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Il me prend dans ses bras tandis que moi j'enlasse les miens autour de son cou, il descend ses mains sur ma taille et me fait virevolter dans les airs, il me repose et je l'embrasse, à cette instant, je ressent un frisson, une sensation que je recherche depuis toujours, je l'aime plus que tout et cette sensation confirme mes pensées...

Mes pensées... Cette pensée que j'ai toujours ressentis en le voyant, dès le premier jour ce garçon m'a inspiré quelque chose, j'étais seul, je venais de l'autre bout du pays et lui était au fond de la classe attentif, posé, réfléchi, ses jambes étaient collées et ses mains posées sagement sur la table, son bureau était en ordre, son cahier au centre, sa trousse devant, fermée, avec juste un stylo dans sa main gauche qu'il mordillait. En tant normal, j'aurais trouvé ça dégoutant, mais là j'ai trouvé ça plutôt mignon, et puis quand j'y réfléchis, je fais pareil...
Et il puis ce frisson, cette sensation confirme belle et bien mes pensées ! C'est avec lui que je veux faire ma vie, avec lui que je veux passer les plus merveilleux moments, avec lui que je veux fonder une famille !

Une fois qu'Arthur m'ait posé à terre, je courrue vers mes parents, j'étais contente de les revoir.

J'ai dit au revoir à tout le monde et monte dans la voiture.
Nous rentrons à la maison, au passage, nous allons au cimetière pour voir Mamette, c'est la première fois depuis son enterrement que je vais voir l'urne déposé sur le cercueil de mon grand-père.
Ma grand mère c'est fait incinéré car elle ne voulait pas "pourrir" au fond d'un troue, mon grand père quand à lui était un vaillant pompier et la phrase qu'il répétait sans cesse était "toute ma vie j'ai lutté contre le feu c'est pas pour qu'au commencement de la fin je sois vaincu par cette saloperie !" Cette phrase me faisait toujours rire.
Un petit pincement au niveau de mon coeur me laissa perdre une de mes larmes, Arthur glissa sa main dans la mienne et la serra bien tendrement, comme pour le dire qu'il serait toujours là mais sans parole. Je le regardais et lui aussi avait sa petite larme.
J'espère qu'ils sont heureux là où ils sont et je ne les oublierais jamais.

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Ce chapitre est très court mais le suivant arrive bientôt !

La vie de Mélodie [RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant