Way Down to Hell

10* Hypnos

Une modification importante a été apporté à la Chronique : Lya n'a plus en sa possession la barre en fer puisque cet élément me servira dans une autre chronique.

Je ne mettrai plus de chapitre régulièrement, ou du moins j'essaierai mais je ne vous promets rien ...

Je m'excuse pour tout le retard et j'espère que vous me pardonnerez même si je pense que vous m'en voudrez encore plus en arrivant à la fin du chapitre !!!

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J'ai mal ... Je souffre, mon être entier est étiré, brûlé.

- Arghhhhh !!!...

- Lya ! ... Lya s'il te plaît ouvre les yeux. Ça va aller je suis là.

Tel un éléphant, il est rentré en trombe dans la pièce en défonçant la porte de peu. Puis tel un félin il s'est glissé près de moi et m'a prise tendrement dans ses bras comme l'être fragile que je suis actuellement. Et j'ai horreur de ça; être fragile, paraître faible aux yeux des gens, avoir besoin de protection. Je ne veux pas dépendre de quoique ce soit ni de qui que ce soit.

- Hadès ...

- Oui je suis là. Je suis là ça va aller.

Il caresse mes cheveux et pose son menton sur le sommet de mon crâne.

- Nooon ... J'ai mal.

Mes omoplates me torturent, mes yeux me piquent, mes poignets se coupent.

J'ai chaud. Terriblement chaud.

Je pleure mais la douleur de ces larmes est à la fois physique et psychologique. Mon cousin ... pourquoi lui ? Il était trop jeune et je l'ai toujours admiré ...

Mon cerveau est en pause et il m'est impossible de réfléchir clairement tellement la douleur est extrême. Je pousse un cris déchirant et me recroqueville en position foetale et laisse involontairement mes larmes tomber.

Et là, tout recommence. À croire que la douleur vient par vagues. Je resserre la prise de mes bras autour de mes genoux et me replis autant que je peux sur moi même. Je sens Hadès près de moi, je crois qu'il essaie de me réconforter mais mes pensées sont floues car je n'ai pas dormi depuis plus de 24h. Je plane un peu mais la douleur est toujours aussi forte.

- Lya, veux - tu dormir ?

- Non ... je veux juste que la douleur s'arrête ...

- Lya, je peux faire en sorte que tu t'endorme et une fois endormie tu ne ressentira rien même plus la douleur. Mais ce sommeil peut être plus dure à vivre qu'un simple sommeil.

Il me tient comme une enfant dans ses bras. Et je sens son torse chaud, réconfortant et si bien sculpté.

- Je me répète pour le dernière fois Lya, veux - tu dormir?

- Si la douleur s'en ira alors oui ...

- Alors je dois sortir, je reviens.

Mon corps me relance.

- Non s'il te plaît reste ...

Sa simple présence réduisait la douleur et soulageait mon corps et mon coeur.

- Je reviens vite je te le promets. Si tu savais à quel point je rêvais de t'entendre me demander de rester.

Il m'embrasse tendrement la tempe et sort de l'appartement avec un dernier regard dans ma direction. Un regard qui veut tout dire. Un regard inquiet. Mais un regard qui me cache beaucoup de secret. Rien que son attitude laisse entre qu'il me cache un minimum de choses. Des secrets qui me concernent ? Qui le concernent ? Qui nous concernent ? Tant de questions qui reste sans réponse ... Est ce que je sais vraiment tout de moi ?