VII

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Je me réveillais, mon nez dans les cheveux de mon amant, sa tête contre ma poitrine, je sentais son souffle chaud entre mes seins. J'étais bien,terriblement bien, lovés l'un contre l'autre nous formions une bulle dans ce lit, témoins de nos ébats. Je m'extirpais lentement du lit sans le réveiller, j'avais chaud et de l'air frais me ferait du bien.

J'allais ouvrir la porte coulissante qui mène à la terrasse. L'air frais de la nuit me caressait le visage, c'était agréable et je fermais les yeux,appuyée contre la rembarre, me remémorant les moments de cette merveilleuse soirée.


Perdue dans mes pensées,je ne sentais pas le bel homme sorti de son lit s'approchait de moi.Il m'enlaça tendrement son torse appuyé contre mon dos, seul le tissu de sa chemise entravait le contact entre nos deux peaux. Il embrasse ma tempe :

« Je te fais fuir ?

-Non, je contemplais cette belle vue, tu es très bien situé.

-Effectivement contre toi,je suis plutôt bien... ».


Il me fit rire en prononçant ses mots, Je me retournais alors pour embrasser ses douces lèvres. Sitôt accrochés, il me prit dans ses bras et me colla à lui.

Ce baiser n'avait rien de tendre, au contraire, il devenait fougueux, avide de désirs.


Je m'écartais pour m'agenouiller face à lui, je tirais sur son boxer pour le faire tomber. Il me questionna du regard, puis devina mes intentions quand ma bouche se posa sur son sexe. Il gémissait de plaisir, je m'appliquais à le rendre fou avec une vraie jubilation.

Ma langue s'enroulait autour de lui, je le lapais, je le retirais de ma bouche pour ensuite le gober à nouveau. Ses doigts se perdaient dans mes cheveux, malgré ses tentatives pour se retenir, la pression de ses doigts m'indiquait qu'il perdait le contrôle. Je le rendais fou, et malgré l'obscénité du geste j'étais fière.

« Tu me rends fou »


De manière impudique, je plongeais mon regard dans le sien en le faisant quitter ma bouche.Alors à ses pieds, je me mis à quatre pattes sur le sol dur de la terrasse, mes reins cambrés orientant mes fesses vers lui. Mon amant émit un grognement de plaisir face à cette vision, je me dandinais alors sous ses yeux. J'étais si indécente, mais enfin il me pénétra.


En une seule fois, je le sentais m'envahir, me posséder. Je ne retenais pas mon plaisir, je criais, haletais de plus en plus fort. Ses mouvements sont précipités, désordonnés, presque fous. Il grognait encore, me murmurait que c'est bon, que je lui faisais de l'effet comme aucune femme n'a su le faire.


Je ne voulais  qu'une chose, qu'il continue, encore et encore. Jamais je n'avais ressenti de désir aussi intense.Il ralentissait ses mouvements pour m'embrasser dans le cou, caresser mes cheveux, et mon dos. Puis son coup de rein le fît pénétrer au plus profond de moi, je me crispais sous l'effet de la surprise. Ses mouvements étaient alors sans pitié, de plus en plus fort et long, il ne voulait qu'une chose : nous faire atteindre le plaisir.


Son dernier mouvement me terrassait et mon amant jouissait en moi dans un cri puissant. Je m'affaissa au sol, et mon amant sur moi, nos corps en sueur se détendaient, nos cœurs en furies se calmaient peu. Je réclamais alors ses bras pour m'endormir de nouveau dedans.

Petits scénarios du soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant