Chapitre 1

805 38 0
                                    

Salut! Comparé à mes fictions habituelles je commence une histoire sur la trilogie de James Dashner: La labyrinthe. J'ai lu les livres il y a plusieurs années donc je ne m'en souviens plus beaucoup et c'est pour cela que je vais plutôt m'appuyer sur les films. Les autres infos vous ont été donné dans le résumé donc bon j'ai rien à rajouter... Ah oui! La fréquence de publication: pour le chapitre 2 ce sera ce week-end pour mettre en route l'histoire puis après je verrais en fonction de mon emploi du temps mais les délais ne seront pas excessif tout de même étant donné que moi-même je n'aime pas quand un auteur délaisse son histoire pour un temps indéfini et ce dès les deuxième ou troisième chapitre. Sur ce bon chapitre qui sert à introduire l'histoire. :) J'attends vos avis s'il y en a! :)

___________


Une cage qui monte, le noir, la terreur. Voilà l'environnement dans lequel se trouvait une adolescente. Qui était-elle ? Qu'est-ce qu'elle faisait là ? Seuls Eux le savaient. Même elle ignorait pourquoi elle était ici. Soudain l'appareil s'arrêta et une trappe s'ouvrit. Avec méfiance la jeune fille se leva et approcha de la sortie. Tout en tirant sur ses muscles endoloris elle se hissa en dehors de la cage de fer. Elle constata qu'elle avait voyagé avec des caisses en bois. Elle ne se préoccupa pas de ça pour le moment et regarda autour d'elle. Elle paniqua quand elle constata que quatre murs l'entouraient. Sa respiration s'accéléra, son souffle se fit plus rare puis des larmes se mirent à couler le long de son visage. Elle tomba à genoux puis pleura pendant un long moment tout en hurlant pour exprimer sa peine. Elle ne savait pas si elle était seule, elle ne savait pas si elle était en danger mais pour le moment tout ce qu'elle voulait savoir c'était qui elle était. Elle s'endormit sans même s'en rendre compte, recroquevillée à quelques mètres de la cage. Quand la nuit tomba, les portes du labyrinthe se fermèrent mais ça la fille ne le vit pas. Elle était dans un monde où rien ne peut l'atteindre, où seule l'imagination décide de nos rêves. Quand elle se réveilla le lendemain les portes étaient déjà ouvertes mais elle s'en moqua et se traina jusqu'aux caisses pour chercher de la nourriture. Malheureusement elle ne parvint pas à ouvrir les boîtes. Elle griffa, frappa, mordit même, mais en vain. Les ongles de ses mains s'étaient cassés, arrachés et elle saignait pourtant elle fit fis de cela et changea d'objectif. Avec un maximum d'efforts elle parcourut les alentours de la sorte d'ascenseur et trouva un petit lac, un peu en avant dans le bois qui bordait un mur. Tout en regardant autour d'elle elle plongea ses mains dans l'eau froide et laissa échapper un couinement quand elles rentrèrent en contact avec le liquide. Elle en profita aussi pour se débarbouiller le visage et les bras. Une fois qu'elle fut assez propre elle partit de nouveau vers les caisses, armée d'un solide bois de bois. Avec acharnement elle tenta de percer la carapace de son adversaire inerte. A force de persévérance le haut d'une boite céda et c'est avec une joie non dissimulée qu'elle découvrit le contenu du paquet. Des boites de conserves et des sortes petits gâteaux secs. L'adolescente en ouvrit un sachet et le dévora rapidement, affamée. Après ça une bouteille d'eau fut elle aussi engloutie. Une fois rassasiée et désaltérée la fille vida la caisse et trouva au fond de celle-ci un pied-de-biche. C'est avec une nouvelle force qu'elle ouvrit toutes les autres boites. A l'intérieur se trouvaient des couvertures, des vêtements, des savons, des planches de bois et des outils. Elle vida tout et les tria derrière elle. A la fin de la journée elle se trouvait entourée d'une montagne d'objets. Ce jour-là elle vit pour la première fois les portes se fermer. Terrifiée elle se saisit d'une couverture et d'une boite de conserve et alla se réfugier sous le couvert du bois. Ce soir-là encore elle s'endormit après avoir pleuré sa peine. Les jours passèrent et elle s'adapta tant bien que mal à son nouvel environnement. Au bout d'une semaine à dormir à la belle étoile elle décida d'essayer de construire une petite cabane. Trouvant le sol trop dur elle prit la décision de créer une sorte de maison dans un des arbres les plus proches du lac. La jeune fille commença par faire tenir des planches clouées entre elles qui allaient servir de base. Il lui fallut deux jours rien que pour ça. Après elle essaya de faire des murs mais cela s'avéra très difficile puisqu'elle chuta plusieurs fois. Malgré tout la dernière fut douloureuse puisque sa tête frappa le sol, la faisant tomber dans l'inconscience sur le sol rêche de sa prison verte. Son réveil fut assez brusque puisque c'est une planche qui lui tomba sur les jambes qui la réveilla. Après s'être frotter les yeux la jeune amnésique se redressa en position assise et murmura :

« -Talia... Je m'appelle Talia ! »

Un sourire prit place sur son visage encore enfantin puis elle cria son prénom en riant. Ayant peur de l'oublier à nouveau elle attrapa un marteau et un pic en métal puis grava son prénom sur un mur proche du bois. Tout en se répétant son prénom pour le garder à l'esprit elle se remit au travail en faisant attention à ne pas chuter à nouveau. Il lui fallut plusieurs semaines, deux pour être exact, pour construire sa cabane. Le temps avait décidé d'être clément avec elle puisque la pluie ne se manifesta qu'une fois qu'elle eut mis ses vivres en sécurité. C'est avec soulagement que Talia se réfugia dans sa maison dans l'arbre, assez étanche pour que l'eau ne se déverse pas en masse dans son abri. Le mauvais temps perdura trois jours puis enfin la jeune fille put sortir. C'est alors qu'elle s'intéressa à cette ouverture dans le mur. Elle avait compris son système de mécanisation. En début de journée elle s'ouvrait puis, lorsque la nuit tombait, les portes se refermaient. Voyant qu'elles venaient juste de s'ouvrir Talia s'y aventura. Du lierre grimpait sur certains murs, d'autres paraissaient à deux doigts de s'effondrer et certains même semblaient avoir bouger. Pas très rassurée elle en sortit rapidement et fut interpellée par une alarme provenant de la boîte par laquelle elle était arrivée. Elle l'avait vu redescendre mais elle était surprise de la voir à nouveau. Talia attrapa le pied-de-biche posé contre le mur puis s'approcha de la Boîte. Une fois la trappe ouverte elle eut un mouvement de recul. Entre les caisses en bois et les animaux de ferme se trouvait un garçon à la peau noire en train de pleurer comme un nourrisson. Elle tapa de son arme sur la cage et le jeune leva la tête, de la terreur dans les yeux. Comprenant la peur qu'elle lui avait fait elle posa son outil et le regarda.

« -Comment tu t'appelles ? »

Sa voix lui semblait étrange. Après tout elle n'avait ouvert la bouche qu'à de rares occasions depuis son arrivée ici. Talia regardait le jeune homme avec insistance tandis que ce dernier fronçait les sourcils. Au bout de deux minutes il leva des yeux remplis de larmes vers elle.

« -Je..je sais pas... Je ne me souviens pas. Ou est-ce qu'on est ? Et toi tu es qui ? »

Elle pinça les lèvres, surprise que lui aussi ne se souvienne pas de son prénom.

« -Tu t'en souviendra surement plus tard. Je suis Talia et ici on va dire qu'on est dans une sorte de bloc.

-Un bloc ?

-Oui tout ce qu'il y a en dehors de cette Boîte ressemble à une prison verte. »

Il se leva, effrayé, et regarda ce qu'il put depuis l'intérieur de la cage de fer. L'adolescente l'aida à monter avec elle puis le laissa observer son nouveau chez lui. Le voyant regarder les portes avec insistance elle lui attrapa le bras avant qu'il ne pense à s'enfuir.

« -Ne va pas là-dedans. C'est dangereux.

-Mais c'est peut-être une sortie !

-Non, c'est un labyrinthe. »

Pour approuver les dires de la fille les portes émirent le bruit caractéristique de leur fermeture. Le garçon se boucha les oreilles au bruit et ferma les yeux pour ne plus voir la réalité. Comprenant son envie de rester seul elle descendit dans la Boîte et déchargea la cargaison. Elle indiqua ensuite le lac au nouveau puis partit chez elle, dans sa cabane faite-main. Deux jours passèrent pendant lesquels elle ne croisa pas le jeune homme ; elle commença presque à croire qu'il s'était aventuré dans le labyrinthe jusqu'à ce qu'elle le trouve au pied de sa maison. Talia le regarda en haussant un sourcil.

« -Besoin de quelque chose le nouveau ?

-Mon prénom ! Je m'en souviens ! C'est Alby ! »

Un sourire éclaira le visage de la blocarde. Elle décida de lui faire graver son nom près du sien. Cela lui donnait une preuve qu'elle n'était pas folle et qu'une autre personne se trouvait avec elle dans cette misère. Il le grava en plein milieu du mur à l'inverse de Talia qui l'avait écrit sur un côté. Cette gravure signifiait le début d'une cohabitation forcée.

L'Erreur (Newt)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant