Trouver quelque chose pour lequel vivre [En Pause]

Chapitre 4

Ce fut à ce moment là que tout commença vraiment.

Harry revêtit une robe de sorcier portant l'emblème de Gryffondor et il se fondit dans la masse d'élève. Nous ne pouvions pas tous y aller, nous aurions été trop repérables. Nous nous postâmes donc derrières les portes de la Grande Salle. Peu à peu les membres de l'Ordre du Phénix se joignirent à nous. La famille Weasley arriva en premier. Molly nous pris Ron et moi dans ses bras puis Ginny me serra fort contre elle, comme si elle avait peur que je m'envole. Nous étions entrain de discuter lorsqu'une tornade de cheveux violet me sauta dessus.

- Dora, murmurai-je en me blottissant contre elle.

Remus vient s'ajouter à notre étreinte. Nous restâmes ainsi quelques secondes avant de nous séparer lentement. Dora me regarda longuement puis ses cheveux virèrent au rouge et elle s'exclama à voix basse :

- Si jamais tu nous refais un truc pareil un jour, je te prévins, je ne réponds plus de rien.

- Je suis désolée, murmurais-je.

- J'espère bien, rétorqua-t-elle en souriant.

Nous nous mîmes en position lorsque je m'exclamais :

- Et votre bébé ?

- C'est un garçon, me répondit Remus en souriant, il s'appelle Ted mais on le surnomme Teddy. Tu voudrais bien être sa marraine ?

Surprise par la demande, les mots me manquèrent quelques secondes puis je répondis :

- Bien sûr.

Ceux que je considérais comme mes parents me sourirent et les portes de la Grande Salle s'ouvrirent. Pendant qu'Harry était entrain de hurler sur le professeur Rogue, je fouillai la salle du regard en essayant de trouver Drago. Soudain, le professeur de potion brandit sa baguette lorsque la directrice de la maison Gryffondor poussa Harry et engagea le combat. Après avoir repoussé plusieurs maléfices, Rogue disparu dans la fumée noire propre aux mangemorts.

- Lâche ! hurla le professeur McGonagall avant d'éclairer la Grand Salle de quelques coups de baguette.

Soudain, Harry assit brusquement sur l'estrade alors que l'atmosphère s'alourdissait. Soudain un hurlement se fit entendre à un bout de la pièce. Quelques secondes après un autre cri à glacer le sang retentit puis la voix de Voldemort résonna dans la pièce.

- Livrez-moi Harry Potter ! s'exclamait-il de sa voix sifflante.

Les Serpentards hurlèrent :

- Attrapez le !

Aussitôt Ginny s'approcha de Harry et se plaça devant lui. Je la rejoignis aussitôt suivie des autres membres de l'ordre et les autres maisons. Un silence pesant régnait dans la Grande Salle lorsque Rusard débarqua, Miss Teigne dans les bras, en hurlant :

- Elèves hors des dortoirs ! Elèves errants dans les couloirs !

- Il faut qu'ils soient hors de leurs dortoirs, sombre crétin ! s'exclama le professeur McGonagall.

Elle se tourna en direction des centaines de personnes rassemblées et déclara :

- Les élèves mineurs doivent être évacués. Les majeurs peuvent rester s'ils le souhaitent. Nous les évacuerons par le passage emprunté par l'Ordre et une fois à Préaulard, les élèves ayant leur permis de transplannage évacueront les autres. Allez y !

Alors que de nombreux élèves commencèrent à quitter la Grande Salle, je croisai enfin le regard que je guettais depuis toute à l'heure. Je savais que Drago ne pouvais prendre le risque de m'approcher alors je ne dis et ne fis rien mais je sentis tout de même sa main effleurer discrètement la mienne avant qu'il ne sorte. Je savais qu'il allait donner un coup de main mais j'étais inquiète. Je posais discrètement la main sur mon ventre qui commençait déjà à s'arrondir. Heureusement pour moi, mes vêtements étaient assez amples pour le dissimuler. Néanmoins, lorsque mon bras retomba le long de mon corps et que je regardais autour de moi, je ne pu m'empêcher de remarquer que Dora et Remus me dévisageaient les cheveux verts pour l'une, signe évident de l'inquiétude qui l'habitait et les sourcils froncés pour l'autre. Je m'empressai alors de suivre Harry et Ron qui quittaient précipitamment la Grande Salle. Ron et moi nous descendîmes dans la chambre des secrets pour récupérer des crochets de basilic afin que nous puissions détruire les Horcruxes. J'eus même l'honneur d'en détruire un et je ne m'en privai pas. En enfonçant le crochet dans la coupe de Poufsouffle, je vengeai tout ceux que Voldemort avait tués et tuerai. Je songeai aussi à mon mari : c'était à cause de ce foutu mage noir si nous ne pouvions pas encore être ensembles. Voilà pourquoi, j'abattis le crochet avec force. Après s'être fait trempé, encore... Ron et moi retrouvâmes Harry dans la Salle sur Demande. La salle qu'avait fait apparaître Harry renfermait des milliards d'objets tous étranges et dépareillés les uns que les autres. Harry semblait avoir repéré quelque chose parce qu'il commença à escalader une montagne d'objets. Il venait d'en descendre lorsqu'on se fit surprendre par Crabbe et Goyle. Ces deux crétins. Ça faisait longtemps. Nous nous battîmes avant qu'un immense brasier ne se mette à notre poursuite. Nous réussîmes enfin à trouver la sortie lorsque Harry fit demi-tour pour aller récupérer Drago. Je l'en remerciai du plus profond de mon être même si je ne pouvais rien lui dire sans que ça ne paraisse étrange. Pendant ce temps Ron avait récupéré un des deux crétins et nous parvînmes à sortir juste avant que le dragon de feu ne nous avale. Harry planta le crochet de basilic dans la couronne avant de la jeter dans le feu. Je refermai aussitôt la lourde porte et m'appuyais dessus en vérifiant le bracelet qui m'indiquait l'état de santé de mon bébé et je soupirai de soulagement en constatant qu'il était vert clair, signe qu'il allait bien.

- Un Feudeymon ? m'écriais-je. Sérieusement ? Cet imbécile aurait pu nous tuer et vous avec !

- Je pense que c'était le but rechercher, me répondit Harry étrangement calme pour quelqu'un qui a failli mourir.

- Je sais mais... murmurais-je avant de me reprendre. Allez on bouge, c'est pas en restant planté là qu'on va vaincre Voldemort.

J'eus à peine terminé ma phrase que deux mangemorts traversaient les vitres du couloir. Je lançais quelques sorts en même temps que mes amis puis nous tentâmes une traversée des couloirs pour rejoindre la grande salle. A mi-chemin, Harry eut de nouveau une vision et décida de rejoindre la cabane près du lac. Ron le suivit mais je décidai de rester dans le château : il y avait bien trop de monde à aider ici. Je donnais la carte des Maraudeurs à Harry.

- Comme ça vous pourrez me retrouver, expliquai-je lorsqu'il me regarda d'un air interrogatif.

Je savais que me savoir seule dans mon état ne plaisait pas à Harry mais nous étions en guerre, nous ne pouvions pas faire dans la dentelle. J'avais du dire à Harry que j'étais enceinte quelques semaines après l'avoir découvert. Il s'inquiétait sans cesse du fait que je sois prise de nausée le matin et passait ses journées à me couver en croyant que j'étais malade. La nouvelle l'avait vraiment surpris mais il avait accepté de ne rien dire aux autres avant que je ne décide de le faire. Il m'avait aussi promis de tout mettre en œuvre pour que mon bébé voit le jour et si possible, dans les meilleures conditions possibles. Depuis ce jour, il était encore plus devenu un grand-frère pour moi : il veillait sur moi sans être comme une maman poule. Je savais qu'avec lui mon bébé serait en sécurité mais nous ne pouvions plus rester ensemble alors que les autres se battaient seuls. Il fallait que j'aille les aider. Je regardai donc mes deux amis partir en me demandant si je les reverrai un jour puis je chassai mes sombres pensées et m'engageai dans la bataille. Je ne sais plus combien et quels sorts je lançai. Nous nous battîmes pendant de longues heures avant que l'armée du mage noir ne se retire d'un coup et que sa voix sifflante résonne dans le château :

- Trop de personnes ont péris. Harry Potter, livre toi à moi et je ferais cesser ce massacre. Tu as jusqu'à minuit.

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Alors, votre avis ? Les choses sérieuses commencent.