Chapitre 3: Anton Avery et Austrus Mulciber

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Chapitre3 : Anton Avery et Austrus Mucliber

Lorsque sa vue eut finit de se troubler, Severus tenta de repérer où était ses pieds par rapport à sa tête. Quelques secondes plus tard, ils eurent finit de transplaner, ses pieds touchèrent le sol d'une ruelle de Londres e til atterrit souplement sur le sol, debout , le dos droit et le regard lointain.

Les premières fois où sa mère et lui avait transplané, il avait finit sa course en boule sur le sol, depuis l'habitude s'était installée et il réussissait ses atterrissages avec classe et brio.

La ruelle était déserte,sa mère balaya du revers de la main la poussière qui se trouvait sur son grand manteau noir. Son fils lui avait déjà lâché le bras et emboîté le pas pour se diriger vers la gare en face d'eux. Elle le rattrapa rapidement et ensemble, ils empruntèrent les escaliers de King's Cross pour descendre sur les voies neuf et dix. Eilleen avisa un chariot pour transporter les bagages, elle jeta un rapide coup d'oeil autour d'elle pour vérifier qu'aucun Moldu ne pourrait voir se qu'elle s'apprêtait à faire.

Amplificatum, murmura-t-elle en pointant sa baguette sur les bagages de Rogue qu'elle avait posé sur le chariot.

Avec un sourire satisfait,elle tendit le chariot à son fils dont les bagages avaient repris leur taille initiale. Il était dix heures quarante-cinq quand Severus et sa mère arrivèrent devant le troisième pilier en brique, situé entre les voies neuf et dix. Pour la première fois de la journée, il regarda sa mère et tous deux hochèrent la tête d'un air entendu. Ils ne pouvaient pas se permettre de se faire remarquer par des Moldus à ce moment là. Eilleen passa son bras autour des épaules de son fils qui frissonna à son contact.S'agrippant plus fermement à son chariot de bagages, Severus pris son élan et après quelques pas de courses, lui et sa mère foncèrent droit au milieu du pilier.

Un instant après, ils avaient disparus de la gare Moldu.


Désormais de l'autre côté,ils faisaient face à une grosse locomotive noire et rouge luisante,qui crachait de la vapeur par sa haute cheminée. Sur le coté, une plaque en or brillait dans le soleil matinal, « Poudlard Express ». Suivi par sa mère, Rogue remonta le long des wagons, cherchant un endroit plus calme pour monter à bord. Toutes les familles et les élèves étaient sur le quai. Entre les cris de chouettes, les croassement de crapauds qu'avaient certains élèves pour animaux de compagnie, on distinguait les adieux plus ou moins déchirants des parents auprès des enfants. Certains se rendaient pour la première fois à Poudlard, d'autres feraient leur dernier voyage en Poudlard Express cette année.

Il marcha jusqu'au dernier wagon du train qui semblait vide, la grande horloge indiquait déjà onze heures moins cinq. La train partirait dans quelques minutes. Il acheva de monter ses bagages à bord avec l'aide d'Eilleen, cette dernière lui jeta un dernier regard, Rogue fixa les yeux bleus océan de sa mère et il entendit une voix qui semblait être la sienne prononcer:

- Je t'aime Severus.

De surprise il lâcha sa valise qui retomba sur le quai. Sa mère lui tendit à nouveau. Ses lèvres n'avaient pas bougés, il en était sûr. Elle n'avait rien dit, comme d'habitude elle avait pris une grande bouffée d'air comme si elle avait l'intention de s'exprimer, mais elle avait finit par se raviser.

- On se revoit l'été prochain Severus, dit-elle.


Cette fois ci, elle avait parlé. Il l'avait vue et entendue sa voix claire prononcer ces mots. Il avait dû confondre avec la voix de quelqu'un d'autre sur le quai.

- Au revoir, mère. Finit-il par lui répondre après un long silence.

La porte du wagon se ferma subitement devant eux, Plaçant son dernier bagage sur le compartiment au-dessus de sa tête, Severus pris place sur l'un des sièges en cuir. Le train commença à trembler, puis à avancer. Parla fenêtre, le jeune homme regarda le quai s'éloigner lentement. Il vit certains mouchoirs s'agiter, enfin le train accéléra, laissant derrière lui Londres et marquant la fin de cet interminable été.Dans le fond se on siège, il se laissa envahir par ses pensées.

Prince SeverusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant