VIII

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Je tendais les billets à la jeune femme outrageusement maquillée de l'accueil, elle me pressa un tampon contre le dos de la paume en me souhaitant une bonne et agréable soirée.

J'entrais dans le club en effaçant le tampon, je souhaitais être le plus anonyme possible ici. Que diraient les gens si ils apprenaient que « l'Homme de l'année » venait trois soirs par semaine pour admirer une strip-teaseuse aux courbes si sensuelles. Je traversais rapidement la salle principale pour accéder aux salons privés.


Dans ce club de luxe, les clients pouvait s'offrir les prestations d'une ou plusieurs demoiselles dans des chambres privées. Celles-ci se déhancher sous des yeux hypnotisés par leurs prestances, mais le plaisir s'arrêtait là, pas de contact, pas de mots autres que les prestations proposées, juste les yeux.


Pourtant quand j'étais venu la première fois ici c'était pour un enterrement de vie de garçon, mon meilleur ami fraîchement fiancé nous avait conviés avec deux autres amis à passer une excellente soirée en compagnie de fille aux formes voluptueuses. Et je l'avais vu, brune, les cheveux ondulés, des yeux verts, une peau mate et qui semblait douce comme du velours, malgré l'obscénité de sa tenue, je sentais en elle une douceur, une élégance qui n'avait sa place ici, elle avait dansé pour moi, sans jamais se confronter à mes yeux. Elle était timide malgré la fierté et l'assurance qu'elle devait afficher face à ses clients.

Dans sa danse, j'avais observé chaque détails, chaque centimètres de sa peau, de ses courbes, j'avais tracé leurs lignes avec mes yeux et rêvait de la toucher, avec mes mains, puis ma bouche. Finalement j'étais sorti chamboulé et avec un sous-vêtements prêt à exploser, j'étais charmé, et j'en voulais encore...


Le videur à l'entrée dessalons privés me reconnût et m'ouvrit la porte en me demandant qui je souhaitais voir ce soir « Comme d'habitude, je l'a veux elle ». Il sourit en me souhaitant un agréable moment. Devant la porte de la chambre 7, je me surpris à hésiter, elle n'était pas encore là, mais j'appréhendais la confrontation. Je ne voulais pas juste son talent sous mes yeux, cette fille me plaisait en dehors de son charme, j'avais envie de la connaître, d'apprendre d'autres choses sur elle que ses capacités à exécuter un grand écart en longeant une barre de strip-tease.

En entrant, je regardais autour de moi, chaque chambres avait un thème précis, la sept ma préféré était décorée dans une ambiance du dix-neuvième siècle, un lit à baldaquin en bois fin présidait la pièce ainsi que des fauteuils Louis XVI et d'autres aménagement luxueux de l'époque. Deux portes donnaient accès à la pièce, l'une pour les clients une autres pour les danseuses. Alors que je pris place sur un fauteuil, elle entra.


Elle s'approcha de moi, en souriant légèrement, elle me reconnaissait, et elle entama sa performance, elle disposa ses avant bras sur les coudes du fauteuils et sa bouche approcha la mienne, c'était envoûtant,puis ses fesses vinrent frotter l'assise du fauteuil, si proches de mon sexe que je redoutais qu'elle sente mon excitation. Je me doutais de ne pas être le premier à bander aussi durement face à son corps de rêve, pourtant je ne voulais pas être comme tous ses porcs. Je la respectais, et ne me contenterai pas juste de ses hanches si proches des miennes. Alors qu'elle se dandinait si lentement face à moi, j'osais une main sur l'un de ses reins, elle s'arrêta, son corps avait frissonné sous ma paume.

«-Arrête ça s'il te plaît, je pourrais être virée pour cette attitude. »

Elle ne voulait pas de ma peau contre la sienne pourtant son corps m'implorait de continuer. Je me redresser face à elle, plus grand, plus fort, je me penchais afin de l'embrasser, elle recula puis finalement mes lèvre rencontrèrent les siennes. Elle les remuait contre les miennes, et enfin je l'embrassais à pleine bouche.

Mes bras l'attiraient contre moi et ses mains parcouraient mes cheveux. Je la fit basculer sur le lit,les draps de satin caressaient sa peau dénudée. Elle déboutonnait ma chemise, puis la retira. Mon torse frottait contre son ventre dévêtu, j'ôtais le léger haut qu'elle portait. Seulement vêtue d'un pantalon et elle d'une culotte légère, nous n'étions toujours pas à égalité dans cette histoire. Elle tira sur ma ceinture, je jetais le pantalon par terre. Le tissu qui dissimulait tant bien que mal mon érection oppressante était à deux doigts du déchirement.J'avais plus que jamais envie d'elle.

J'embrassais chaque parties de son corps digne d'un rêve, son cou, sa poitrine ronde,puis la peau lisse de son ventre tandis que mes mains caressaient ses côtes, ses long cheveux et même ses hanches. Elle était déjà si humide quand je retirai la culotte de dentelle noir qui cachait un pubis en sueur.

Elle haleta encore plus quand ma langue embrassa ses lèvres et suçota son clitoris, ses ongles attaquaient les bras et mes cheveux devinrent la cible suivante. Elle suppliait, gémissant, si près de l'orgasme. Ses yeux étaient clos et son visage décrivait le plaisir qu'elle prenait.

Elle ouvrit les yeux en réprimant un profond soupir de plaisir quand je la pénétra, d'un seul coup. Son corps s'habitua au mien, elle ondula des hanches,m'incitant à bouger en elle. Chose que je fis, mes mouvements devinrent de plus en plus rapides et profond, des gémissements rauques sortaient de ma bouche tandis qu'elle jouissait puissamment.Nous étions en sueur, trempés, et la fatigue pointait son nez,pourtant j'en voulais encore, je la renversa et elle fut au dessus de moi, menant de nouveau la danse.

Elle s'empalait littéralement sur moi, cherchant l'orgasme, puis elle le trouva enfin. Nous hurlions ensemble quand cette vague de chaleur traversa nos deux corps haletants. Elle ne bougeait plus, reprenait son souffle avant de s'écrouler sur moi. Ses longs cheveux sous mon nez et son souffle contre mon torse, je sentais son odeur mais également quand elle s'endormit contre moi.

Pourtant le rêve allait prendre fin, la séance d'une heure allait se terminée, je me décalais alors en douceur pour me rhabiller. Avant de partir je déposais un baiser sur sa tempe et mon numéro de téléphone sur un papier plié près du lit...

Petits scénarios du soirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant