Chapitre 17

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Je cours rejoindre mes enfants et je les prends tour à tour dans mes bras, Enetari a un geste de recul, elle ne sait pas ce qu'elle est ni à quoi elle est destinée, avec ses écailles sur une partie de son corps elle n'ose plus approcher les autres.

Ingolemo Eldalotë (la mage Eldalotë) demande à me parler en privé, je ne trouve pas ça bon signe mais je me présente au rendez-vous

- Je crois savoir ce qui se passe avec ta fille Enetari

- Alors dis le moi car nous sommes tous dans le flou

- Tu as voulu changer traditions avec ton mari Falathar ainsi que ta famille, et à ce moment là vous avez bouleverser l'ordre des choses, ta fille qui est sensé devenir reine le sera mais pas d'elfes... celle des dragons

- Tu veux dire que Falathar et moi sommes responsables de ce qui arrive à nos enfants ?

- En partie oui, car ta famille n'est pas neutre, votre fils lui s'en sort mieux que sa sœur

- Est-ce que cela veut dire qu'elle va aller dans le côté sombre ?

- Je ne peux pas te répondre, les chances sont de moitié-moitié

- Pourra-t-elle avoir une vie de femme normale ?

- L'avenir le dira

- Il reste beaucoup de zone d'ombre, ce n'est pas ainsi que je vais la rassurer or c'est le rôle d'une mère !

- Je serais toujours à tes côtés min tari (ma reine)

Je retroune aurpès de ma famille et nous rentrons tous au domaine, même la jeune Elerinna est avec nous, elle mange littérallement Fëanor du regard mais il ne le voit pas, il est perdu dans ses pensées.

Turambar n'est pas effrayé par Enetari, il est plus intrigué, il est curieux et je ne sais pas si cela m'arrange ou me derange, je sais que ma fille avait un faible pour lui mais est-ce toujours le cas ?

Je l'attrape par la main et la dirige vers les jardins afin d'être seules toutes les deux

- Comment te sens-tu ma fille ?

- Vraiment ? J'aimerai pouvoir te dire bien mais ce n'est pas le cas

- Fais-moi voir tes bras... est-ce douloureux ?

- Non pas du tout, c'est une sensation indéfinissable mais ni désagréable ni douloureuse

- J'ai l'impression de toucher les dragons de ma mère et mon oncle, mais le principal c'est que toi ça aille bien et que tu l'acceptes

- J'ai plus de succès ainsi dit-elle en baissant ses yeux luisants et en souriant

- Avec turambar ?

- Oui, je crois que je lui plais plus ainsi

- Alors amuse toi ma fille, profite, tu as les prérogatives pour toi lui dit-elle en la poussant en avant vers Turambar

Tout le monde part et les laisse seuls, aucun des deux n'ose dire un mot mais pourtant c'est Enetari qui brise le silence

- Tu préfères rester ici ou que l'on aille dans ma chambre ?

- Il fait bon ce soir mais dans ta chambre il y fait surement meilleur répondit-il

Cela l'a fait rire et tout en le prenant par la main elle le fait monter les escaliers menant à sa chambre, où ils s'enfermèrent

- Et tes parents ?

- Quoi mes parents ? tu crois qui'ils ne sont pas occupés eux aussi ?

- Eux aussi ? Tu veux dire que...

Relax ! Je ne vais pas te manger...quoi que...non je rigole ! Je pensais te plaire...un peu

Mais tu me plais ! Même beaucoup j'ai seulement été surpris...

- Et effrayé... ajoute-t-elle

- Heu oui peut-être un peu aussi je l'avoue, mais il faut reconnaitre que tu es intimidante

- Et avant tout ça, est-ce que je te plaisais ?

- Oui mais pas de la même façon, avant c'était plus sage, là j'ai envie de faire des folies avec toi

- Humm je sens que nous allons bien nous amuser tout les deux dit-elle en s'approchant de lui

Elle se colle à lui tout en posant sa bouche délicatement sur la sienne. Elle mordille sa lèvre inférieure doucement puis descent le long de son menton qu'elle lèche du bout de la langue tout en continuant vers son cou. Elle a les yeux qui luisent et la respiration saccadée, il n'ose pas la regarder mais lui dit

- Ça promet... et j'aime déjà !

Elle le plaque contre le mur et monte sa jambe droite sur sa hanche et lui offre sa poitrine à des caresses. Alors qu'il les pétrit délicatement en s'attardant sur ses tetons, elle lui ramène la tête en arrière en le tirant par ses cheveux, sa main descend le long de son dos et le griffe légèrement lui arrachant un gémissement.

- Rentre chez toi beau Turambar mais reviens moi vite

- Demain je serais de retour ma beauté

- Je ne suis pas TA beauté ! hurla-t-elle. Ici c'est moi qui commande ! Dégage !

Turambar ne demande pas son reste et file à toute allure percutant Itarillë au passage.

- Que ce passe-t-il ? Enetari ? Réponds-moi ! dit-elle en tapant à la porte de sa chambre

- Occupe-toi de ce qu'il te regarde ! Ce sont mes affaires !

- Ne me parle pas sur ce ton ! Je suis ta mère compris ?

Et de nous deux qui est la plus forte ?... mère ?

- A quoi joues-tu ? Tu crois que c'est un concours ? Je suis là pour t'aider uniquement

- M'aider ?? eh ben tu n'es pas très forte alors ! car pour le moment il n'y a aucun résultat voire pire, laisse moi tranquille maintenant je veux rester seule et je précise bien... seule !!

Elle pousse Itarillë vers la sortie et claque la porte de sa chambre, puis on l'entend hurler et sangloter.

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