Petits scénarios du soir

IV

Samedi 31 mars,

Je marchais avec ma copine vers le cinéma situé au centre-ville. Une semaine après notre première fois, nous vivions un véritable bonheur. On se rapprochait l'un et l'autre et cette intimité en était principalement la cause. J'aimais tellement cette fille et lavoir si heureuse et souriante à mes bras me comblait.

On entrait dans le cinéma, dans la file nous regardions les différents films proposés, rien de passionnant, même les comédies romantiques donnaient plus envie que le reste. Arrivés devant le guichet, j'eus droit au regard et aux sourire aguicheur de la vendeuse avec son décolleté si profond que j'aurai pu être capable de dire si elle avait un piercing au nombril. Elle cherchait à m'allumer devant ma copine, pourtant celle-ci eu la classe de dire :

« Deux places pour The Danish Girl s'il vous plaît..avec deux boissons fraîches...il doit faire tellement chaud pour autoriser le personnel à assurer un service en étant quasi topless, non ? ».

Sa remarque ajouté à un sourire immense me fit exploser de rire intérieurement,elle était jalouse mais dépeignait sa rivale, j'adorais ce comportement si fière mais attachant. La vendeuse lui tendit les billets, le visage rouge de honte.

Nous en rigolions encore lorsque le film commença. Elle se blottît alors contre mon bras, sa douce chevelure m'enivrant...

Le film avait commençait depuis environ une heure, et si la tension était au summum dans la fiction affiché à l'écran, elle l'était également dans mon pantalon. Étant plus grand que ma chère et tendre, je voyais de là où j'étais, sa poitrine se levait pour ensuite redescendre. Parfois même la pointe de son sein, je mordillais alors ma lèvre,m'imaginant en train d'embrasser cette superbe poitrine. Elle dû sentir mon excitation car elle me regardait devinant mon envie.

Ses lèvres accrochèrent les miennes, et sa main parcourut ma nuque. La position était si désagréable, que je la pris par les genoux pour la poser sur mes cuisses. Son intimité était proche de mon érection, et la simple barrière de sa petite culotte par dessous sa jupe n'arrangeait rien. Mes mains agrippaient ses fesses, je les malaxés, et elle tirait mes cheveux me prouvant son désir. Nous n'étions pourtant pas seuls et la discrétion était de rigueur..

Pourtant j'avais envie de la provoquer, je mordillais alors son cou tout en caressant ses côtes, endroit où elle était si sensible. Elle gémissait faiblement, s'emmitouflant dans ma chevelure pour cacher le bruit. Labelle ne se rendait pas compte que ce n'était que le début. « Tu n'as pas encore gémis ? Ce n'est que le début bébé.. »Mes mains descendirent alors entre ses cuisses, et mon index et mon pouce frôlaient son clitoris, elle était trempée, mes doigts appuyaient alors sur son bouton de rose, elle se contractait entièrement. « Allez mon cœur, gémis, que je sache si je te donne tant de plaisir.. ».

Elle m'embrassa alors fougueusement et ce fût mon tour, sa main détacha ma ceinture et déboutonna mon pantalon, elle en sorti ma queue raide comme du bois.Ma belle s'affaira sur mon manche qu'elle caressait et masturbait avec tant de vigueur. « Putain » fut le seul mot que je murmura, c'était déjà beaucoup trop bon, j'avais envie de la faire hurler ici et maintenant.

Mon érection déjà à l'air, je tirais sur son sous vêtement et entrait en elle. Nous étions maintenant deux à se retenir d'hurler. Elle était si chaude et humide, prête jusqu'au fin fond de son corps à me recevoir en elle. La belle brune face à moi, s'empalait sur moi, elle voulait que je déchire ses entrailles tellement le plaisir était fort, ses hanches montaient et descendaient sur moi. Cette belle demoiselle était maître à bord de ce navire en pleine tempête, je n'était que la vague qui déferlait en elle.

Personne autour de nous ne se doutait de ce qu'il se passait dans cette salle, nous étions nous dans un autre univers, un univers radicalement opposé.

Au fur et à mesure de ses mouvements, il devenait difficile voir impossible de ne pas jouir tellement cette passion charnel était renversante, elle couinait et je devais la laisser me mordre pour que personne ne nous entendent. Mes mains s'accrochaient à sa peau, et l'orgasme vînt,une puissante vague de chaleur se répandit dans nos corps, mes jambes tremblaient malgré la position assise que nous avions.

Elle resta assise sur moi encore quelques instant se remettant de ce que nous venions de faire..Ma belle amazone se releva alors pour reprendre sa place à mes côtés, le film se termina mais notre soirée ne faisait que commençait...