Il est près, très près, trop près. Son regard azur me scrute en je n'ose plus bouger, plus parler, même plus respirer... Je ferme les yeux, il est trop hypnotisant avec sa mâchoire carré, sa légère barbe noire et ses yeux ... Mon Dieu ses yeux ...
- Quel jeu ...?
Cette question est un murmure quasi inaudible comme si mon corps avait eu peur de briser mes cordes vocale en les faisant trembler ne serait-ce qu'un peu plus.
- Quelle innocence et quelle insolence.
- Innocence ...? Et insolence ...?
- Innocence car je pensais qu'avec le temps tu aurais compris... insolence car ton corps est une insulte à lui seul.
À ces mots je m'énerve. Il ose dire que mon corps est une insulte ?! Et puis quoi encore ? Que je suis repoussante ? J'avoue que je n'ai pas des formes très prononcées et pas un visage parfait mais quand même !
Je ne prends même pas la peine de lui rendre son putain d'arbre généalogique à la con je me lève et le contourne. Il m'attrape le poignet.
- Non Lya attend.
- Non j'attends pas je fais ce que je veux. Si tu me retient pour m'insulter encore une fois alors sache que j'en ai plus que marre de t'entendre. Laisse moi partir.
Sur cette réplique je fais un mouvement que j'ai appris pour me défendre et j'envoie mon pied dans son buste ce qui lui coupe la respiration. Je me retourne et le vois pas le terre, la main sur le torse, un étincelle assassine brille dans ses iris de cobalt. Je ne perds pas mon temps et me dirige vers la porte en laissant mes affaires sur la table. Rien à faire de toute façon elles me servent à rien !
Je pose ma main sur la clanche, commence à tirer sur ma porte mais 2 mains se pose de part et d'autre de la tête et ferme la porte. Il est juste derrière moi. Si proche de moi ... Le connard à trop de force et malgré que je tire à plusieurs reprises sur la clanche je ne parviens pas l'ouvrir ...
- Merde, fait chier !!!
Je tire une dernière fois sur la clanche mais cette fois ci je la casse. Ai-je tant de force que ça ?
- Bien joué chérie nous voilà coincé dans cette pièce.
- De un; tu ne m'appelle pas chérie. De deux; j'ai pas fait exprès. Et de trois; c'est de ta faute, si tu m'avais laissé sortir on en serait pas là !!!
Je mettais retourné, je n'aurais pas dû ... Je soutiens son regard mais je vais pas tarder à flancher; il est trop près ... Ses lèvres sont à quelques centimètres des miennes seulement. Je me suis jamais retrouvée aussi proche d'un garçon ou plutôt d'un homme ... Je sens le rouge me monter aux joues ...
- Pourquoi je suis là Hadès ?
- Pour jouer au jeu.
- Je ne jouerai pas à ton jeu sans savoir quelles sont les règles et surtout ce que je peux y gagner.
- Les règles tu m'obéis, les gains sont l'éternité et le pouvoir.
Il replace mes cheveux décoiffés derrière mon oreille laissant ses doigts frôler ma joue et ma tempe. Je vais mourir ... Je crois que je vais vraiment mourir ...
- Et qu'est ce que je ferai de l'éternité ?
- J'ai de nombreuses idées.
Ce murmure sur ma gorge me donne la chair de poule... son nez frotte contre mon cou.
- Alors ...?
- Laisse moi du temps pour décider Hadès ...
Je le sens qui me dépose un baiser dans le cou. Je crois que je vais faire une attaque tant mon coeur bat vite.
- Tu n'as aucun choix à faire. Tu joue déjà...
Je le repousse violemment, et vu qu'il ne s'y attendait pas j'ai eu assez de force pour me libérer.
- Tu ne m'y forcera pas.
- Oh que si.
- Oh que non!
J'ai tellement envie de lui craché dessus. Connard.
- Laisse moi sortir d'ici.
- Si tu veux sortir, tu auras à ouvrir la porte toi même.
- Si je sort, je m'arrangerai pour que tu restes enfermé ici pendant longtemps, très longtemps, trop longtemps. Et puis comment je suis censé ouvrir cette porte ?! La clanche est cassée je te rappelle !!!
- Utilise tes pouvoirs.
- Mes pouvoirs et puis quoi encore dois-je te rappeler que TU es le dieu dans la pièce et moi l'humaine normale ?
- T'es pas humaine et t'es pas normale non plus.
- Ah oui ?
- Oui.
- Et je suis quoi un loup garou ? Un vampire ? Une déesse ?
- Ça n'existe pas, ça n'existe pas et non.
- Tu sais quoi Hadès j'en ai marre de tous ces secrets et de toutes tes réponses vagues. Dis moi concrètement comment ouvrir cette putain de porte car je n'ai pas envie de rester enfermée ici avec toi.
En prononçant ces paroles j'ai tendu le bras vers la porte pour montrer à l'autre abruti de quoi je parlais mais maintenant je ressens un horrible douleur au niveau de poignet. Pourquoi ça sent le brûlé ?!
Je me retourne et découvre que la porte a pris feu. Un trou... Une sortie est possible je n'hésite pas un seul instant et traverse la barrière de feu, mes main devant mon visage pour le protéger. Une fois dans le couloir je cours. Je ne veux pas qu'il me rattrape, je ne veux pas qu'il me reparle et surtout je ne veux pas qu'il me ré-enferme. Ma vision change. Je vois rouge et dans le vrai sens du terme. J'ai mal aux omoplates...
- Aaargh....!!!
- Ah bah c'est pas trop tôt!
Je m'évanoui... Le sol est froid... La douleur est horrible...
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Lorsque je reprend conscience je ne sens plus la froideur du marbre sous moi. Mon lit... Est ce vraiment le mien d'ailleurs ? Est ce que quelque chose m'appartient même ? De tout ce que j'utilise ? Non rien... rien ne m'appartient car ici n'est pas chez moi contrairement à ce que ne cesse de me répéter cet abruti de dieu des enfers à la con!!!...
Je me lève et trouve ... suspens ... Une boîte sur le comptoir. Je l'ouvre :
"Maintenant, jouons..."
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Hey hey hey mes Cherrys, bon j'espère que ce chapitre vous a plu ! Je n'ai pas le coeur à écrire beaucoup ces derniers temps, vous verrez sûrement le raison dans l'un des chapitres qui arriverons...
N'hésite à commenter!!!Kissous kissous
N.K.
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Way Down to Hell
Teen FictionJ'ai toujours voulu être unique, être moi-même ... Mais maintenant être moi-même signifie être celle que je ne suis pas et celle que je ne connais pas. C'est à cause d'eux; cette foutue bande d'abrutis que sont les dieux de l'Olympe, qui, dans le me...