Chapitre 18

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Cela lui arrache le cœur d'entendre sa fille souffrir à ce point sans pouvoir rien faire et en se sentant responsable de son malheur. Elle envoie Fëanor voir et calmer sa sœur, lui seul pourra faire quelque chose, du moins c'est ce que tout le monde espère.

Elle s'isole avec Falathar et lui explique ce que la mage Eldalotë lui a exposer et attends sa réaction. Elle ne tarde pas à venir, il se met à hurler et frapper du poing dans les murs, il est dans le même état que moi, nous nous en voulons, nous nous sentons responsable et surtout nous ne pouvons rien y faire ; encore moins le dire à nos enfants.

- Comment pouvons-nous les aider ?

- Poussons Enetari dans ses retranchements, il faut que nous sachions de quoi elle est capable

- Et pour ce qui est de Fëanor ? demandais-je

- Lui je pense qu'il restera de notre côté quoiqu'il se passe

- Cette solution ne m'enchante mais je crois que tu as raison c'est la seule de valable et qui guidera notre avenir

Nous décidons d'aller nous coucher afin de finaliser notre plan que je trouve diabolique en tant que mère. Nous sommes tous allités, dans nos chambres mais personne ne trouve le sommeil ou que tard dans la nuit ou disons plutôt très tôt le matin. Je me reveille en sursaut et en nage dans les bras de Falathar, je suis prise de frissons, il me serre contre lui et m'interroge du regard.

- Je ne sais pas ce qu'il se passe avec Enetari, mais c'est intense je le ressens dans tout les pores de ma peau, ma mère et ma grand-mère doivent être dans le même état, je vais aller les voir, on ne sait jamais peut-être sauront-elles des choses que j'ignore

- Moi je reste avec Fëanor on ne sait jamais

- D'accord min melyanna (mon amour) à ce soir

En fait Fëanor étant devenu un grand gardien du savoir ancestral bien plus puissant qu'un druide, nous pourrions dire que c'est le mage des mages pour faire plus court. Il a une connaissance en tout et de tout, il peut résoudre le moindre problème théoriquement mais matériellement aussi, il est très impressionnant et intimidant. Il est souvent appelé pour des mariages, des annulations de sorts mais aussi pour réparer la nature et améliorer notre quotidien. Ses journées sont bien remplies mais surtout plus calme que celles de sa sœur.

J'arrive tout juste au domaine de mes parents, que ma mère me tombe dans les bras en me demandant :

- Tu as ressenti ça toi aussi ?

- Bien sûr c'est pour cela que je suis là, c'était quoi ?

- Il faut aller chez les dragons !

- Ok mais c'était quoi ?

- Pas de bon augure malheureusement

Nous partons en courrant puis montons sur le dos de Klautha la dragonnne de mon oncle Calimenthar afin d'aller à la cité des dragons. Lorsque nous arrivons sur place nous y trouvons ma fille Enetari entourée d'autres dragons peu dociles

- C'est à moi que vous devez obéissance à présent pas à ces êtres sans force ni courage

- Il y a toujours eu une entente s'écrie mentalement Urulokë, le dragon de ma grand-mère Kamentari

- Vous pouvez vous entendre avec qui vous voulez mais vous ne devez obeissance qu'à moi ! crie Enetari

- Et pourquoi te devraient-ils cela ma chère fille ? Toi qui ne donne même pas obéissance à sa propre mère ou famille tout simplement... quel exemple donnes-tu !

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