Quand Hermione se met à nu

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Hermione s'approcha de son futur calice et l'enlaça alors qu'il lui tournait encore le dos. Elle plongea son visage dans les cheveux blonds et les huma. Elle soupira de bien aise, puis répondit enfin :

- Tu sais... Je crois que je t'aime presque. Je sais que tu as peur de toute cette histoire. Ça ne doit pas être facile d'apprendre un jour qu'on doit finir sa vie avec sa pire ennemie et pire encore d'admettre qu'on est amoureux d'elle. Draco... je ne te remercierai jamais assez de toute mon existence, même en te la vouant entièrement. Aimer ce n'est pas une chose qui se fait en un claquement de doigts. Mais comme Ron me l'a dit, tous les vampires que je connais aiment profondément leur calice. Je ne pense pas y faire exception. Je t'aimerai, Draco. Toute ma vie.

Le Gryffondor inspira profondément et se retourna.

- J'aurais aimé que tu me dises...

Sa voix se brisa. Il se calma, puis reprit :

- J'aurais aimé que tu me dises que tu m'aimes.

- Pardonne-moi, murmura Hermione en plongeant ses yeux tristes dans ceux de son futur calice.

- Comment pourrais-je en vouloir à une personne parce qu'elle ne m'aime pas ? Tu es ridicule Granger ! railla Draco. Tu l'as dit toi-même ! On ne choisit pas ses sentiments !

Les lèvres de la Serpentard se retroussèrent pour former un demi-sourire.

- Je sais pourquoi le destin t'a attribué comme rôle d'être mon calice, répliqua-t-elle avec malice.

- Oh, vraiment ?

- Tu es extraordinaire, Draco. Mais tu n'as pas l'air de t'en rendre compte.

- Pourtant, tu ne...

- Ça viendra ! Tu as beau être extraordinaire, tu n'en restes pas moins insupportable parfois ! soupira la vert et argent en secouant sa tête faussement contrariée.

- Je n'en doute pas. Chaque Gryffondor a été créé pour faire chier un Serpentard. Non ?

- Tu ne me fais pas chier, tu... oh et puis zut !

Hermione attrapa Draco par sa cravate et le rapprocha de lui en l'étranglant à moitié pour l'entraîner dans un baiser passionné qui coupa le souffle du blond. Lorsqu'elle le relâcha, il avait encore pris une jolie pivoine.

- Tu devrais arrêter de rougir. Cette couleur ne va vraiment pas avec ta peau pâle et tes cheveux platines.

- Mon physique t'emmerde, Granger.

- Je sais, rétorqua-t-elle en rayonnant. Mais est-ce que ton physique sait à quel point il m'attire ?

Draco haussa un sourcil, moqueur.

- Eh bien, tu peux toujours en rêver, pour le moment !

Hermione se rapprocha de sa proie en ondulant des hanches, les yeux brûlants de désir. Le Gryffondor déglutit bruyamment et recula de plusieurs avant de basculer en arrière quand ses jambes se cognèrent contre un lit apparut soudainement.

- Que ça fout là, ça ? grogna-t-il.

Le sourire de plus en plus large de la Serpentard lui répondit.

- Granger, je... je ne suis pas un morceau de viande, couina Draco, toute fierté envolée.

- Tu es bien plus que ça, lui avoua-t-elle. Tu es l'homme de ma vie.

Et elle se jeta littéralement sur lui. Le blond avait chaud. Bien trop chaud. Ce n'était pas normal et il n'avait jamais connu ça avant. Il écarquilla les yeux de stupeur en voyant la mine gourmande d'Hermione.

Je ne t'aime pas, j'ai juste besoin de toi ||TERMINÉE||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant