'ai pas le moral. On me rends une copie bien foirée et la prof ne comprends pas que je l'ai autant raté.
J'ai un geste rebelle, je jette mon stylo en disant que tout cela est vain et que ça ne sert à rien. Je sens une larme qui coule. Une collègue qui est dans le même cours que moi viens vers moi pour tenter de me rassurer mais je l'envoie chier en disant que ce n'est pas le moment, que tout est perdu, que quoi qu'il arrive, ils viennent pour nous et ils sont déjà là.

À la fin du cours des bikers arrivent et nous tournent autour avec leur casques. Je sens leur haleine dégueulasse dans mon cou. Nous arrivons dans une supérette et la transformation commence. Ils deviennent des loups-garous zombies parfaitement atroces. Je m'empare de ce que je peux pour me défendre. Je me bats comme jamais. Je saisis le casque de moto de l'un d'entre eux et commence à casser leur crâne à toutes volées. Le dernier porte un katana dans le dos. Je l'attrape et je continue. Certains de mes amis sont au sol. Mordus. J'enfonce d'un coup sec le sabre dans leur front pour éviter la transformation. Je me cache ensuite derrière un rayon et j'attends patiemment. J'entame alors une tuerie sans discernement et je tue plusieurs innocents qui arrivent dans la supérette. Une amie encore vivante me calme et me dis que c'est fini, les bikers sont tous morts.
Au fond de moi je sais que d'autres viendront. J'ai envie de détruire le monde entier à ce moment-là, mais je me calme. Je me dis intérieurement que je suis une personne détestable parce que je n'ai pas de regrets d'avoir assassiné des loups-garous zombies et des faibles, car les faibles se seraient faits avoir peu de temps après et seraient devenus pareils.

RÉVEIL.