Trouver quelque chose pour lequel vivre [En Pause]

Chapitre 19

Et pour nous prouver notre amour inconditionnel.

Lorsque j'ouvris les yeux le lendemain matin, la première chose que je vis fut les cheveux blonds de mon mari. Cette vision me prouva que je n'avais pas rêvé. Un sourire naquit sur mes lèvres. Mon mari était là. Il allait bien. Il était en vie. Nous étions en vie. Nous allions avoir un enfant. Mes parents étaient deux des plus grands sorciers du monde. Ils m'aimaient et étaient en vie. Tous mes proches étaient vivants. A ces pensées, une immense joie m'envahit. Que demander de plus. Pourtant une petite voix dans ma tête me disait que tout était bien trop rose. Je la fis taire et m'appliquai à réveiller Drago en déposant de légers baisers sur son visage. Voyant que le réveil façon Gryffondor n'avait aucun effet, je passai au réveil façon Serpentard. Je sortis du lit, brandis ma baguette et murmurai :

- Aguamenti !

Drago bondit instantanément de notre lit. J'éclatai de rire en le voyant faire mais dès que je vis sa tête, je fus prise d'un fou rire. Il avait l'air hagard, son visage portait la trace de l'oreiller et ses cheveux étaient en pétard. Je garderai cette image gravée dans ma tête à vie. En réalisant qu'il était la cause de mon rire, mon mari se précipita dans ma direction, bien décidé à se venger. J'essayai en vain de lui échapper. Il finit par me rattraper dans le salon et se mis à me chatouiller et je lui rendis bien. Ça devait bien faire dix bonnes minutes que nous avions commencé notre bataille lorsque nous nous aperçûmes que mes parents se tenaient dans l'entrée, un grand sourire aux lèvres. Nous nous immobilisâmes. Mes cheveux prirent une teinte rosée, signe évident de ma gêne. Drago me tendit la main pour que je puisse me relever. Nous leur fîmes façe et je leur demandai :

- Il y a un problème ?

- Non aucun, répondit mon père qui se retenait à grand peine de rire. Nous venions juste te chercher pour ton entraînement.

- Quel entraînement ? demanda mon mari.

- Tu verras par toi même, déclara Dumbledore en sortant de la pièce suivie par ma mère, Drago et moi.

Nous le suivîmes jusqu'à la Grande Salle où les tables avaient été enlevées comme à chaque fois. Lorsque nous pénétrâmes dans la salle, Ron en sortit en nous jetant un regard dégoûté. Harry, qui le suivait, posa une main sur mon épaule et me lança un regard qui semblait dire : « Ne t'inquiète pas, ça va lui passer. ». Les Lupin et Narcissa restèrent dans la salle puisqu'ils m'aidaient à m'entraîner.

- Va te mettre avec eux, murmurai-je à Drago qui rejoignit sa mère.

Nous commençâmes, comme d'habitude, par revoir rapidement les bases avec mon père et ma mère. Puis Tonks, Remus et Narcissa nous rejoignirent et tous formèrent un cercle autour de moi. Ils voulaient m'entraîner à réagir automatiquement si bien qu'ils m'attaquaient et je devais riposter. Nous nous exercions depuis près de deux heures et Drago avait même fini par nous rejoindre. Je sentais peu à peu la fatigue se faire de plus en plus présente mais je la repoussai. Alors que nous atteignions les trois heures de travail, j'interceptai un regard d'avertissement lancé par Dora à mon père qui ne semblait pas vouloir arrêter l'entrainement. Je voyais bien que les attaques qu'elle me lançait devaient moins fortes. Il en était de même pour toutes celles des autres sauf pour celle de Dumbledore dont la difficulté ne cessait de croître. Je résistais encore pendant une demi heure avant de sentir un vertige m'envahir. La pièce tanguait légèrement. Nous ne nous étions jamais entraînés pendant autant de temps. Madame Pomfresh avait dit à mon père de diminuer la cadence mais il ne semblait pas en avoir envie aujourd'hui. J'interceptai un autre sortilège lorsque Drago s'exclama :

- Ça suffit ! Elle est épuisée !

Sans laisser le temps à quiconque de protester, il me souleva et me porta jusqu'à notre chambre. Ma tête eu à peine le temps de toucher l'oreiller, que je m'endormis.

Lorsque je me réveillai, il faisait jour mais l'autre moitié de mon lit était vide et froide. Je tournai la tête et vis Dora assoupie dans un fauteuil. Je me levai, remis en place la couverture qui avait glissé des genoux de celle qui était comme une mère pour moi et sortis de la chambre. J'eu à peine le temps de fermer la porte de la salle de bain que j'entendis Dora m'appeler.

- Je suis là ! m'exclamai-je.

Elle me rejoignit et me prit dans ses bras.

- Nous avons eu peur, déclara-t-elle. Tu as dormis pendant deux jours.

- Deux jours ? m'exclamai-je. C'est pas possible.

- Dumbledore y est allé trop fort avec ton entraînement l'autre jour. Je peux te dire qu'il en paye le prix.

- Comment ça ?

- Eh bien Drago, Harry, Remus et moi sommes allés lui dire sa façon de penser. Ta mère dort avec toi depuis deux jours et Narcissa s'emploie à le faire culpabiliser à chaque fois qu'elle le croise. Je peux te dire qu'il n'est pas prêt de recommencer. Surtout après avoir subit les foudres de madame Pomfresh lorsqu'elle a appris ce qu'il avait fait.

Nous discutâmes encore pendant quelques minutes jusqu'à ce que Drago pénètre dans la pièce. Lorsqu'il me vit, il se figea quelques secondes avant de se précipiter vers moi et de me prendre dans ses bras.

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Petit chapitre où l'histoire n'avance pas tellement mais je suis un peu en panne d'inspiration pour le moment... Comme je pars dans un endroit où j'aurai pas internet, je ne sais pas quand je pourrais poster le prochain chapitre. N'hésitez pas à commenter et merci de me lire parce que je ne pensai pas dépasser les 20 vues et grâce à vous, ma fic en a 400. Donc je vous dis un grand merci !!