Chapitre 14

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La chanson se termine, je me resserre un verre puis remet la même musique, je danse en doucle en pleurant doucement, oh grand Valar comme mon époux me manque ! Chaque jour de plus est un jour de trop je plie sous le fardeau. Est-ce que tu reviendras bientôt ?

J'en suis à mon troisième verre que j'abandonne pour boire directement au goulot. Je ne tiens plus debout, on me prend la bouteille et me porte jusqu'au canapé, je ne suis plus vraiment consciente.

- Que fais-tu là ? me demande une voix d'homme

- Je vais où je veux et puis t'es qui toi ? balbutiais-je. Ohh !! Excuse-moi je ne voulais pas te déranger, je vais repartir, je ne savais même pas que tu étais ici

- Tu ne vas nulle part, tu ne tiens pas debout

- Ça fait longtemps que tu es là à m'épier ?

- Oui cela fait un moment que je te regarde et j'en ai vu assez

- Vu assez quoi ? A quel point je suis pathétique ? Pfff !! Rends-moi ma bouteille s'il te plait, je ne te demande que ça !

- Non tu as assez bu, dis-moi c'est vrai que tu as besoin de mon amour ?

- Toujours, je n'ai jamais cessé de t'aimer et d'espérer mais c'est trop tard et puis à quoi bon en parler. Je ne crois pas que personne ne t'a blessée comme je l'ai fait mais personne ne t'aime aussi comme moi, je sais que d'autres personnes te méritent avec ce que je t'ai fait subir

- Mais min melyanna (mon amour), je suis encore amoureux de toi. Je suis venu vivre ici pour être dans nos souvenirs

- J'ai mal à la tête, je ne comprends plus rien !

- Viens te coucher, tu en as besoin

- Oui mais pas avec toi, rentre chez toi, tu es sûrement attendu

- Tu as raison, nous parlerons demain

- Non demain je ne serais plus là, je ne te dérangerai plus dans ta nouvelle vie et puis la mienne m'attends, mais j'ai été heureuse de te revoir même si je n'ai pu te serrer dans mes bras

- Tu le peux encore dit-il en ouvrant ses bras

Je cours m'y réfugier et le serre contre moi tout en respirant son odeur dans son cou. Il encercle mon visage de ses mains puis plonge son regard dans le mien, nous restons ainsi un moment puis il prend ma bouche avec la sienne avec une infinie douceur, sa langue se melant à la mienne.

Je le repousse doucemement, la main sur le torse, il recouvre ma main de la sienne et me regarde étonné

- J'ai besoin de toi... pourquoi me refuser ?

- Nous avons chacun nos vies maintenant, nous avons trop attendu

- Tu ne vas pas refaire la même erreur ? A moins que tu m'ais remplacé dans ta couche, dans ce cas je comprends, je te dis alors namarië (adieu)

- Namarië min melyanna atta aurel eaa maurë va ne (adieu mon amour deux elfes ont besoin de moi) nye ùva avarta ne carma (je ne peux pas abandonner mon travail)

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