Histoire de poupée

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Je me réveillai en sursaut dans le canapé du salon et me redressai. J'étais dans le même état que précédemment: mes cheveux étaient toujours en bataille, mes yeux étaient dénués de lueur de joie, des cernes insistantes faisaient places sous mes yeux, mon teint était terne et pale tandis que ma joue était zébrée d'une grande cicatrice. Je me mis debout et vacillai. Malheureusement je tombai par terre. Mes jambes ne supportaient plus mon poids. Je pris un parapluie et m'en servis de canne pendant que je me relevai difficilement. Assurée de pouvoir tenir debout, je me dirigeai vers la cuisine. Apparemment il devait être tôt puisqu'il faisait encore nuit. Je me dirigeai vers un placard et me fis un sandwich jambon beurre. Je gémis de plaisir en sentant de la nourriture dans ma bouche. Je fermai les yeux et mangeais mon sandwich.

Rassasiée, je décidai de retourner dans le salon. Je m'assis lourdement sur le canapé et posai mes pieds sur la table basse. Je regardai mélancoliquement la pièce. Des larmes se remirent à couler lentement sur mes joues pendant que je pensais à mes futurs choix. Rester et me tourner vers la magie blanche, ou me convertir définitivement à la magie noire et abandonner ma famille. Un hibou ébène toqua alors à la fenêtre, je me levai et lui ouvris. Il entra, déposa une lettre sur la table et s'en alla. Je refermai la fenêtre, pris un châle pour me mettre sur les épaules et sortis dehors. Il faisait agréablement frais. La lettre toujours à la main, je décidais de l'ouvrir sous un arbre où je m'accroupis. Je l'ouvris et vis avec surprise tomber une lettre et, un bracelet en argent! Je l'enfilai à mon bras et lis la lettre:

Chère Weaslette,
Tu dois probablement être réveillée grâce au petit cauchemar que je t'ai fait faire. Tu dois te dire "Comment?!", et bien c'était plutôt simple. Bellatrix a juste eu à te jeter un sort de contrôle quand tu étais au plus faible. Nous avons totalement réussi notre plan en te créant une petite poupée vaudou. Nous pouvons maintenant te contrôler.

Si tu veux rompre cette malédiction, deviens une mangemort ! Pourtant, tu adores la magie noire, pourquoi ne pas venir dans nos rangs?

Ton (futur) maître,
Voldemort.
Ps: Appuie sur le petit rubis rouge du bracelet pour nous prévenir de ta venue dans nos rangs sinon enfile-le.

Tout d'un coup, je sentis un poing s'enfoncer dans mon ventre. J'hurlai et compris. Ils traumatisaient la poupée à mon effigie! Prise de panique, je me débattais vivement dans le vide. Autre coup. Quelqu'un venait de mordre ma jambe qui, à présent, dégoulinait de sang. Je vis alors ma famille allumer les lumières avant de sortir de la maison en courant pour me secourir. Je brûlai la lettre d'un incendio, et continuai de tenir ma jambe en hurlant à la mort. Fred fût le premier à arriver, il s'agenouilla à côté de moi:

-Qui t'a fais ça ?

Je bleuis, quelqu'un était entrain de m'étrangler.

-Qui t'a fais ça ?! Continue t-il énervé que je ne lui réponde pas.

Une main parcourut ma jambe et s'arrêta à mon genoux. Il y planta un poignard.

-QUI T-AS FAIS ÇA? Hurla t-il.

-Lumos. Murmura Georges derrière. Ahhhhh! Fit il en me voyant couverte de sang.

Fred me voyant bleu myrtille comprit finalement que j'étais en train d'être étrangler. Je commençai à suffoquer pendant que Fred essayait de tout faire pour me ranimer, lorsque la main quitta mon cou. Je respirai de grandes bouffées d'air et fermai les yeux.

-Qui t'a fais ça ? Demanda calmement Fred.

-Je ne peux pas vous le dire... Dis-je tristement. Je me relevai et boitai calmement avec mon parapluie. Je montai les escaliers tant bien que mal, et enfin je fus devant ma chambre. Je poussai la porte lourdement et boitai jusqu'à mon lit. Je tombai dessus lamentablement et sanglotais. Je vivrais sans famille s'il le faut, dans les ténèbres s'il le faut, mais loin de Voldemort. Un écureuil arriva alors par la fenêtre entre-ouverte. Je le vis sauter sur mon lit gaiement, puis, il me vit. Il sursauta de et commença à reculer mais je lui dis calmement :

-Ne t'inquiètes pas.

Je lui racontai alors tout sauf ma dévotion envers la magie noire. On aurait pu croire qu'il m'écoutait, mais ce n'était pas possible. Après lui avoir raconté tous mes déboirs, il sauta par la fenêtre et descendit sur une des branches du pommier en face de ma fenêtre.

Après avoir repris un peu de force, je fermai ma porte à clé et changeai la boîte à chaussures en mon livre. Je feuilletai les pages et découvris une qui parle de la guérison physique. Je fis réapparaître les cinq gnomes et leur entaillai la joue. Je pointai ma baguette sur eux et commencai à m'entraîner.

-Ludit magis nicked! RÉUSSI.
-Ludit magis nicked! Pas RÉUSSI.
-Ludit magis nicked! RÉUSSI.
-Ludit magis nicked! RÉUSSI.
-Ludit magis nicked! RÉUSSI.

Le sourire au lèvres, je pointai ma baguette sur mon genoux et murmurai les trois mots magiques:
-Ludit magis nicked! Je sentis alors ma plaie se refermer proprement sous mes yeux ébahis. Je pointai alors ma baguette sur toutes mes plaies ,et, à mon plus grand soulagement, elles disparaissèrent. J'étais maintenant comme neuf! Je souris et descendis les escaliers. Arrivée dans la cuisine, je vis que l'aurore se levait. Toute ma famille était là, attablée et curieuse de mon changement d'état. Je m'assis à table et les dévisageai comme ils me le faisaient. Ils détournèrent le regard de moi, gênés.
Ma mère pris la parole:

-Comment as-tu fais pour ... te soigner?

-Un sort. Répondis-je.

-Ah d'accord..., dit-elle en détournant le regard.

-Mais normalement il y'a que la magie noire qui peut soigner si bien les plaies? Demanda Georges, imprudent.

-Si tu aurais été au moins une fois dans la bibliothèque, tu aurais pu lire le livre où se trouve cette formule . Dis-je hautainement.

-Il était dans quel rayon? Commença Hermione.

-Créature et animaux, sous un meuble avec une étiquette très ancienne dessus, je l'ai gardé. Répondis-je sans ciller.

-Tu pourrais me le passer? Continua t-elle.

-Je ne l'ai plus... Dis-je.

- Et Pourquoi ? Dit-elle.

-Je l'ai perdu, quelqu'un me la voler. Fis-je avec un faux air triste.

-Alors comment a t-eu su la formule? Demanda Ron.

-Je l'ai appris, crétin! Je rigole d'un rire cristallin. Malheureusement je serai incapable de vous la répéter... J'ai eu un flashback bizarre...

-C'était quoi ? Demanda mon père.

-Une sorte de rêve...

-Tu en parlera à Dumbledore...

-Pas question qu'ils retournent à Poudlard ! Intervint ma mère.

J'hurlais. Je sentis mon bras torturé par des centaines d'aiguilles...

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Voilà le chapitre 7 ! Un peu... sanglant? Si vous vous sentez âme sensible ne continuez pas à lire! J'espère que vous avez aimés ce chapitre,
À la prochaine !

 sanglant? Si vous vous sentez âme sensible ne continuez pas à lire! J'espère que vous avez aimés ce chapitre,À la prochaine !

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Je m'appelle Ginny... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant