Chapitre 5

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Je retourne à mon boulot et vers la fin de l'après-midi je m'éclipse afin de retourner chez moi pour me changer vêstimentairement et aller au pays d'elfe pour voir ma mère.

Comme pour ma grand-mère je me glisse à l'intérieur de leur domaine et part à la recherche de ma mère.

- Meletyalda ? nye eaa tuy yeldë (majesté ? je suis votre fille)

- Itarillë !! massé tye muina le ? (Itarillë !! où te caches-tu ?)

- Je ne te le dirais pas, aide moi maman ! Tu étais prête à coucher avec papa avant votre mariage, et je ne sais même pas si cela n'est pas arrivé alors comprends moi ! Je veux pouvoir faire ce que je veux quand je le veux sans attendre l'application des traditions ou le bon vouloir de mon futur époux.

- Je te comprends min yeldë (ma fille), c'est vrai que je suis passée par là, mais les traditions, les usages ont du bon aussi tu sais

- Ce n'est pas ce que dit grand-mère Débélia

- Oh je vois que vous avez parlé toutes les deux !

- Maman je ne sais même pas si mon futur époux me plaira ou sera à la hauteur de mes espérances alors laisse-moi me faire ma propre expérience ainsi je ne regretterai rien, les hommes ont bien droit eux après tout !

- Nous allons nous réunir avec ta grand-mère et nous allons en débattre, je ne te promets rien mais au moins nous allons essayer de trouver une solution

- Je m'en fou sinon je ferai appel à la magie

- Non il ne faut pas en venir là, cela peut être dangereux... tu ne veux pas rencontrer ton promis avant de faire quoique ce soit ?

- Non, il ne m'intéresse pas et puis je dois t'avouer quelque chose...

- Je crains le pire... nye lasta (je t'écoute)

- J'ai déjà eu des relations avec un homme, un humain

- C'est bien ce que je craignais, cela risque de changer la donne

- En tout cas moi je ne regrette rien, il fait ça comme un Dieu !

- Nous en reparlerons en temps voulu, allez file, je sais que ta grand-mère sait comment rentrer en contact avec toi, et moi j'ai ma petite idée. Namàrië min melyanna (porte toi bien mon amour)

- Tye melane, boe i 'waen (je t'aime, je dois partir)

Les larmes aux yeux je quitte le domicile de mes parents que j'aime tant et retourne chez moi dans le monde des humains.

Lorsque j'arrive Fallar est chez moi et à préparé à manger, c'est gentil de sa part mais je n'ai pas trop d'appétit. Il voit mes yeux rougis d'avoir trop pleurer et sans un mot il me prend dans ses bras et me berce tendrement.

- Si tu veux parler ou simplement une épaule pour pleurer, je suis là beauté

Je me jette dans ses bras et pleure doucement, il couvre mon visage de doux baisers, cela rempli mon cœur de joie.

- Tu es un mec en or, un super pote, un méga super amant et je suis sûre d'en rater

- Mouais tu n'as pas vraiment tort mais je ne me la pète pas... ça fait prétentieux (rire)

- J'aurais tout entendu !! Mais j'approuve (sourire). Je vais prendre une douche, tu me rejoins ?

- Avec grand plaisir, je te laisse y aller la première, comme ça j'ai le temps de prendre des vêtements de rechange cette fois

Je me déshabille sur le chemin de la salle de bain en me rendant compte que j'avais toujours mes vêtements d'elfes et que cela n'a pas choqué Fallar.

Peut-être a-t-il pensé que c'était une mode... ou n'y-a-t-il tout simplement pas fais attention, j'étais en pleine résolution quand je sens ses bras entourés ma taille et sa bouche embrasser mon cou ce qui me fit perdre toute interrogation, je me tourne face à lui et passe mes jambes autour de ses hanches, il me colle au carrelage et avec une grande douceur il entre en moi, je me cambre pour mieux le recevoir tout en gémissant

- Notre relation c'est quoi ? Que sommes-nous ? Amis ? Amoureux ? Amants ? souffle-t-il dans le creux de mon oreille

- Amis je ne crois plus... les deux autres me plaisent, répondis-je dans un souffle

- Je crois que je t'aime Isalind dit-il en me retournant

- Fallar... soit à moi, rien qu'à moi... je t'aime

Il entre au plus profond d'elle et la fais crier de plaisir, l'attrape par la taille et la rapproche de lui, il la regarde longuement puis se penche et pose ses lèvres sur les siennes, les entrouvre légèrement il y méla sa langue avec une douceur extrême, il fait durer le plaisir puis embrasse et mordille ses lèvres. Elle est parcourue de frissons le long de son dos, et elle se sert plus près de son corps et son corps se mets à trembler dans un orgasme fulgurant.

Elle laisse glisser son corps doucement le long du sien tout en laissant courir sa langue sur son torse, puis son ventre, elle l'attrape par les hanches et l'attire à elle, elle y dépose ses lèvres délicatement puis le bout de sa langue. Il gémit de plaisir. Elle enroule ses lèvres sur son sexe tendu, se retourne et s'empale sur son pénis en effectuant des vas et vient saccadés dont il ne put retenir.

- Tu ne t'imagine même pas ce que tu me donnes ma beauté !

- Parce que tu crois que tu me laisse en reste ?

- Je t'aime... et je ne plaisante pas quand je le dis

- Arrête de vais pleurer !! Moi aussi je t'aime beau brun

- Pourquoi dis-tu que tu vas pleurer ?

- Comme ça... tu es exactement la personne que j'aimerais épouser si je devais en épouser une bien-sûr... ne vas pas croire que je te fais une demande en mariage (rire)

- Je comprends ce que tu veux dire... moi aussi je te choisirais si on me donnait le choix

- On a des conversations bizarres quand même ! Sortons de la douche tu ne crois pas ? Je te fais un café...

- Humm tu me prends par les sentiments !

Je m'essuie puis enfile une robe pull et file dans la cuisine pour préparer le café et le thé. Je chantonne tout en faisant bouillir de l'eau. Je ne l'entends pas arriver derrière moi.

- C'est quoi cette chanson ?

- Oh c'est une vieille chanson de ma grand-mère, dans un vieux dialecte pourquoi ?

- Je trouvais cela joli et j'avais l'impression de comprendre les paroles

- Peut-être que nous venons du même village paumé (rire)

- Non je ne pense pas mais cela aurait été drôle (rire)

- Tiens bois ton café au lieu de dire n'importe quoi (sourire)

- Merci... tu sais que tu le fais de plus en plus bon !

- C'est gentil... mais moi je préfère rester au thé vert

- Beurk... boisson de nana... ou de vieille, ha ha ha !!

- Oh ! t'as pas honte !?

- Heu... non... bon c'est vrai j'exagère un peu... petit j'en buvais car ma mère ne me donnait que ça

- Vous êtes une famille bizarre je trouve

- Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il te fait dire ça ?

- On donne du lait ou du chocolat à un enfant... pas du thé en principe

- Tu peux parler toi !!

- Moi c'est parce que j'aime ça, et toc !

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