Chapitre 6

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- En vérité ma famille n'est pas de cette région, nous sommes d'une autre ethnie

- Ah bon ? Pourtant tu n'as aucun accent... quoique je dis cela mais c'est pareil pour moi

- Par contre j'ai beau t'aimer comme un fou je ne pourrais jamais te dire d'où je viens, j'espère que tu ne m'en voudras pas dit-il en lui caressant la joue

- Non, je ne t'en veux pas car il en est de même pour moi, il y a des choses que je ne peux pas dévoiler malgré tout mon amour pour toi

- Et si pour une fois nous allons nous coucher bien sagement ?

- Avec plaisir à partir du moment où tu me tiens dans tes bras

- Je n'en demande pas moins belle rousse

Main dans la main ils vont dans la chambre à coucher et s'allongent l'un contre l'autre et se laissent bercer par un doux sommeil. Isalind se réveille la première et caresse le torse de Fallar du bout des doigts, il attrape la main de sa belle

- Chutt !! Sinon je ne réponds plus de rien dit-il en léchant ses lèvres avec gourmandises

- Humm... c'est peut-être ce que je recherche, tu me rends dingue...

- Je te signale qu'on bosse aujourd'hui alors bouge ton petit cul !

- Je vais être encore obligée de m'absenter pour voir ma mère, tu ne m'en veux pas ?

- Mais non, vas-y... y'a pas de soucis... passe lui mon bonjour !

- Pff elle ne te connait même pas (rire)

- Heureusement, sinon elle serait dingue de moi elle aussi (rire)

- Ha ha ha on voit que tu ne connais pas ma mère !! Allez, je vais me préparer comme ça je serais de retour plus tôt.

Je saute du lit, Fallar en profite pour me claquer les fesses, ce qui me fit rire et j'enfile une longue robe verte aux manches évasées. Fallar me regarde de bas en haut, me souris et dépose un baiser sur mon front

- Tu es magnifique ainsi, cela te va à ravir

- Merci lui dis-je en lui adressant un sourire en m'éloignant.

Je prends la direction du pays d'elfe en passant par la cascade, je fais bien attention de ne pas être suivie, surtout après ce que m'a dit Fallar. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai comme un doute qui s'installe et me dérange.

J'arrive chez mes parents où ma mère m'attend patiemment

- Tu sais ma chérie un époux n'aime pas passer après d'autre, c'est le protocole qui veut ça

- Fierté de mâle ! Car eux ne se gênent pas avant le mariage

- Cela fait des milliers d'années que c'est ainsi et ce n'est pas nous deux qui allons changer les choses, pourtant plus jeune j'ai voulu le faire avant le mariage avec ton père Turindo

- On devrait essayer sinon nous n'y arriverons jamais

- Pourquoi tiens-tu à le faire min yeldë ? (ma fille ?)

- Simplement parce que j'ai déjà fait l'amour avec un homme, un humain et que je ne regrette rien et j'ai même plaisir de recommencer souvent

- Mais comme tu dis c'est un humain, il ne sera donc jamais ton époux et tu seras malheureuse

- J'y ai pensé maman, dotant plus que faire l'amour avec Fallar est un délice, je n'arrive pas à me passer de lui et s'il le faut je resterai avec lui chez les humains et j'aurais au moins la vie que je désire

- J'ai rencontré Falathar, ton futur époux, il est vraiment mignon et gentil, je suis sûre qu'il te plairait. Tu devrais essayer de le voir au moins une fois.

- Non, cela ne m'intéresse pas, je le ferais quand les lois seront changées, alors vois avec grand-mère car à vous deux vous avez quand même été concernés et tenait moi au courant au plus vite. Je ne reviendrais plus, malgré tout l'amour que j'ai pour vous.

- Galu aranel, nye enwe suilanta manë ambar (bonne chance princesse, je te souhaite un bon destin)

- Ar'n nye mer va sinyar (et moi j'attends des nouvelles)

Je suis de retour chez moi, il n'y a personne pour m'accueillir, chose qui ne me déplait pas. Je vais dans ma chambre et change de vêtement, je mets une robe courte en dentelle noire ce qui fait ressortir la couleur de mes cheveux.

Je ne sais pas si Fallar compte me rejoindre ou pas mais je décide tôt de même de préparer le repas, quelque chose de simple, juste une viande en sauce accompagnée de pomme de terre cuite à l'eau. Je dresse la table et en attendant sa venue ou non je me serre un verre de whisky que je sirote tranquillement, voyant qu'il ne vient toujours pas je me serre un deuxième verre. Je finis par m'endormir la tête dans les bras sur la table de la cuisine.

Un doux baiser derrière l'oreille me réveille doucement, je passe mon bras autour de son cou et l'attire à moi.

- Cela fait un moment que je t'attends, j'ai bu deux verres sans toi, tu manges avec moi ?

- Désolé beauté... serre moi un verre comme ça je ne serais pas en reste, et oui je mange avec toi, ça sent trop bon !

Je lui serre donc un verre de whisky, le lui donne, puis mets le repas à réchauffer. Je nous serre deux bonnes assiettes tout en faisant la conversation.

- Tu étais drôlement jolie ce matin, c'est bizarre mais cela ressemble beaucoup au style de vêtement de mon village

- Vraiment ? Oh je pense que tous les villages se ressemblent

- Oui tu n'as pas forcement tort, mais je préfère la façon dont tu es habillée là maintenant

- Et moi je préfère quand tu me déshabilles...

- Ha ha ha... je te reconnais bien là...

Dire qu'il ne sera jamais à moi, je le verrai peut-être même se marier à une autre et lui donné tout ce qui me revient de droit, les larmes me viennent aux yeux et me piquent, je les refoule en enfouissant mon visage dans son cou.

- Montre-moi combien tu aimes me dévêtir en y prenant tout ton temps dit-elle en s'approchant de lui lentement

- Humm... c'est une invitation que je ne saurais refuser

- Alors vas-y... je suis toute à toi

Il passe derrière elle et caresse le long de ses flancs puis descent sur ses hanches, il attrape le bord de sa robe et la lui fait passer par-dessus la tête, il embrasse ses cheveux. Elle s'assoit sur la table, face à lui et l'entoure de ses jambes et mordille ses lèvres délicatement, puis plus goulûment tout en m'agrippant à son dos. Il entre en moi violement et continue de me prendre de plus en plus violement jusqu'à que notre jouissance explose, lui dans des râles roques et moi dans des délectations puissantes.

- Putain Isalind tu me rends dingue !

- Tu ne me laisses pas de glace beau brun !

- J'ai comme l'impression que nous sommes du même endroit, ce n'est pas un reproche !

- Qu'est-ce que qu'il te fait dire ça ? Y'a pas plus humaine que moi

- Non je ne crois pas wendë (jeune fille)

- Oh mon Dieu ! Alors c'est vrai... quand est-ce que tu l'as réalisé ?

- La dernière fois, la façon dont tu étais vêtue

- Merde ! Et cela ne te choque pas qu'une elfe soit chez les humain et s'envoie en l'air ?

- Pourquoi est-ce que cela me choquerai ? Moi je le fais bien

- Oui mais toi Fallar tu es un mec, et vous les mecs vous avez le droit

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