TITRE : SILENCE
DEUXIÈME PARTIE
Je n'arrivais pas à cerner ces sentiments, elle était comme hermétique, ou plutôt robotisée ou détachée, voilà le mot détachées, comme ci ,elle essayait de ne pas être cette fille dont elle parlait.
Après avoir déposé son verre d’eau, et écraser sa cigarette dans le cendrier posé sur la table, elle respira un bon coup puis reprit son récit:
- Il revint vers les 10 heures, me libérer me disant qu'il repassera tous les soirs. Et je me devais de bien l’accueillir. Ce jour-là, je fis plus de cinq heures dans ma douche à me frotter le corps, à frotter pour enlever chacune de ses empreintes. Puis, je sortis de ma douche pour rester enfermé dans ma chambre. Ce supplice dura quatre ans. Quatre longues années, ou il assouvissait tous ces désirs les plus sordides avec mon corps, à en croire que je lui appartenais,à en croire que j’étais devenu Sa propriété privée et ce, jusqu'à ce que j'atteigne les 18 ans. Ni mes parents, ni les domestiques, ne se rendirent compte de quelques choses. Pourtant, je faisais toujours tout afin d' attirer leur attention et de leur faire prendre conscience de cet affreux calvaire que j’endurais.
J'avais changé de style vestimentaire, je ne m'habillais qu'en noir, c'est également à cette période que j'ai perdu énormément de poids et jusqu'aujourd'hui encore, j'ai toujours du mal avec ces histoires de poids.
Je ne suis pas anorexique, n’empêche que je fais énormément attention à ce que je mange. J'évite d'avoir des rondeurs pour ne pas avoir le regard de ces hommes remplit de désir malsain se poser sur moi.
Quand j'ai atteint la majorité, j'ai quitté la maison, et j'ai coupé tout contact avec ma famille, je vis constamment dans la peur, celle des hommes perfides, de leurs regards, de leurs envies incontrôlables et de leur façon de voir en chaque femme rien d’autre qu’un objet sexuel. Aujourd'hui encore, je m'en veux de ne pas avoir été plus forte, de ne pas avoir fait ce qu’il fallait pour arrêter tous ce qui se passait avec Alec.
Tifa essaie de se faire pardonner, et utilise comme argument de son silence le faite qu'il l'avait menacé. Après avoir fini son récit, mirabelle se leva et se dirigea vers les toilettes. Je constatais que cette fille était tellement maigre, elle portait une longue robe noire, et un énorme cardigan par-dessus. Elle marchait constamment les yeux rivé au sol, comme si elle pensait que toutes les personnes environnantes savaient ce qui lui était arrivé et en n'avait honte. Je la suivais du regard jusqu'à ce qu'elle s'engouffre dans les toilettes.
M’adressant aux autres filles :
- On peut faire une pause avant de passer à la suivante si vous voulez ?
- Non, ce n'ai pas la peine ;
me répondit la femme qui avait l'air un peu plus âgée, la trentaine je dirai. Depuis qu'on c'était rencontrer et depuis le début de cette entrevue, elle avait gardé son sourire plutôt charmeur mais trompeur, il cachait son angoisse, sa tristesse et criait sa part de bonheur. Elle tripotait nerveusement son bracelet où on pouvait lire "Clara & Dana "
- C'est votre tour je crois ; lui dis-je
- Oui, je crois aussi ... je m'appelle clarisse (commença-t-elle), j'ai 42 ans. Il y a de cela 12 ans je m'étais marié à un homme très bien, à vrai dire, c'est ce que je croyais. Notre mariage n'était pas né d'une histoire palpitante d'amour, mais plutôt d'un arrangement entre nos deux familles.
À l’époque, je voulais faire plaisir à mes parents, mais surtout les honorer. Les trois premières années de notre mariage se passait plutôt bien, mon mari me respectait même si il ne m’aimait pas. Puis les années passaient, au fur et à mesure ses affaires au boulot se dégradaient. Il trouva alors refuge dans la boisson et commença à rentrer tard à la maison.
Une fois, j'ai essayé de lui en parler, lui dire qu'on pouvait s'en sortir à deux. Et bientôt à trois, parce que j'étais enceinte et qu'il n'avait pas besoin de porter ce fardeau tout seul….Mais, si, vous saviez, (dit-elle tristement et en titubant sur les mots) comment je me suis faite ramasser, c'était la première fois que mon mari se montrait aussi violent. Il m’avait tellement tabassé ce jour-là que j'avais peiné à me reconnaître, il criait tout en s'acharnant sur moi :
《 IL n'y a pas de nous ici! femme de malheurs ! C’est de ta faute tous ce qui m'arrive, je n'aurai jamais du accepter de t'épouser et cet enfant, bâtards, j'espère que tu ne le garderas pas !》
Après ça, il me traita de prostituée et de femme adultère. J'en étais toute retournée. Tous les jours, c'était pareil il rentrait ivre, et me frappait.
Me menaçait de mort si jamais j'en parlais à mes parents, ou me plaignais à qui que ce soit. C'était devenu comme une routine à laquelle je m'habituais.
Un soir, Après avoir été frappé et violé juste pas plaisir et dans l'espoir de me faire perdre mon enfant, je m'étais retrouvée dans le coma. Ma sœur avait porté plainte pour coups et blessures, tentative de meurtres et viol.
Mais cela n'avait abouti à rien, sous prétexte que monsieur était mon mari, et qu'on était à même de régler ça entre nous
"Un problème concernant monsieur et madame ".
Après mettre réveillée du coma deux mois plus tard, j'avais regagné la maison familiale en entamant la procédure de divorce. Mon mari ne voulut pas de ce divorce et fit venir des délégations ,afin d' implorer mon pardon. Mais surtout, pour que je regagne la maison, et il justifiait ses actes comme étant un dérapage dû au stresse, à son boulot. Après six délégations à laquelle
ma maman c'est jointe pour me demander de rejoindre ma maison,Elle décide elle même de me convaincre, je me souviens exactement de ces mots :《 Clara, s'il te plaît tu veux que je meurs de honte, qu'elle exemple donne tu as tes sœurs tu es l'aînée. Tous les regards sont sûr toi.
Dans tous les couples, les maris frappent leurs femmes, mon père frappais ma mère, mais elle ne la jamais quitté. Ton père aussi me battait, mais regarde ça s’est arrangé. En Afrique, c'est comme ça, la femme appartient à son homme et se doit de le respecter, arrête de faire ce qui déplaît à ton mari tu verras il ne te touchera plus.
S'il te plait retourne chez ton mari,
tu ne vois pas ce que les gens disent de moi au quartier, même dans la famille on en parle. Je ne veux pas être la risée des gens parce que ma fille aînée n'a pas su être courageuse. 》J'étais tellement choquée, mais aussi je voyais l'attitude des gens du quartier et même de la familles envers moi .Ils critiquaient, et se moquaient ces idiots finis parlaient de Sujet dont ils ne savaient rien . Mais, maman devait être de mon côté, me soutenir, je suis sa fille, ou du moins j'étais sa fille.
Néanmoins, je me suis dit que je ne voulais pas affronter ces regards trop longtemps, et je ne voulais pas être un mauvais exemple, en plus qui aurai voulu d'une femme enceinte ?
Alors, malgré l'opposition de mes sœurs, je suis réparti chez mon mari, maman m'avait dit qu'elle ne voulait plus que j'expose ma vie de femme marié aux yeux de tous, Ainsi disait-elle ; Dieu m'avait donné l'intelligence pour régler mes conflits de couple.
Malheureusement pour moi, une semaine après mon arrivée, mon mari avait recommencé. Chaque fois qu'il finissait de me battre, c’était les mêmes excuses :《 Chérie je t’aime, c'est la boisson, s'il te plait pardonne moi, ne me quitte pas. Sans toi je ne suis rien.》
Mais la semaine d'après, il cognait plus fort. Quand je menaçais de partir, il menaçait de se suicider, ou de faire circuler de fausse rumeur sur ma grossesse. J'avais peur pour ma vie, pour celle de mon enfant .Mais aussi d'être la risée des autres et d'être pointé du doigt.
Mes sœurs ne me parlaient plus, et maman me disait d'être patiente qu'il changera, qu'avant d'agir je devais penser "au qu'en dira ton" avant de faire une bêtise.Sauver ma vie était pour elle une bêtise.
Les larmes commençaient à faire leur apparition, montrant une autre Clara différente de celle qui souriait des minutes plutôt.
Je lui tendis un mouchoir, elle le prit essuya une larme qui s'était échappé puis continua :#Story time la suite a l'autre chapitre 😅
Désolé pour les fautes
Miss Audy 😘
passez sur notre page Facebook : MURMURER L'EXISTENCE 👌
VOUS LISEZ
Story Time Par Miss Audy
Short StoryFemme africaine , Dis leur comment ils abusent de Toi Dis leur par ton silence Tous tes déboires Tous ce Que Ta pu taire... Venez avec Moi vivre leur silence... Des Histoires fictifs Relatant les abus , violences dont sont l'objet les femmes africa...